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l’insurrection, il n’est point de danger qu’il n’ait courus et ce n’est que par …
de prodige qu’il sauvra sa vie. Echapé des mains des rebelles, il a erré avec son
intéressante famille d’aziles en aziles et il n’est retourné qu’à la pacification dans
sa maison qu’il a trouvée en cendre ; et tout ce qu’il avait dans le monde, dévasté,
perdu. Comment voulez-vous, citoyen ministre, que le malheureux père de famille
qui a peine peut aujourd’hui subsister de son travail, payer une somme de 10000
livres, lorsqu’il se trouve ruiné et …; lorsque la cause unique de sa ruine et son
patriotisme dabord et ensuitte la force majeure d’une guerre civille dont rien dans
le monde n’égale les fureurs et les ravages. Vous etes trop juste et trop humain,
pour ne pas prendre en considération la pétition de ce bon et malheureux citoyen.
Je vous répette encore, qu’il lui est de toute impossibilité d’éxécuter l’arresté de …
centrale du dept de la vendée. Salut et fraternité »
119. ICHON Pierre-Louis (1749-1836).
Député du Gers à la Convention, il vota la mort du roi, et
siégea sur le banc des Montagnards. L.A.S.
Ichon,
sur papier à
en-tête en partie imprimé de l’armée de l’Ouest et surmonté
de l’inscription
« Liberté, Egalité ou la Mort »,
adressée à
Guffroy, représentant du peuple et membre du comité de
sureté générale, Paris, 18 Pluviôse de l’An II, 1 page, in-4°,
pliures mais bon état général.
120/150 €
« Vu la demande que tu me fais au nom du comité, citoyen collègue, au sujet du
citoyen Egron mon secrétaire, voici ma réponse. Je ne connais le citoyen Egron
que depuis qu’il est auprès de moi – Gombeau, rédacteur du bulletin de la
Convention, me l’a présenté comme un excellent patriote – il ne m’a pas trompé
– c’est un bon sans culotte, plein de probité, tout à la chose publique ; je le crois
d’une fortune très médiocre. Salut et fraternité ».
120. ISORE Jacques (1758-1839).
Député de l’Oise à la Convention, chargé de la surveillance
de l’approvisionnement de Paris en blé et farine. L.A.S.
Isoré
sur papier à en-tête en partie imprimé de la Convention
Nationale, datée du 21 Germinal de l’An II, Paris, adressée
à l’administration des subsistances de Paris, 1 page, in-2°.
Lettre portée avec inscription manuscrite du destinataire au
dos du document et traces de cachet de cire rouge. Pliures,
déchirures mais bon état.
200/250 €
« Je vous envoie, citoyen, une lettre de Chartres qui m’annonce qu’il y’a un sac
de farine dans les magasins de Paris qui contient moitié farine et moitié chaux,
empressez-vous de faire des recherches à ce sujet, mon absence à Paris en cause
que vous n’avez pas été averti plus tôt, j’en suis fâché mais que faire, je ne peux
pas être partout à la fois. Rendez-moi compte des précautions que vous avez prises
sur ce délit. Salut et fraternité ».
121. KERSAINT Guy, comte de (1742-1793).
Député de Seine-et-Oise qui donna sa démission la veille
de l’exécution de Louis XVI par une lettre restée célèbre, et
qui le conduisit à la mort. Pièce autographe signée
Kersaint
adressée à Monsieur Orlande, 1 page, in-4°, dans laquelle
il lui demande de faire expédier deux copies du manuscrit
qu’il lui a transmis. Pliures, bon état. On y joint une notice
biographique sur Kersaint de la main de Beauchesne, 1 page,
in-2°.
100/120 €
« Voici le manuscrit […]. Je vous prie de donner les pièces qui y etoient jointes
[…] soit chez le graveur ou à l’imprimerie […]. Je prie Mr Orlande de vouloir
bien refaire expédier deux copies du texte au département […] pour être remis à
l’assemblée nationale […] ».
122. LAURENT Claude Hilaire (1741-1801).
Député du Bas-Rhin à la Convention, il vota la mort du roi.
L.A.S.
Laurent
sur papier à en-tête en partie imprimé de la
République Française et comportant un cachet de cire rouge
au bas du document, datée du 24 Frimaire de l’An II, Arras,
adressée au payeur général du département du Pas-de-Calais, 1
page, in-4°. Déchirures mais bon état.
200/300 €
« Nous représentants du peuple, envoyés près l’armée du nord requérons le payeur
général du dept. du pas de Calais de payer au citoyen … la somme de dix mille
trente-quatre livres qu’il a employée à l’achat de chevaux de prisonniers et de
déserteurs autrichiens […] ».
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