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112.
Victor HUGO
. Poème autographe signé « Victor H. », «
J’aime une plaine immense
»…, [début 1829 ?]
; sur
1 page in-fol. au crayon.
700/800
Belle strophe de 6 vers, au crayon, pour Louise Bertin :
« J’aime une plaine immense, et dont rien à l’aurore
Rien au nord, au midi, rien au couchant encore
Ne borne les prés verts et les jaunes moissons ;
Mon âme, pour rouvrir ses ailes affaissées,
Veut les grandes pensées
Et les grands horizons ».
Envoi au-dessous : « Donné à Mademoiselle Louise Victor H ».
Ce poème a été copié par Victor Hugo dans le dossier
Feuilles Paginées
(p. 105 ;
Œuvres complètes
, éd. Massin, t. III, p. 1195).
On joint la copie ancienne d’un poème de Louise Bertin : « Ils disent, ô mon Dieu ! que vous êtes sévère »…
113.
Victor HUGO
. L.A.S. « V.H. » et « V. », Guernesey, Hauteville House 16 mars [1856], à Léon Laurent-Pichat ;
3 pages in-12, adresse.
1 000/1 200
Bel éloge des
C
hroniques
rimées
de Laurent-Pichat.
Il a lu son « magnifique volume » et va le relire. « Ce livre est un superbe pas en avant de votre esprit, de votre talent, de
votre cœur, de votre âme, de tout vous. La préface est vaillante, puissante, profonde, ce qui ne l’empêche pas d’être fine ; et vous
êtes spirituel comme si vous n’étiez pas intrépide. Votre talent a un poignet de fer et des doigts de rose. Lire votre recueil de
suite, comme j’ai fait, page à page, c’est monter d’échelon en échelon une rampe de lumière et suivre nuance à nuance une des
plus rayonnantes séries que puisse contenir un noble esprit ; relire ensuite ce livre, comme j’ai commencé à faire, au hasard, en
se plongeant dans la page où l’on tombe, en cueillant la pièce qui s’ouvre, sans suivre et sans choisir, c’est se donner un plaisir
qui ressemble à la joie des champs, courir de fleur en fleur, ou à la joie des azurs, voler d’étoile en étoile. Vous avez mis mon
nom dans tout cela, et, ma foi, je vous en félicite ; car, je vous le répète, c’est beau la bravoure dans la poésie. Hélas ! elle n’est
plus que là aujourd’hui »...
114.
Victor HUGO
.
L’Année terrible
(Paris, Michel Lévy frères, 1872 ; mention de 3
e
édition) ; grand in-8 broché,
427 pp. (couverture abîmée, petits manques aux plats, déchirures restaurées au scotch).
200/250
Envoi autographe signé sur le faux-titre, au journaliste Victor Vallein : « A mon vaillant confrère et ami M. Vallein. Victor
Hugo ». [Victor Vallein, fondateur et rédacteur en chef de
L’Indépendant de la Charente-Inférieure,
auteur de romans et
d’ouvrages historiques, avait collaboré au
Rappel
en mars 1871.]
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