Previous Page  74 / 180 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 74 / 180 Next Page
Page Background

72

les collections aristophil

Le fait que la théorie ci-dessus représente une continuation de l’idée

de base de la relativité générale d’un point de vue formel, entièrement

naturel et logiquement autonome, est indéniable. Tout cela vient de

l’idée supplémentaire de parallélisme distant ; seul le passage de la

frontière à

Σ

3

 = 0 a le caractère d’un règlement arbitraire d’un point

de vue formel. Étant donné que les lois de champ connues peuvent

être déduites suffisamment facilement, cette théorie mérite d’être

élaborée plus avant et comparée aux faits, en dépit d’être développée

en dehors des problèmes quantiques sur lesquels l’intérêt des phy-

siciens se concentre aujourd’hui à juste titre.

Le côté le plus faible de la théorie pour le moment est que le pro-

blème des forces et du mouvement n’a pas encore été traité, pas

même pour les événements à grande échelle, bien qu’il soit certain

que la solution est impliquée dans les équations de champ. Si la

théorie peut prétendre être valable, la question est : avons-nous

affaire à des lois limites pour faire disparaître le h de PLANCK, ou

peut-on en déduire les phénomènes quantiques ? De plus : la théorie

explique-t-elle l’existence de corps élémentaires (électrons) ? Doit-on

les interpréter comme des solutions sans équivoque aux équations,

ou les introduire comme singularités ?

La force de la théorie réside dans son unité logique, c’est-à-dire en

ayant raison ou tort, mais pas extensible.

.../...