Background Image
Previous Page  9 / 68 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 9 / 68 Next Page
Page Background

Solleysel et les maîtres de cavalerie du Dauphin, à qui l’ouvrage est dédié, et un grand nombre d’officiers qui ont

servi sur les vaisseaux du roi. L’originale parut à Paris en 1678 et fut souvent rééditée. – Est. 100/150

40 HOMÈRE. – L’Iliade d’Homère,

traduite en françois, avec des remarques par Madame Dacier. Nouvelle

édition revuë, corrigée et augmentée. Avec quelques reflexions sur la Préface angloise de M. Pope. Paris, G.

Martin..., 1756, 4 vol. in-12, [4]-LXX-41-[1]-352, [4]-519-1 blanche, [4]-598 et [4]-603-1 blanche, plein veau brun

moucheté de l’époque, dos à nerfs décorés, pièces de titre maroquinées brun et noir (qq. accrocs et usures, 2 coiffes

supér. arasées, manques à 2 coiffes infér., cachets). Bon ex. Anne Dacier, est née Le Fèvre à Grandchamp, au sud

de Langres, en 1645. Elle est morte en 1720, au Louvre à Paris. C’est une philologue et traductrice très réputée en

son temps. La parution en 1681 d’une fort mauvaise traduction en prose de l’Iliade et de l’Odyssée, réalisée par le

Père de La Valterie à partir d’une traduction latine, provoque l’indignation d’Anne Dacier et la décide à entre-

prendre, à partir du texte grec, une version qui soit fidèle à l’original. Fruit d’au moins quinze années de travail, son

Iliade paraît en 1711. L’Odyssée suit en 1716. Chaque ouvrage est précédé d’une substantielle préface et contient

d’abondantes remarques sur la mythologie, l’histoire et la géographie, la traduction littérale et de nombreuses réfé-

rences à la littérature grecque et latine et à la Bible. Le texte grec est absent. Saluée comme un chef-d’œuvre,

l’Iliade vaut à la traductrice un concert de louanges, mais va la projeter dans une flamboyante polémique qu’elle

déclenche sans l’avoir voulue : la Querelle d’Homère, ultime rebondissement de la Querelle des Anciens et des

Modernes. – Est. 40/80

INDE / CEYLAN

41 HAAFNER (J.). Voyages dans la péninsule occidentale de l’Inde et dans l’île de Ceilan.

Traduits du

hollandois. T. 1 : Voyage de Madras par Tranquebar a Ceilan ; t. 2 : Voyage fait par terre le long des cotes d’Orixa

et de Coromandel. Avec cinq planches. Paris, Arthus-Bertrand, 1811, 2 vol. 8°, XII-374 p. + 2 catalogues de l’édi-

teur, et X-512 p., 5 planches h. t. dont 3 dépliantes, demi-veau brun de l’époque, dos lisses (qq. minimes accrocs et

bruniss., dos du 2

e

vol. lég. éclaici, coins écrasés). Bon ex. – Est. 100/150

42 JEAN

DE

SELVE. – Tractatus de beneficio.

Perspicacissimi iuris utrius lumini ac monarche domini Joannis

de Selva Tractatus de beneficio : Cum lumariis ante unamquamq[ue] questione accomodatis: copiosoq[ue] Reper-

torio numeris distincto : quo que quisq[ue] scire cupierit eidem occurrant facilius… Lyon, Apud Scipionem et

fratres de Gabiano, 1539 (date donnée au colophon, f. CCXCv° : 17 mai 1539), CCXC-[18] f., page de titre enca-

drée, marque typographique, plein veau brun (dos restauré avec une reliure du 18

e

, coins abîmés, plats avec petits

fleurons dorés dans les angles et petit dauphin couronné doré frappé au centre des plats peut-être postérieurement,

mouillure au coin infér. externe de plusieurs feuillets, ex-libris ms. daté de 1693 au titre, page de titre restaurée au

papier collant, qq. annotations anciennes). Jean de Selve (1475-1529) est un magistrat et diplomate français. Il fut

reçu conseiller au Parlement de Paris le 3 décembre 1511 au lieu de Pierre Gouffier. François I

er

l’honora de sa

confiance comme il est prouvé par les lettres de ce monarque au nombre de plus de cent cinquante. Il lui donna en

1514 les provisions de la place de premier président au Parlement de Bordeaux le 25 mai 1515. La 1

re

édit. date de

1505. Une recherche rapide nous a fait retrouver seulement 4 ex. (Paris, Ste-Geneviève ; Coïmbra, Univ. ; Madrid,

BN et Salamanque, Univ.). – Est. 150/200

43 Jésuites. – [GRIFFET (Henri)]. Mémoire concernant l’institut,

la doctrine et l’établissement des Jésuites en

France ; Nouvelle édition, plus ample, plus fidelle et plus correcte. Rennes, Nicolas-Paul Vatar, 1762, in-12, [4]-

424-155-1 blanche-59-1 blanche p. (dernier feuillet en double), plein veau brun de l’époque, dos à nerfs décorés

(bas du mors arrière fendu avec petits manques, coiffe infér. arasée, signets collés aux parties du livre en partie

déchirés). Ex-libris imprimé du 18

e

s. : « Ad Bibliothecam Jeidendorfensis Ord. Servorum B.M.V. ». Bon ex. Henri

Griffet, né à Moulins en 1698, mort en 1771 à Bruxelles où il vivait depuis la suppression de la Compagnie de

Jésus, à laquelle il appartenait, a donné une édition avec additions de l’« Histoire de France » du P. Daniel, 1756. Il

est aussi l’auteur d’un bon « Traité des différentes sortes de preuves qui servent à établir la vérité historique »,

1769. – Est. 25/50

45 Jésuites. – Raccolta di varie scriturre,

e documenti sugli affari presenti dei PP. Gesuiti. Lugano, 1761, A spese

di Giuseppe Bettinelli di Venezia, in-12, 316 p., 1 planche dépliante.

Suivi de :

Dunto del processo, e sentenzia del

S. Officio contra il Gesuita Gabriele Malagrida colla sentenz della Camera di Supplicazione, e colla relazione del di

lui supplicio. Tradotta par la prima volta dal Pertoghese. Lisboa, Antonio Rodriguez Galhardo, 1761, in-12, IV-55-

1 blanche.

Suivi de :

Relazione della condamna, ed esecuzione del Gesuita Gabriele Malagrida dall’ abate Platel

scritta ad un vescovo di Francia. Tradata dal Francese in Italiano. Lisboa, Michele Rodriguez, 1761, in-12, 29-3

blanches p.

Suivi de :

Lettre de l’abbé Platel à un évêque de France, au sujet de l’exécution de Gabriel Malagrida

Jésuite [...]. Sans lieu ni édit. ni date [1761], in-12, 28 p.

Suivi de :

Copia autentica della sentenza, e processo

emanati dal Tribunale di Giustizia stabilito da su maesta fedelissima contra i congiurati, che commisere l’assassinio

contra la Real sua persona nelle notte de’ 3 Settembre 1758. Lisbonne, sans édit., 1759, in-12, 40 p. Ensemble un

vol. relié en plein vélin de l’époque, dos lisse orné aux petits fers (qq. accrocs). Curieux ensemble en grande partie

consacré à l’assassinat de Gabriel Malagrida (né à Menaggio, Italie en 1689 et mort étranglé puis brûlé à Lisbonne

le 21 septembre 1761), prêtre jésuite italien, missionnaire au Brésil et prédicateur de renom. Il fut exécuté par le

marquis de Pombal après un procès inique./

Relazione breve della republica,

che i religiosi Gesuiti delle provincie