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66

les collections aristophil

570

EINSTEIN Albert

(1879-1955).

L.A.S. “A. Einstein”, [vers 1927], à

Hermann MÜNTZ ; 2 pages in-8

(restes de bandes adhésives de

montage au dos, un mot en partie

effacé par retrait d’adhésif) ; en

allemand ; sous chemise-étui demi-

chagrin brun.

7 000 / 8 000 €

Belle lettre scientifique à son collaborateur,

sur leurs recherches sur le parallélisme

absolu, avec 7 équations

.

[Hermann MÜNTZ (1884-1956), mathéma-

ticien allemand d’origine polonaise, fut un

des principaux collaborateurs d’Einstein sur

la théorie synthétique des champs. Leur

correspondance débute dès 1927, lorsqu’ils

échangent au sujet du parallélisme absolu, à

l’époque de cette lettre. Einstein expose une

hypothèse sous forme de formule mathé-

matique, pour aider Müntz à comprendre

le parallélisme absolu.]

« Ich habe mir die Aufgabe gestellt, zu finden,

welches die einfachsten Mannigfaltigkeit mit

Fernparallelismus seien, und zwar ganz ohne

Rücksicht auf die physikalische Anwendung.

Da komme ich auf die frühere Methode

zurück, welche nur auf den Identitäten

basiert, nicht aber auf dem Hamilton’schen

Prinzip. Ich gehe aus von der Vertauschungs-

relation [

formule

] oder kurz [

formule

], wobei

G

αΣ

durch (1) definiert ist. Man beweist leicht

das G

αΣ

symmetrisch wird, wenn die beiden

Relationen gelten [

formule

]. Denn wegen (2)

wird das zweite Glied in G

αΣ

symmetrisch,

wegen (3) das erste. Es ist nämlich, wenn [

for-

mule

] nach Divergenz-Bildung 1

β

mit Rück-

sicht auf [

formules

]. – Die Gleichungen (2),

(3) in Verbindung mit G

αΣ

= 0... (4) sind aber

miteinander verträglich. Die Gleichungen (2)

und (3) bedeuten nämlich je drei unabhän-

gige Gleichungen, die Gleichungen (4) (6)

unabhängige Gleichungen, im ganzen also 12

unabhängige Bedingungen, wie es sein muss.

Ob das physikalische Bedeutung hat, ist mir

einstweilen schleierhaft. Aber formal ist es

gewiss höchst merkwürdig. Die Sache lässt

sich auch etwas verallgemeinern. Es genügt

nämlich, statt (2) die weniger weitgehende

Annahme [

formule

] zu machen, wie sich leicht

beweisen lässt. Was denken Sie dazu ? »

Einstein s’est fixé la tâche de trouver quelles

sont les variétés les plus simples avec un

parallélisme distant, et sans considération des

applications physiques. Puis il est revenu à

la méthode antérieure, qui est basée unique-

ment sur les identités, et non sur le principe

de Hamilton. Il commence par la relation de

la transformation [

formule

] abrégée G

αΣ

i

α

= 0,

où G

αΣ

est défini par (1). Il est facile de prouver

que G

αΣ

devient symétrique si les deux rela-

tions se vérifient [

formules

]. Alors à cause

de (2) le deuxième terme dans G

αΣ

devient

symétrique, et à cause de (3) le premier. […]

Les équations (2) et (3) signifient chacune

trois équations indépendantes, les équations

(4) (6), équations indépendantes, au total 12

conditions indépendantes… Que cela ait une

conséquence physique dépasse Einstein

pour le moment. Mais formellement, c’est

certainement très étrange. La question peut

également être quelque peu généralisée. Il

suffit de faire l’hypothèse la moins étendue

[

formule

] au lieu de (2), comme cela peut être

facilement démontré. Qu’en pense Müntz ?...