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de déranger le commandant du navire qui le recueille. Il n’empêche qu’il ne peut pas se passer du commandant »…

15 mars

.

« Sans vous, je me serais perdu dans ce maquis de chiffres et de pourcentages. J’attends maintenant avec résignation le coup de

fusil de la fin. Mais je vous suis reconnaissant d’avoir bien voulu prendre en charge cette ingrate corvée »…

46.

Antonio CANOVA

(1757-1822) sculpteur italien. L.A.S., Rome 1

er

mai 1815, au Cavaliere Giuseppe Tambroni, à

Vienne; 1 page in-4, adresse ; en italien.

300/400

À son ami archéologue et historien d’art, et son futur biographe. Il lui envoie une lettre de crédit de 600 scudi sur les

Sieurs Brentani, ce qu’il aurait dû faire depuis le début ; il avait donné le nom de Tambroni à son chargé de pouvoir à Venise,

mais, manquant de fonds, il a changé ses dispositions. Il évoque d’autres rentrées d’argent à venir, notamment du S. Artaria…

47.

Famille CASADESUS

. 10 L.A.S. ou pièces.

180/200

Francis Casadesus (1870-1954).

1917-1934

, 2 lettres à la violoniste Yvonne Astruc, la remerciant de son concours à un

concert des Festival de Musique Française : « l’oeuvre de Jean Huré si riche en trouvailles sonores et en sentiments profonds

ne peut avoir de plus belle interprétation que la votre » (1917) ; lui envoyant son

Chant de Mistral

8-11 mars 1932

, au

sujet d’un hommage rendu au directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, Corneil de Thoran, « le musicien et l’ami qui s’est

montré envers moi et envers tous les artistes si affectueux, si paternel et dont le dévouement à la Musique est et a été toujours

admirable »... * Marius Casadesus (1892-1981). 2 lettres à Yvonne Astruc, décembre 1932, demandant des billets de train

demi-tarif pour ses voyages et concerts à Berne… ; plus un prospectus. * Robert Casadesus (1899-1972). Lettre amicale à un

ami de jeunesse Jean Marcadet (1921) ; sur ses concerts à Buenos Aires, à Joseph Calvet (1931) ; citation musicale du

Choral

de

César Franck (1939) ; lettre par Robert et Gaby à M.E. Coindreau (1946). Plus des coupures de presse en hollandais ; une petite

p.a.s. ; l’avis de sa promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur (1949). Et une carte a.s. de sa femme Gaby Casadesus.

48.

Jean CASSOU

(1897-1986). Poème autographe,

Triomphe

, 1943-1947

; 3 pages et quart in-4 (sur papier

administratif, un en-tête de la

Direction des Musées nationaux

).

150/200

Poème composé de 24 tercets et un vers final, comportant quelques ratures et corrections.

« Cœur, ce cœur, que de secrets, que d’acerbes,

Saignants, malodorants secrets aux fosses croupissaient

De ses fosses, là d’où ne remontait nulle herbe »...

49.

Emmanuel CHABRIER

(1841-1894). L.A.S. « Emml », « Dimanche 2 h. à la maison », à sa femme ; 3/4 page in-8

(portrait joint).

150/200

« Je corrige des épreuves ; je vais sortir pour mettre le journal & ma lettre à la poste et je rentre continuer mon travail. Ma

journée est nulle au point de vue des affaires, le dimanche est imbécile. – À demain les affaires sérieuses. – Comme je te le

disais, ta maladie je la guérirai : question de seringues ; elles vont arriver, maman, prends patience et soigne-toi bien. J’attends

les compositions de ce petit galoufiat d’André »...

50.

Gaston CHAISSAC

(1910-1964) peintre. L.A.S., Boulogne par les Essarts (Vendée) [26 janvier 1948], à Robert de

La Croix, à la revue

Horizon

à Nantes ; 3 pages in-4 (d’un cahier d’écolier), adresse avec timbre.

400/500

Sa lettre lui a fait « bougrement plaisir » et il lui donne de ses nouvelles : « J’écris surtout des lettres et je peints par période.

Pour l’instant j’ai en tête de peindre des escargots et il doit être aussi légitime de peindre un mille d’escargots que de peindre

des quantités de portraits. Les escargots, c’est en souvenir qu’enfant j’affectionnais dessiner sur le sol des escargots […] Hier

j’ai commencé et pondu une gouache représentant un de ces escargots comme pour le jeux du même nom et avec en plus des

ornements et ça fait quelque chose de neuf ». Il pense aussi utiliser les serpents, qu’il dessinait également tout jeune pour jouer :

« j’en avais même tracé une de plusieurs centaines de mètres qui avait fait sensation », car le jeu de bille du serpent était le

seul qu’il affectionnait… Il le prie de l’aider à trouver un emploi, par ses relations. Il n’a pas de métier véritable « puisque mon

apprentissage de bourrelier resta inachevé et n’étant que cordonnier autodidacte », il ne peut travailler chez un vrai patron. Il se

voit assez bien valet de chambre ou domestique, « car je suis assez au courant des travaux ménagers et je me débrouille même

en cuisine. De même pour les travaux d’écurie »…Etc.

51.

Féodor CHALIAPINE

(1873-1938) chanteur russe. L.A.S., Vichy 28.VII.1929, à René Chauvet, directeur du

Théâtre du Casino de Vichy ; 1 page oblong in-12, en-tête des

Hôtels du Parc & Majestic (Vichy)

, enveloppe.

200/250

« Je vous remercie cordialement pour toute votre aimabilité et magnifique soirée que nous avons passer hier »... [Chaliapine

était alors en cure à Vichy en 1929.]

On joint sa réponse a.s. au « Maximes de vie » du journaliste Henri Corbière : « Vivre !!! FChaliapin 1929 ».