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128. POMME André (1756-1852).

Délégué par la Convention auprès de l’Armée des Côtes de

Cherbourg. Lettre manuscrite signée

Pomme l’américain,

sur

papier à en-tête en partie imprimé et surmonté d’un bonnet

phrygien et de l’inscription

« Au nom du peuple français »,

adressée au citoyen du directoire du District à Carentan,

Havre, 1

er

Messidor de l’An II, 1 page ½ , in-4°, pliures et

petites déchirures, mais bon état général.

300/500 €

« J’ai reçu, Citoyen, votre lettre du 27Prairial 2

ème

que j’ai fait passer par le

courrier de ce jour au Général (illisible) à Caen, afin qu’il prenne les informations

qu’il croira nécessaire. Soyez fermes, surveillez sans cesse, opposez à la malveillance

barrière insurmontable, et surtout découvrez ces monstres qui cherchent à

rassembler les débris du fanatisme pour produire de nouveaux désordres. - P.S : je

vous remets cy joint une lettre qui me paraît suspecte. Vous la déposerez au comité

de surveillance de votre commue où en cas de besoin on la trouvera. »

129. PÉRARD Charles (1760-1833).

Député du Maine-et-Loire à la Convention Nationale.

L.A.S.

Pérard

adressée à la Commission des Cinq du Comité de

Salut Public et de Sûreté Générale, datée du 24 Vendémiaire de

l’An IV, Le Mans, par laquelle Pérard donne des précisions sur

sa mission dans la Sarthe, 3 ½ pages, in-folio, pliures et traces

d’humidité mais bon état général.

100/120 €

130. RIOU François-Marie-Joseph (1765-1811).

Député du Finistère à la Convention, président de l’Assemblée

Nationale du 20 janvier au 18 février 1797 et baron d’Empire.

Pièce manuscrite signée

Riou

sur papier à en-tête en partie

imprimé de la République Française et surmonté de l’inscription

« 

MORT AUX TYRANS »

, datée du Primidi 11 Messidor

de l’An II, Grenelle, et adressée à la Commission des Armes,

Salpêtres, Poudres et Missions de la République, 1 page, in-4°.

Pliures, traces d’humidités mais bon état général.

120/150 €

« On a envoyé, Citoyen, des voitures à Grenelle pour enlever trente-neuf milliers

de poudre, et les transporter à l’isle et à la ferme. L’escorte de gendarmes qui

devait les conduire n’a paru dit-on qu’un moment ici le fait est qu’elle n’y est pas

dans ce moment, et que cette poudre ferait partie sans escorte si je ne lui avois

donné la seule dont je peux disposer. Le gendarme d’ordonnance près de moi. Je

vous prie, Citoyen, de faire tous vos efforts pour que cela n‘arrive plus une autre

fois. Salut et Fraternité ! ».

131. SAINT-GEORGES Chevalier de (1724-1799).

Lettre manuscrite signée

St Georges

adressée à Monsieur le

Président, sans date, 1 page 3/4, in-4°, petites déchirures,

mais bon état général.

100/150 €

« Monsieur le président, St George dont le patriotisme est reconnu depuis la

révolution, et d’après la conduite qu’il a tenu à Lille en Flandre où il a résidé

pendant deux ans et où il a commandé une compagnie de garde nationale qu’il

n’a quitté que pour servir en qualité d’aide de camp volontaire de messieurs

Duscou et Miaczinsky, la quelle conjointement avec tous les citoyens répondront

de son patriotisme, a accepté le commandement des Hussards du Midi, désirant

de s’immortaliser par sa valeur et son patriotisme pour sa liberté, ne pouvant

prouver son zèle et assurer ses succès qu’avec un corps épuré et approuvé par

les différentes sections dont il chéri le civisme, espère être secondé par elles

en voulant bien approuver ses enrôlements qu’il aura d’honneur de leur adresser

successivement… ».

Référence : cette lettre est présente dans l’ouvrage « The Black Mozart : Le

chevalier de Saint-Georges », par Walter E. Smith.

132. TOPSENT Jean-Nicolas (1755-1816).

Délégué de la Convention auprès de l’Armée des Côtes

de Brest. L.A.S.

J. N. Topsent

sur papier à en-tête en

partie imprimé et surmonté d’une Marianne entourée de

l’inscription

« Liberté, Unité, Humanité, Egalité, Fraternité,

Justice »,

Lorient, 1

er

Thermidor de l’An III, 1 page, in-4°,

pliures, bon état général.

120/150 €

« Au département du Finistère, je vous adresse, Citoyens, l’importante Victoire

que la République vient de remporter à Quiberon. Instruisez en vos citoyens,

encouragez leur patriotisme, l’armée catholique, apostolique et loyale de Bretagne

est en notre pouvoir, comme vous le verrez sur l’extrait de la lettre du Général que

je vous remets ci-joint. Salut et fraternité. »

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