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Littérature
de l’épicerie de piété »…
19 juillet
: il invite
Girard à venir pour la dernière fois à Ligugé
car les moines vont partir en octobre.
19
octobre
: le chapitre souhaite qu’il reste, et
Huysmans accepterait « un hiver solitaire,
sans rien, par acquit de conscience, pour
Saint Benoît. Seulement, l’expérience faite,
je reprendrai ma liberté et filerai ». Il quittera
finalement Ligugé quelques jours plus tard
pour revenir à Paris.
Paris, 19 août 1902
: il vient d’emménager
60 rue de Babylone, et « le logement mieux
arrangé même qu’à Ligugé est exquis »…
18
juillet 1903
: il ne peut aller voir Girard en
Dordogne, car il doit aller à Lourdes, puis
faire un voyage à Colmar et Anvers ; « J’ai
constaté sans surprise dans l’astucieuse et
imbécile presse catholique que j’étais, avec
Là-Bas
, l’auteur des intéressantes farces du
génie d’Adelswart » [Jacques d’Adelswärd-
Fersen fut arrêté en juillet 1903 à la suite
d’un scandale homosexuel, et la presse fit
un amalgame avec le roman de Huysmans].
En tête du recueil, une carte signée montre
une photo de l’écrivain en médaillon avec
Porto-Riche et Albert Guillaume ; on joint
2 photographies du château de Lourps (
En
Rade
) annotées au dos.