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40

138.

André MALRAUX

(1901-1976). L.A.S. « AM », Lundi [Nice 6.X.1941], à Emmanuel Berl à Albussac (Corrèze) ;

1 page in-12, adresse.

300/400

Lettre de l’Occupation. « Pour la chaleur de Monte-Carlo, elle est ce que vous savez : Cannes en un peu plus chaud. Pour

le ravitaillement, rien de changé depuis votre départ ». Il va quitter le Cap d’Ail pour Roquebrune vers la fin du mois. « En

principe, nous ne sommes pas très chauds pour la Corrèze, en hiver surtout. Mais on ne sait jamais. Kysou [son frère Roland] a

gagné Toulouse, pour s’y livrer, paraît-il, au travail. Les autres personnes persistent dans leur être, et mon roman [

Les Noyers

de l’Altenburg

], surpris, ne se reconnaît pas lui-même »… Il ajoute que des amis venant de Cannes « le déconseillent vivement

en ce moment ».

139.

MAN RAY

(1890-1976). 2 P.S., 1959-1964 ; sur 4 pages oblong in-12 sur papier vert d’eau.

300/400

Feuillets d’un

album

amicorum

.

24 octobre 1959

. Une quinzaine de signatures, dont celles de James Jones, Bernard Pfriem

et Maxime Pfriem (de La Falaise), Adrian Pryce-Jones, Claude et Hélène Hersaint, William N. Copley (amusant petit dessin

signé CPLY), Maurice Henry (avec son profil dessiné), Juliet Man Ray, et Man Ray (en calligramme dans le dessin d’un trèfle

à quatre feuilles)...

1 rue Léopold Robert, 14 avril 1964

. Une dizaine de signatures, avec quelques inscriptions, la première par

Marie-Laure de Noailles : « Je suis l’historienne de la crème au chocolat » – suivie de « Lu et approuvé Man Ray »... On relève

aussi Claude et Françoise Hersaint, etc.

140.

André MARCHAND

(1907-1997) peintre. Dessin original avec légende autographe signée, Avignon août 1945 ;

environ 26 x 16,5 cm sur un fragment de nappe en papier.

120/150

Portrait de femme aux cheveux longs et aux seins nus, portant un collier avec une croix, légendé : « Portrait de Laure de

Noves Avignon Août 1945 pour M

r

Chobaut très amicalement André Marchand ».

141.

Roger MARTIN DU GARD

(1881-1958). 6 L.A.S., 1932-1958, à Marcel Thiébaut ; 8 pages in-12 (3 cartes

postales illustrées avec adresse).

250/300

Rome 4 janvier 1937

, demandant l’article sur Tolstoï paru dans la

Revue de Paris

: « Ça me ferait une bonne lecture pour le

voyage de retour ! »...

Nice 20 février 1937

: « Nous vivons comme des sauvages, cher ami ; mais d’autant plus grand est notre

plaisir quand la sympathie nous fait ouvrir notre porte. Ne manquez donc pas de venir au Grand Palais, quand vous serez dans

le Midi »...

Juin 1949

: « Je recommande à votre attention, cher ami, ce petit livre – juvénile confidence d’une octogénaire...

(Madame Simon Bussy, la femme du peintre.) Si vous prenez à le lire autant de plaisir que j’ai eu à écrire cette version française,

attirez sur

Olivia

la curiosité de vos lecteurs ! »...

21 avril 1958

, félicitant Thiébaut de lignes sur Tolstoï : « On sent que si vous

vous laissiez aller sur Tolstoï, vous nous découvririez des filons que la critique n’a pas exploités, ni même prospectés. Dépêchez-

vous, – tandis que je suis encore de ce côté-ci du décor ! »… On joint une carte avec 2 lignes autographes.

142.

Jules MASSENET

(1842-1912). L.A.S., Paris 17 juillet 1879, [à Auguste Vaucorbeil, directeur de l’Opéra] ;

2 pages in-8.

120/150

À propos d’

H

érodiade

(créé à Bruxelles, au Théâtre de la Monnaie, le 19 décembre 1881, et dans une version révisée à Paris,

au Théâtre Italien, le 1

er

février 1884). Le sachant absorbé par les premières dispositions de sa direction, Massenet s’est abstenu

de l’« importuner non seulement d’une visite mais même de ma prose », mais il n’oublie rien : « ni les services rendus, ni ceux

que j’ose me permettre d’attendre dans l’avenir [...]. En ce qui concerne

Hérodiade

je

serai prêt le 15 juillet 1880

– (je ne dis

pas : satisfait !...) mais cependant je pourrais vous montrer poëme et partition (terminés) et pour me servir d’un mot connu :

“mon intérêt vous répond de mon dévouement !” »…

On joint 2 lettres concernant l’Opéra par l’avoué Blot (1856) et le marchand de musique Blanchet (1857).

143.

Georges MATHIEU

(1921-2012). L.A.S., Paris 12 janvier 1998, à Denis Geoffroy-Dechaume ; 3 pages in-fol.

avec vignette en relief en tête, enveloppe.

120/150

Belle lettre en remerciement d’un envoi de photographies de son amie disparue Betty Brunschwik : « Ces photographies

révèlent bien le sourire ineffable de Betty. Merci aussi de vos vœux si tant est qu’il y a peu à espérer dans ce monde de plus en

plus désolé. C’est en vain que la France se cherche une forme d’agonie digne de son passé. Betty, elle, semblait vivre au-delà du

temps. Elle restera dans nos mémoires. Merci aussi, Monsieur, de l’extraordinaire dévouement que vous avez eu à son endroit

et de cette qualité d’amitié que vous et votre femme lui portaient »...

On joint une lettre de Nadia Fernand Léger à sa fille (1970).

144.

Guy de MAUPASSANT

(1850-1893). 3 L.A.S., Étretat [automne 1885], à Georges Patinot, directeur du

Journal

des Débats

; 2 pages in-8, et 4 pages oblong in-12 sur 2 cartes à son chiffre et adresse

La Guillette (Étretat)

, une

enveloppe.

1 200/1 500

Sur la publication de sa nouvelle

M

onsieur

P

arent

dans le

J

ournal des

D

ébats

(10-14, 17-18, 20-21 novembre 1885).

[13 septembre 1885]

. Il pourra lui envoyer dans 15 jours la nouvelle qu’il lui a promise. « Titre :

Monsieur Parent

. Elle est

convenable !.... ». Il lui demande le même tarif que

L’Écho de Paris

pour

Les Sœurs Rondoli

, à savoir 0

f.

75

c

f la ligne ; « car

mon roman

Bel-Ami

m’a été payé 1

F

la ligne ». Il aimerait qu’elle parût avant le 15 novembre. « Elle aurait, environ,

huit