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35

115.

Victor HUGO

. L.A.S., 1

er

juin ; 1 page in-8.

400/500

« Mon éminent collègue, mon cher confrère, Je vous envoie mon remerciement attendri ». Il ajoute, sous sa signature :

« Mettez mes respects et les hommages aux pieds des deux femmes nobles et charmantes que j’ai connues enfants ».

116.

Victor HUGO

. L.A.S., 9 juin ; ¾ page in-8.

300/400

« Cher Monsieur, je suis un vieil ami. Je serais charmé que vous voulussiez bien me faire l’honneur de venir dîner avec moi

lundi 19 juin »…

117.

Francis JAMMES

(1868-1938). Manuscrit autographe signé,

L’Éternelle Enfant

, 11 octobre 1925 ; 5 pages in-4

avec ratures et corrections.

300/400

Hommage à une femme-enfant (le titre primitif fut

La Femme enfant

), à rapprocher de

Trente-six femmes, psychologie

féminine

(Mercure de France, 1926). « Vous avez quarante ans sonnés, mais je ne le dirai à personne. Je vous ai connue lorsque

vous n’en comptiez que vingt et veniez de faire la conquête et d’épouser le septuagénaire et riche Arnold de Sais »... Il l’aperçut

pour la première fois à Cauterets, à la descente de son auto, l’une des toutes premières, monumentale et admirable. « Vous

aviez l’air d’une complication délicieuse, mais débarrassée de toute gêne. Vous étiez sûre de vous-même. Ces cheveux d’un pâle

cuivre, ce profil mince et ces yeux d’un bleu de lac froid, ces délicates touches de fard et de charbon, cette bouche comme un fil et

ces oreilles de nacre, ce col long, cette expression de dédain, cette gorge haute qui supportait un buste bref et de longues jambes,

affirmaient la plus grande grâce humaine que j’aie vue »… Etc.

118.

Jules JANIN

(1804-1874). Manuscrit autographe signé « J.J. »,

Conte fantastique

; 10 pages in-4 montées sur

onglets, reliure demi-percaline bordeaux avec pièce de titre au dos.

300/400

Conte fantastique de la Saint-Sylvestre, dédié « à M

elle

Louise Bertin », mettant en scène Théodore, « pauvre chanteur et

grand philosophe », et son grand ami, désireux de lui offrir tout de suite l’Almanach Mathieu Laensberg. Théodore l’entretient

alors de son « système », inspiré de Laensberg… On a relié à la fin une copie de la fin du XIX

e

siècle.

119.

Marcel JOUHANDEAU

(1888-1979). 8 tapuscrits avec additions et corrections autographes (la plupart

incomplets) ; 76 pages in-4.

150/200

Rictus

(8 ff. paginés 107-11 et 112-114) : souvenirs de Jehan Rictus, rattachés aux débuts de Jouhandeau et à une anecdote

qui « enrichira mes chroniques de Chaminadour »... [

Journaliers (IV)

] (11 ff. pag. 35-42 et 78-81, repaginés au crayon rouge 1-7

et 32-35, plus 2 ff. 43-44 écartés) ; un passage supprimé est daté du matin 9 juillet 1959.

Le Merle

(2 ff. plus titre).

Figaro

(3 ff.

plus titre).

Lorette

(incomplet, 8 ff. plus titre). [

Journaliers

], fragment (11 ff. pag. 32-42), où il est question de Céline, Marc, Élise

et d’un souvenir de 1960. – Autre fragment (3 ff. pag. 55-57, repaginés au stylo rouge 123-125), préparé pour l’impression ;

une des entrées est datée du 1

er

août 1964. – Autre fragment (26 ff. pag. 31-41, 43-56, présentant d’importantes suppressions et

corrections) ; une des entrées est datée du 4 septembre 1965.

120.

Marcel JOUHANDEAU

. 3 L.A.S. « Marcel » ou « M. », [1949]-1950, [à Robert Coquet] ; 8 pages in-8 ou in-4.

300/400

Lettres d’amour.

[14 février 1949]

. Il rassure son « Minou chéri […] tu dors dans mon cœur, comme le Fils dans la Paix

du Père Éternel. Sois bien calme, chéri, supporte les épreuves, dont je suis peut-être l’occasion, sinon la cause. [...] Il y a en moi

quelque chose de changé, de changé en mieux. Je ne t’aime plus pour moi, mais pour toi. Il ne s’agira plus jamais entre nous

de mon plaisir, mais du tien. Je ne m’approcherai de toi plus jamais qu’à genoux »...

[6 août 1949]

. Il se console de son départ à

la pensée de le laisser chez lui, dans son lit, s’occupant de son courrier, etc. « Minou, mon petit corps chéri, mon amant adoré,

ne me laisse pas sans nouvelle ou je languirai comme une plante sans soleil et sans eau. J’ai besoin de

toi

plus que de l’air que

je respire. Aie pitié de ce que tu as fait de ton Marcel. Réjouis-toi surtout du bonheur que tu es seul capable de lui donner »...

2 novembre 1950

. « Tu ne peux savoir comme je souffre, quand je m’aperçois que je ne suis pas un dieu, que je ne suis pas parfait

en tout, que je ne suis pas tout. C’est uniquement parce que j’ai peur de te décevoir. Si je ne suis pas tout pour toi, je ne suis rien.

[…] Ta voix ne murmure pas moins à mon oreille éternellement la bacchanale de Bach, et c’est pour cela que je suis si léger,

que je ne sais plus marcher que je ne sais plus que danser. Ah ! Puissé-je de bonheur un jour tomber à tes pieds foudroyé »...

121.

Marcel JOUHANDEAU

. Manuscrit autographe,

Tout ou rien

, [1967 ?]

; 102 pages sur 56 feuillets in-8 de

classeur à petits carreaux, en feuilles sous chemise demi-maroquin vert, titre doré, étui.

500/600

Manuscrit de travail de cette pièce radiophonique diffusée sur France-Culture en 1967, puis publiée en ouverture du

n° 1 de

La Nouvelle Table Ronde

(mai 1970, exemplaire joint, sous l’emboîtage), puis en édition originale, avec deux autres

pièces pour la radio, la même année, chez Gallimard (collection « Le Manteau d’Arlequin »).

Dans le milieu provincial et ouvrier de Chaminadour (le Guéret de Jouhandeau), une ancienne et très brève passion charnelle

révélée par malveillance se termine en tragédie. Marie et Serge Pingaud vivent depuis vingt ans en harmonie conjugale. Marie

a une confidente, Jeanne Desmoulin, une veuve dont le mari, David, a péri dans un accident. Cet époux volage était en outre

le meilleur ami du sérieux Serge. Mais ce bonheur sans histoire est ébranlé par une discussion entre hommes au café. Pour se

venger de Serge, contempteur des maris trompés et des trop faibles femmes, on lui révèle que son ami David, coureur invétéré,

… /…