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95. SAUCE Jean-Baptiste (1755-825).

Procureur de la Commune de Varenne. L.A.S.

Sauce

adressée

à M. Manne..., procureur du district de Clermont, datée du

10 juillet 1791, Varennes, 1 page, in-4°, par laquelle il lui

demande de bien vouloir adresser à M. Martinel des mandats

pour une somme de 325 livres et 14 sols et de débiter du

même mandat une partie de cette somme pour M. Fournel

afin de s’acquitter de ses dettes, pliures, petits manques mais

bon état.

100/120 €

96. TRONCHET François-Denis (1726-1801).

Avocat de Louis XVI, sénateur sous l’Empire, préparateur

du « Code Napoléon ». L.A.S.

Tronchet

sur papier à en-tête

en partie imprimé au nom du Sénateur Tronchet, adressée

au citoyen Le Sanois, membre du corps législatif, datée du

mercredi 3 frimaire de l’an XI, 1 page ½, in-4°, pliures mais

bon état.

150/200 €

Lettre dans laquelle il demande à son interlocuteur la date de son retour à Paris,

et où il lui apprend que le Consul a décidé de tenir le conseil d’Etat à Saint-Cloud

en vue d’y rédiger le code civil.

97. AUBRY François (1750-1799).

Député à la Convention durant la Révolution, maire de Nîmes

et membre du Conseil des Cinq-Cents. Pièce autographe

signée

Aubry

et contresignée par Gillet

,

adressée aux citoyens de

la section des Gravilliers, 5

ème

jour du Pluviôse de l’An III, sur

papier à en-tête en partie imprimé du Comité de Salut Public

de la section de la Guerre, surmonté d’une Marianne entourée

de l’inscription

République Française, Egalité

 , 2 pages, in-folio,

taches d’encre, bon état.

120/150 €

« Citoyen, Tant que votre égarement n’a pas eu le caractère ? qui depuis longtemps

dirigent votre crédulité et vos actions, on a pu tolérer vos écarts ; mais depuis que

l’on est parvenu à vous corrompre à un tel point que vous avez ouvertement

méconnu la confiance et le respect due à la représentation Nationale : Depuis que

dans vos cœurs, le désir et la vengeance a pris la place de cette honorable patience

qui vous caractérisait depuis que vous n’avez pas craint de faire entendre des

cris séditieux dans vos dans vos quartiers, et même jusque dans le sein de la

représentation Nationale, on a pu voir en vous au moins momentanément que

des ennemis de la Patrie. Sans doute il en est parmi vous, et nous aimons à

croire que c’est le plus grand nombre qui n’ont pas du partager d’aussi coupables

actions. Mais notre devoir que nous trouvons tout entier dans la justice, veut que

toutes nos mesures de salut public ne comprennent aucune exception ; c’est au

temps et à l’opinion à les faire, et c’est le retour sur vous-mêmes, Citoyens, qui

peut seul les tourner à votre avantage. En attendant, vous êtes sommés au nom

de la loi de faire conduire dans le jour par vos ? seulement vos canons et caissons

devant le Palais National et de les laisser sous la garde de la force armée qui s’y

trouvera. Si la présente sommation n’est pas exécutée aujourd’huy à sept heures

du soir au plus tard, il sera pris à votre égard toutes les mesures de force et de

sévérité que votre désobéissance aura provoquées… Le représentant du peuple

chargé de la direction de la force armée de Paris et de la 17

e

Division »

98. BARRAS Paul, vicomte de (1755-1829).

Député à la Convention durant la Révolution, puis Président

du Directoire de 1795 à 1799. L.A.S. de Barras, adressée

à Monsieur Charles Monneron (1735-1799), intendant

général de Pondichéry, Paris, 6 avril 1787, 1 page, in-4°,

légères déchirures, mais bon état général.

600/800 €

« J’ai reçu Monsieur la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, et si je

n’ai pas répondu aussitôt, c’est que j’attendais des fonds qui devaient me rentrer le

premier de ce mois et qui ont retardé. On me fait espérer que cela ne sera pas long,

au reste j’ai une créance sur Saint Domingue que je vais réaliser ici pour remplir

sur le champ mes engagements avec vous. J’ai l’honneur d’être avec des sentiments

distingués, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. »

99. BENTABOLE Pierre-Louis (1753-1798).

Avocat, député à la Convention, puis membre des Cinq-

Cents, il vota la mort du roi. L.A.S.

Bentabole

datée du 4

Fructidor de l’an V, Paris, adressée au citoyen Chabot, député

d’Eure-et-Loir, dans laquelle il lui fait part de son empathie

dans le malheur qui le touche, 2 pages, in-4°. Lettre portée

avec inscription manuscrite du destinataire au dos du

document et comportant un cachet de cire rouge. Pliures,

traces d’humidité et déchirure mais bon état.

100/120 €

« Je partage bien clairement le chagrin que vous cause la perte d’un frère dont

vous étiez l’ami et qui était généralement estimé, il est des malheurs contre

lesquels on ne peut opposer que la fermeté de caractère que vous possédez […].

Nous comptons toujours allez à la Bazoche avant la fin de la belle saison […].

Salut et fraternité ».

100. BESSON Alexandre (1758-1826).

Délégué de la Convention durant la Révolution et Membre

du Conseil des Cinq-cents en tant que représentant du

Doubs. L.A.S.

Besson,

sur papier à en-tête en partie imprimé

et surmonté d’une Marianne et de l’inscription « Union des

Peuples » et « Liberté – Egalité », adressée au représentant de

la 1

ère

division de Bordeaux, 8 Messidor de l’An III, 1 page,

in-4°, pliures et rousseurs, mais bon état général.

120/150 €

« S’il est de l’intérêt de la République de récompenser le courage de ses défenseurs,

j’ai cru qu’il était de mon devoir de vous faire connaître un brave militaire assez

recommandé par ses actions, pour rendre tous mes éloges inutiles. J’estime qu’en

lui procurant de l’avancement, on remplirait les vües de la convention nationale

qui se fait un Devoir D’honorer et de récompenser le mérite. »

101. BOURBOTTE Pierre (1763-1795).

Député de l’Yonne à la Convention, il vota la mort du roi et

périt sur l’échafaud le 21 mai 1795. Pièce manuscrite signée

Bourbotte

sur papier à en-tête en partie imprimé « Au nom du

peuple français », surmonté d’une Marianne et comportant

un cachet de cire rouge au dos du document, datée du 29

Fructidor de l’an II, Crevel, 2 pages, in-2°. Décret original de

la Convention portant sur la création d’un tribunal criminel au

sein de l’armée de la Moselle. Mouillures et petites déchirures

mais bon état.

400/600 €

« Voulant organiser les deux sections du tribunal criminel militaire, attaché à

l’Armée de la Moselle, d’après les dispositions de la loi du 3 pluviôse dernier,

arrête ce qui suit : Art- 1

er

Les citoyens Poncelet, Rousselot, Duclaire, Lajonne et

MM formeront la première section du tribunal. Le premier remplira les fonctions

de président, le second celles de vice-président, le troisième celle d’accusateur

militaire, le quatrième celle de substitut et le cinquième celle de greffier […] ».