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feuilletons »…
Dimanche
. Souffrant de violentes névralgies, il n’a pu travailler depuis dix jours : « Voilà comment vous n’avez
pas encore reçu le manuscrit de
M. Parent
». Dès que le copiste lui aura rendu la 1
ère
partie demain, il la lui enverra, et la seconde
samedi. « Cela formera environ
10 feuilletons
». Il le prie d’excuser ce retard involontaire… – Il espère qu’il a reçu la 2
e
partie
de
M. Parent
: « J’aurais été très heureux de vous donner le manuscrit de ma nouvelle ; mais, hélas, il est déjà donné à une belle
dame, comme vous le supposiez. Voulez-vous que je vous en donne un autre, non encore promis ? Si vous tenez à
M. Parent
,
voulez-vous que je prie mon amie de me le rendre – mais le voudra-t-elle ? » Il demande quand débutera la publication, et
suggère de supprimer une phrase : « Le mot “
coucher”
va peut-être choquer vos lecteurs : “Elle couchait avec tous les deux” on
pourrait supprimer cette phrase »… Sous sa signature, alors qu’il vient de recevoir sa lettre, il l’autorise à supprimer « les lignes
qui vous paraissent dangereuses, pourvu qu’elles ne modifient en rien le sens de la nouvelle. Mais, vraiment, vos abonnés sont
bien farouches, et incapables de rien lire des livres nouveaux »…