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30

91.

Gustave FLAUBERT

. L.A.S., vendredi soir [6 février 1880, à Jules Lemaitre] ; 1 page in-8 (petites taches).

600/800

Lettre inédite invitant à Croisset son « cher confrère » [Jules Lemaitre viendra à Croisset le mercredi 11 février 1880].

« Comment ? “une visite aussi courte que je voudrai” – Non ! aussi longue que vous pourrez !”. Donc, je vous attends

mercredi à 11 heures pour déjeuner

. Par ce temps de brouillard ne vous fiez pas au paquebot de la Bouille. & apportez-moi des

ver

ses

. Nous serons seuls, & aurons le temps, je l’espère, de tailler une bavette esthétique »…

92.

Paul FORT

(1872-1960). Poème autographe signé,

La Plainte de l’Arche de Noé

vers Monsieur Jean Chantagut

en ces jours de cataclysme universel

, 25 novembre 1932 ; 2 pages in-4.

100/120

Jolie pièce calligraphiée de 10 quatrains, pour solliciter la souscription à son prochain recueil de vers,

L’Arche de Noé

(Typographie Armand Jules Klein, 1934).

« C’est par tous les hublots d’une Arche de Noé

– Ponton aux ais criards, tanguant sous la tempête, –

Et dont je suis le capitaine éberlué »...

93.

Paul FOUCHER

(1810-1875) auteur dramatique, romancier et journaliste, beau-frère de Victor Hugo. Poème

autographe signé,

À Madame de Leoménil

auteur d’un portrait de M

me

Charles Vacquerie (M

lle

Léopoldine Hugo)

morte le 4 septembre 1842

; 1 page oblong grand in-fol.

100/150

Feuillet d’album avec cet émouvant poème de trois huitains, dédié à la portraitiste Laure Houssaye de Léoménil (1806-

1866). Foucher s’est trompé de date : sa nièce, la fille du poète, s’est noyée le 4 septembre 1843.

« Ô de mon cœur soyez bénie

Vous dont le crayon triomphant

Au tombeau qui nous la dénie

Semble arracher la pauvre enfant »...

94.

Léonard FOUJITA

(1886-1968). L.A.S., 27 janvier 1960 ; ¾ page in-8.

300/350

« J’ai bien reçu votre si aimable demande et malheureusement j’ai le contrat avec le marchand et je n’ai pas le droit de vendre

même un dessin directement »...

95.

Charles GARNIER

(1825-1898) architecte. 4 L.A.S., Paris ou Vittel

187

—1885 ; 6 pages in-8, la plupart à en-tête

Ministère des Travaux publics. Agence des travaux du nouvel Opéra

, une enveloppe.

200/300

187-

, à Oscar de Watteville, lettre d’introduction... –Grâce à son ami correspondant et à M. Graziani, son cousin Charpentier

a été reçu à son examen d’instituteur primaire. « C’est bien mais ce n’est pas assez il faut maintenant le caser » ; une occasion

se présente à Nogent-le-Rotrou...

Vittel

20 août 1882

. « Mon inspecteur M. Nachon va aller vous voir incessamment et vous

porter à signer ou du moins à examiner les pièces définitives de notre opération. Je vous en supplie prenez vite une décision, le

temps presse »...

29 novembre 1885

. Il n’attache pas grande importance à ses « gribouillis », et envoie donc « une petite machine

pour votre collection »...

96.

Sulpice-Guillaume Chevalier, dit Paul GAVARNI

(1804-1866). L.A.S., Lundi ; demi-page in-8 (papier bruni).

70/80

« Votre pierre est faite, Messieurs ; c’est par erreur qu’on ne l’a pas remise la dernière fois qu’on l’a demandée et je ne sais

pas l’adresse de votre imprimeur »...

97.

Jean-Léon GÉRÔME

(1824-1904) peintre. 4 L.A.S.,

65, boulevard de Clichy

1884-1900 et s.d. ; 1 page in-8

chaque à son adresse.

200/250

5 juin 1884

, à un collègue, président de la commission des secours [de la Société des Artistes peintres, sculpteurs et graveurs].

Âgé de 60 ans, membre de la Société depuis plus de trente ans, il a droit à la pension de 300 francs. « Dois-je la réclamer pour la

verser à la Caisse des secours ou bien la laisser à la Caisse Générale de la Société ? »...

11 octobre 1885

. Envoi d’un spécimen de

son écriture, « très heureux que mon nom figure dans votre collection d’autographes »...

8 avril 1900

, remerciant un ami pour

un livre dédicacé : « Je le lirai avec d’autant plus d’intérêt qu’il est de vous d’abord, ensuite, que j’ai été mêlé à ces événements

tout jeune encore, et que j’en ai gardé une impression qui ne s’effacera jamais »...

S.d.

, à un confrère. Il note le dîner à l’hôtel

Cluny le 13 avril. « Vous pouvez compter sur moi, à moins que je ne sois parti pour la Hollande où je suis obligé d’aller faire

des études de tulipes pour un tableau en voie d’exécution »...

98.

André GIDE

(1869-1951). 4 L.A.S., 1949-1950, à C. Dupont (comptable chez Gallimard) ; 5 pages et demie in-4

ou in-8.

200/250

21 septembre 1949

. Il a demandé à la Banque Vernes le double du relevé de sa situation « aux deux dates désignées : 1

er

janv.

1940 – 4 juin 45. […] Puisse ma négligence ne pas me valoir trop d’ennuis »…

21 septembre

. Il est gêné de devoir demander

si ses disponibilités de droits d’auteur permettent à la N.R.F. de couvrir des chèques importants qu’il doit tirer. « Pour éviter

d’avoir à lui demander une avance, je m’étais décidé à passer les protestations de Gaston G. Une lettre de Claude G. m’a fait