468
467
170
les collections aristophil
468
JACOB Max (1876-1944).
5 Dessins originaux dont 2 signés,
1928-1926 et s.d., certains au dos de
manuscrits autographes ; formats
divers.
1 500 / 2 000 €
Max par lui-même, octobre 1926
; visage
de profil au crayon, sur un feuillet de carnet
(13,3 x 9,5 cm) ; au dos un texte d’une autre
main,
La Locomotive
.
Portrait d’homme à mi-corps, avec manteau
et chapeau, à la plume ; signé dans le coin
supérieur droit (17 x 11 cm).
Femme dans un intérieur ; signé et daté « Max
Jacob 1928 » en bas à droite (18,5 x 12 cm,
bords un peu effrangés).
Chapiteau d’église ; beau dessin à la plume
(21 x 27 cm).
Profil de Christ à la plume sur un fragment
découpé de manuscrit autographe (11 x 7 cm).
466
HUYSMANS Joris-Karl
(1848-1907).
L.A.S. « JHuÿsmans », Jeudi matin
[20 décembre 1894], à l’abbé Gabriel
FERRET ; 2 pages et demie in-12.
300 / 400 €
« Je voulais vous aller porter des ballots
d’épreuves et je ne sais plus trop comment
faire. J’ai vu le Terrible Prince de la Science
qui, après m’avoir joué des airs de piano sur
l’estomac et sur le ventre avec ses mains, m’a
soumis à un régime... C’est pas simple. Dans
un déluge de teintures d’élixirs, de cachets,
de jus de peptone, plus rien à manger, sinon
une vague côtelette, arrosée de Pougues.
Coucher, une demi-heure, aussitôt après
le repas, puis marche après !! De tout cet
attirail, il résulte que je vais être obligé de
me faire faire à diner par la mère Giraud – si
tant est que l’on appelle dîner, un repas où
presque tous les plats sont interdits Que le
Seigneur me vienne en aide ! – c’est peut-
être la partie la plus dure du traitement que
de la laisser instiller, goutte à goutte, sur ma
tête, ses bavardages ! »...
467
IZAMBARD Georges (1848-1931).
MANUSCRIT autographe signé
« Georges Izambard », Douai 7 février
1865 ; 2 pages in-8
1 000 / 1 500 €
Rare manuscrit de trois poèmes du
professeur et ami de Rimbaud
.
[Nommé professeur de rhétorique au collège
de Charleville en 1870, Georges Izambard
devint l’ami de son élève Arthur Rimbaud.]
Le manuscrit, dédié « A mon ami E. Bertrand »,
comprend trois poèmes numérotés en
chiffres romains.
I
« L’homme n’est pas mis sur la terre
Pour aimer, pleurer et souffrir »… (2 sizains).
II « Tu te plains, c’est l’amour qui cause ta
tristesse :
Avant d’avoir parlé tu te crois repoussé,
Que crains-tu, que veux-tu ? Fais du
moins quelqu’essai.
Courage donc, l’Amour est fait pour la
jeunesse »… (4 quatrains).
III « Ami, que vois-tu donc d’effrayant dans
l’amour ?
Tout le monde le sent, toi, mon voisin,
moi-même.
J’aime une douce enfant que je ne vis
qu’un jour ;
Elle l’ignore… Moi j’espère, car je
l’aime… »… (4 quatrains).
On joint
un cahier manuscrit (titre et 12 ff
petit in-4, mouillures), copies de poèmes de
Théophile Gautier, Victor Hugo, Millevoye,
La Marseillaise
, etc.