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(qq. bruniss. et mouillures, marge interne quelquefois lég. rongée, rares petites déchirures sans manques). Bon ex.

Gérard de Lairesse (1641-1711) est un peintre, décorateur, dessinateur, graveur et un théoricien d’origine liégeoise,

de la fin du siècle d’or. Son œuvre appartient au classicisme. Il fut surnommé en France le Poussin hollandais. Il re-

présenta principalement des scènes allégoriques, bibliques et mythologiques, et est surtout connu pour ses décors de

plafonds ou de cheminées : « Dans le passé, on a compté Gérard de Lairesse parmi ces peintres présents au cré-

puscule de l’âge d’or [i.e. le siècle d’or], mais, comme Apollon, il présida aussi à un âge d’or dans l’histoire de la

décoration d’intérieur. » Les écrits sur l’art, « Principes du dessin » (« Grondlegginge der teekenkonst », 1701) et

« Le Grand Livre des peintres » (« Het Groot schilderboeck », 1707), rédigés d’après les cours qu’il donna après

qu’il fut devenu complètement aveugle, exercèrent une forte influence sur les peintres notamment de décors du 18

e

.

– Est. 150/200

53 [LANOUÉ

DE

VAIR (Stanislas-André, comte)]. Nouvelles constitutions militaires,

avec une tactique adap-

tée à leurs principes, et démontrée en vingt planches gravées en taille douce, divisées en deux parties. Francfort-sur-

le-Main, Knoch et Eslinger, 1760, grand 8°, VIII-328 p., 20 planches h. t. dépliantes, broché, ex. à ttes marges (ex.

lég. défraîchi, qq. rares bruniss. et mouillures, 2 feuillets restaurés au papier collant : 73/74 et 297/298). Stanislas-

Louis, comte de Lanoué du Vair, lieutenant-colonel d’infanterie, se distingua dans la guerre de Sept Ans et fut tué à

Saxenhausen, en Westphalie, en 1760. Louis XV manifesta le regret que lui causait sa perte. Son ouvrage est la

synthèse de l’art militaire de son temps, vue par un partisan de l’ordre profond. – Est. 40/80

LE PREMIER LIVRE DE MADAME DE STAEL

54 Lettre et mémoire sur le commerce

des Pays-Bas autrichiens, adressés au Magistrat de la ville de Bruxelles,

par le Comité des Négocians de ladite ville. Bruxelles, Emmanuel Flon, 1737, 8°, XIV-76 p.

Relié avec :

LIN-

GUET. L’impôt territorial ou la dixme roiale avec tous ses avantages. Londres, sans édit., 1787, 8°, 103-[1] p.

Simon-Nicolas-Henri Linguet, né le 14 juillet 1736 à Reims et guillotiné le 27 juin 1794 à Paris, est un avocat,

homme de lettres et propriétaire terrien, à la fois opposé aux philosophes, aux jansénistes, et surtout au libéralisme

économique mis en place par la Révolution dont il dénonça avec virulence les conséquences pour les classes la-

borieuses.

Relié avec :

[STAEL (Madame DE]. Lettres sur les ouvrages et le caractère de J.J. Rousseau. Dernière

édition, augmentée d’une lettre de Mme la Comtesse Alexandre de Vassy, et d’une réponse de Mme la Baronne de

Stael. Sans lieu ni édit., 1789, 8°, [4]-92 p. Édition augmentée de deux lettres par rapport à l’édition originale parue

un an auparavant du premier livre de Madame de Stael. Ensemble un vol. 8° relié à l’époque en demi-veau brun

(reliure abîmée). – Est. 100/150

RÉUNION DE QUATRE ŒUVRES ILLUSTRÉES

55 LIPSE (Juste). – Ivsti Lipsi De militia romana

libri quinque, commentarius ad Polybium. Editio ultima.

Antverpiae, ex Officina Plantiniana, apud Viduam et Filios Ioannis Moreti, 1614, 4°, 397-[6]-1 blanche, 1 double

planche, 12 illustrations à pleine ou à mi-page, qq. figures.

Relié avec :

Ivsti Lipsi Poliorceticon sive De machinis.

Tormentis. Telis. Libri quinque. Ad historiarum lucem. Editio tertia, correcta et aucta. Antverpiae, ex Officina

Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1605, 4°, 219-[9]-2 blanches p., 36 illustrations à pleine ou à mi-page.

Relié

avec :

Ivsti Lipsi Satvrnalium sermonum libri duo, qui de gladiatoribus. Editio ultima, et castigatissima. Cum aenis

figuris. Antverpiae, ex Officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1604, 4°, 136-[3]-1 blanche p., 4 doubles

planches, 8 illustrations, la plupart à mi-page.

Relié avec :

Ivsti Lipsi De amphitheatro liber. In quo forma ipsa loci

expressa, et ratio spectandi. Cum aeneis figuris. Omnia auctiora vel meloria. Antverpiae, ex Officina Plantiniana,

apud Ioannem Moretum, 1604, 4°, 77-[6]-1 blanche p., 1 double planche dépliante, 1 double planche, 5 illustrations

à pleine page et 1 illustration à mi-page. La page 57 a le titre suivant : Ivsti Lipsi De amphitheatris quae extra

Romam libellus. In quo forma eorum aliquot et typi. Antverpiae, ex Officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum.

Ensemble un vol. 4° en plein vélin à rabats de l’époque. Bel ex. – Est. 400/600

56 L.N.A*** et C.T.*** [TAILLARD (Constant)]. Les Jeunes Voyageurs,

ou Lettres sur la France, en prose et

en vers ; ornées de quatre-vingt-huit gravures. Paris, Lelong, 1821, 6 vol. petit in-12, front., XXXVI-208 p., 12

planches h. t. ; 235 p., 14 planches h. t. ; 239 p., 13 planches h. t. ; 242 p., 15 planches h. t. ; 238 p., 17 planches h.

t. ; 284 p., 16 planches h. t. dont 1 dépliante (carte de la France), demi-toile verte à la Bradel de l’époque, dos lisses,

titres dorés (reliures lég. frottées, rousseurs et bruniss.). Charmant recueil de dissertations sur les départements

français avec des considérations sur les productions locales aussi bien agricoles qu’industrielles, les hommes cé-

lèbres et les curiosités naturelles et architecturales. – Est. 100/150

57 LUCAIN. – M. Annaei Lucani Pharsalia,

sive De Bello civili Caesaris et Pompeji lib. X. Addite sunt in fine

Hugonis Grotii Notae ex binis antehac editis junctae, auctae correctae ex Thomae Farnabii in margine, etc. Amste-

rodami, Apud Ioannem Blaeuw, 1643, in-32, 330 (dont titre-frontispice)-[6] p., plein veau brun du 18

e

s., dos à

nerfs (reliure usée, mors fendus). « La Guerre civile », plus connue sous le nom de « Pharsale », est une épopée

latine inachevée, écrite en hexamètres dactyliques, et l’œuvre principale du poète stoïcien Lucain. Son titre exact

est « Marci Annaei Lucani de bello ciuili libri decem » (Les Dix Livres de M. A. Lucain sur la guerre civile). C’est

du chant IX, v. 985, que la tradition a tiré le titre apocryphe de Pharsale car c’est là que César avait vaincu Pompée,

mais il ne figure pas dans les manuscrits. À remarquer les notes d’Hugo Grotius. – Est. 25/50