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– Paris, «

22

décembre

» [

1867

, d'après une note postérieure au crayon]. «

... C

hère

petite

,

te

voila

enfin

bien

contente

d

'

avoir

tes cousines

et pour

longtemps

.

J'ai eu par ta tante des nouvelles de leur voyage et de l'arrivée... Je reste ici dans

la paix du corps presque complète, mais mon cœur et mon esprit s'agitent autour des absens. c'est leur état habituel ;

ils devraient y être faits et pourtant ils murmurent et demandent mieux que ce qui est ; ces imbéciles ne veulent pas

comprendre que

le mal

c

'

est

le

bien

,

et que

le

bien

c

'

est

le mal

;

malgré que ce soit

la maxime du misérable

P

roudhon

,

elle est vraie dans mon sens, que ta sagacité comprend sans que je te l'explique...

»

– Paris,

9

août

1869

: «

ma main

tremblotte

,

j

'

écris

comme

un

vieux

chat

.

Très bon voyage, ma chère bonne Élisabeth ;

je ne suis pas fatiguée ; j'ai un peu dormi, assez pour ne pas être engourdie, allourdie, hébétée...

»

– Etc.

Une des dédicataires des

M

alheurs

de

S

ophie

, Élisabeth Fresneau y a inspiré le personnage d'Élisabeth

Cheneau.

Ses cousines Camille et Madeleine, autres petites-filles de la comtesse de Ségur également évoquées ici, sont

aussi dédicataires et modèles de personnages de plusieurs de ses récits.

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