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Le fait que la théorie ci-dessus représente une continuation de l’idée
de base de la relativité générale d’un point de vue formel, entièrement
naturel et logiquement autonome, est indéniable. Tout cela vient de
l’idée supplémentaire de parallélisme distant ; seul le passage de la
frontière à
Σ
3
= 0 a le caractère d’un règlement arbitraire d’un point
de vue formel. Étant donné que les lois de champ connues peuvent
être déduites suffisamment facilement, cette théorie mérite d’être
élaborée plus avant et comparée aux faits, en dépit d’être développée
en dehors des problèmes quantiques sur lesquels l’intérêt des phy-
siciens se concentre aujourd’hui à juste titre.
Le côté le plus faible de la théorie pour le moment est que le pro-
blème des forces et du mouvement n’a pas encore été traité, pas
même pour les événements à grande échelle, bien qu’il soit certain
que la solution est impliquée dans les équations de champ. Si la
théorie peut prétendre être valable, la question est : avons-nous
affaire à des lois limites pour faire disparaître le h de PLANCK, ou
peut-on en déduire les phénomènes quantiques ? De plus : la théorie
explique-t-elle l’existence de corps élémentaires (électrons) ? Doit-on
les interpréter comme des solutions sans équivoque aux équations,
ou les introduire comme singularités ?
La force de la théorie réside dans son unité logique, c’est-à-dire en
ayant raison ou tort, mais pas extensible.
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