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« J’ai reçu hier, citoyen sénateur, votre lettre du 12 de ce mois, qui m’a

rendu pour ainsi dire a la vie. Depuis quelques jours la nouvelle d’une permission

d’exportation en hollande de 200,000 quintaux et d’un ordre d’extraction pour

l’intérieur de pareille quantité, s’était de nouveau répandue ici, et me causait

les plus vives alarmes. Je ne saurais trop vous remercier pour ce pays ci, et pour

la république en général, d’avoir pris a cœur avec autant de zèle, de combattre

ou vous êtes, comme je le fais ici, les auteurs et complices de ce plan désastreux.

J’ai lieu de croire, ou il ne faut croire a rien, a la véracité des rapports que

je vous ai faits, j’ai tiré mes renseignements, … du Cn V. ancien négociant

en bled, ne faisant plus ce commerce depuis plusieurs années, mais qui m’avait

été indiqué par tout le monde comme le plus instruit dans cette partie, même par

ceux qui n’avaient sur les points de faits une autre opinion : mais ? d’un autre

citoyen fort considéré et donc je pouvais d’autant mieux suspecter les ? dans cette

affaire, qu’il aurait intérêt a voir s’établir une exportation quelconque, … d’après

ces rapports …, que, de manière ou d’autre, il partagerait les bénéfices de

l’entreprise. L’avis de ce citoyen, sur tous les points de doctrine et de faits, a

été exactement le même, dans tous les détails, et par les mêmes ?, que celui de

V. quoique je les ai consulté séparément, le même jour, a l’insu l’un de l’autre

et sans qu’ils aient pu se concerter. Une de ses conférences a eu lieu en présence

du directeur des douanes Gruyer, et ? avec lui, car ils étaient d’abord d’avis très

différent. Le directeur semblait croire a une ? plus grande richesse en ?, même

dans ce département. V.? m’a paru l’avoir convaincu comme moi. Je n’ai fait

depuis que ? dans l’opinion que je vous ai exprimée, j’en ai écrit directement au

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er

Consul. Il ? de toute espèce de doute, que toute exportation pour la hollande,

sera de fait pour l’Angleterre. La communication a ce que tout le monde ? et

l’Angleterre ? de la plus profonde paix, et il y a un si grand bénéfice. On peut tirer

d’ici, sans ?, pour l’intérieur, …se faire ? environ 50,000 quintaux. …au’au delà

de cette quantité, si le prix des marchés envahi par une hausse trop considérable,

ou trop rapide. Mais, de grâce, veillez a ce qu’on ne supprimé pas ? il y a tant

de bénéfices a partir en hollande, et de hollande en Angleterre qu’il se trouverait

de quoi solder une armée de …. Je continuerai d’entretenir correspondance avec

vous sur cet objet puisque … Croiriez-vous que je n’ai pas encore reçu une seule

lettre, un seul billet du ministre de ? relativement a cet objet … a cette partie

si importante de ses attributions et des …. Si vous n’oubliez pas ?de m’en parler

l’avant-veille de mon départ, je ? provoqué une conférence ? avec le 1

er

consul, et

j’ignorerais encore, comme si j’étais encore bourgeois de Paris, ce ? vous faire, en

cette partie, et ce que je vais faire. Ce ? comme plainte, que je vous ? ce faire, mais

comme simple récit, et anecdote …… ».

113. FABRE D’EGLANTINE Philippe (1755-1794).

Membre de la Convention, acteur et dramaturge. Pièce

manuscrite signée

Fabre D’Eglantine,

avec vignettes au lavis,

composées et exécutées par l’auteur, Ode adressée à Turgot

(1727-1781), ancien contrôleur général des finances, sous

Louis XVI. On y joint la version imprimée du texte de cette

épître, 1 page, in-4°, pliures, légères traces d’humidité, bon

état.

400/600 €

114. FAURE Guillaume-Stanislas (1765-1826).

Député de la Seine-Inférieure à la Convention. L.A.S.

Faure

adressée au président du Comité de Salut Public, Maison

Montjoin, 1er Thermidor de l’An II, 2 pages, in-4°. Lettre

portée avec inscription manuscrite du destinataire au dos du

document 

«  au président du comité de salut public à Paris »

,

trace de cachet de cire rouge et tampon du Comité de Salut

Public daté du 3 thermidor. Humidité et déchirures mais bon

état général.

200/250 €

Voir illustration page 48.

«  Président, mon fils est arrêté : il avait cependant la confiance de la convention,

puisqu’elle l’avait nommé accusateur public du tribunal révolutionnaire. […]

Cet office de substitut de Robespierre et de Dupart du Tertre, il l’avait obtenu de

la confiance des électeurs de Paris. Depuis ces mêmes électeurs l’avait nommé dans

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