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L
es
H
uguenots
82. MEYERBEER
(Giacomo). Manuscrit musical autographe, pour chant et accompagnement de clavier. 3 systèmes
de 3 portées et un système de 2 portées, à l'encre, sur une p. in-4 oblong, avec ajouts et corrections à l'encre et au
crayon, une biffure au crayon rouge ; apostille ancienne à l'encre.
600 / 800
Passage du deuxième couplet de la romance de Raoul (« Plus blanche que la blanche hermine »), au premier acte de
l'opéra
Les Huguenots
: «
En m'écoutant, un doux sourire / Trahit le trouble, trahit le trouble de son cœur, / Et dans ses
yeux moi j'ai su / Lire le présage de mon bonheur / Amant fidèle, flamme nouvelle / Me brûle encor, hélas, loin d'elle /
Me brûle encor.
»
Version primitive comportant des variantes de texte et de musique avec la version imprimée en
1847
à Paris chez Brandus.
Le contrechant du début de l'accompagnement du présent manuscrit serait ainsi employé par la suite comme thème du chant.
Composé sur un livret d'Eugène Scribe d'après la
Chronique du règne de Charles IX
de Prosper Mérimée, cet opéra fut
créé le
29
février
1836
à l'Opéra de Paris.
83. MINORQUE.
– BOUFFLERS-REMIENCOURT (Charles-Marc-Jean-François-Régis de). Visa signé (s.l.n.d.) sur
une pièce signée par deux membres du régiment Royal-Infanterie avec visa du colonel, le marquis Charles-Claude-
François Du Tillet (Metz, 25 septembre 1765, 1/2 p. in-folio, cachet de cire rouge du régiment).
100 / 150
Demande d'admission aux Invalides pour un grenadier «
blessé à la tête au siège du fort St-Philippe en l'isle Minorque
[en
1756
] ».
84. MIRBEAU
(Octave). Lettre autographe signée. « Du Père-Lachaise »,
11 décembre 1886. 1 p. in-8.
200 / 300
«
M
a
petite
tombe
adorée
,
nous irons demain te prendre, à sept heures
précises. Fais-toi belle, comme pour notre enterrement. J'ai pris aujourd'hui
une loge pour les Variétés. J'espère que cette dernière épreuve te ramènera
à la vérité, sur la voie du macabrisme. Nous t'embrassons. Octave Mirbeau.
Jean-Louis Forain
[ce dernier nom également de la main de Mirbeau] ».
Dessin original représentant une tête de mort rayonnante
avec
devise de Louis XIV, «
nec pluribus impar
». Octave Mirbeau venait de publier
le
23
novembre un roman macabre,
Le Calvaire
.
Le présent document a figuré dans l'exposition dessins d'écrivains
français du XIX
e
siècle
, tenue à la Maison de Balzac à Paris du
25
novembre
1983
au
26
février
1984
(n°
131
du catalogue). Il a fait l'objet d'une notice avec
reproduction dans l'ouvrage de Roselyne de Ayala et Jean-Pierre Guéno,
Les Plus
belles lettres illustrées
(Paris, Éditions de La Martinière,
1998
, pp.
108
-
109
).