102. BOURGUIGNON-DUMOLARDClaude (1760-1829).
Secrétaire général du Comité de Sureté Générale, Ministre
de la Police. Pièce autographe signée
Bourguignon
adressée au
Collègue Paul, 1 page, in-12°. Déchirure, humidité mais bon
état général.
150/200 €
« Je prie le grave Collègue Paul de me donner s’il lui plaît la … de la loi qui porte
que les députés … continuant leurs travaux jusqu’à ce que la direction leur est
notifié pour installation. Salut et fraternité ».
« Veuillez s’il vous plaît me porter le feuilleton ».
103. BOURGUIGNON-DUMOLARDClaude (1760-1829).
Secrétaire général du Comité de Sureté Générale, Ministre
de la Police. Pièce manuscrite signée
Bourguignon
sur papier
à en-tête en partie imprimé de la Police Générale de la
République Française et surmonté de l’inscription « Liberté,
Egalité », datée du 12 Thermidor de l’an VII, Paris, adressée à
l’Administration Centrale de la Seine, 1 page ½, in-4°. Traces
d’humidité, pliures mais bon état général.
300/500 €
« Le nommé Savouret, instituteur rue de la Clef, n°6 et 7, m’ont dénoncé de
nouveaux, Citoyens, comme fanatisant les élèves confiés à ses soins en recevant
chez lui des Prêtres insermentés pour y dire la messe. Vos prédécesseurs, à qui
ces hommes avait été également dénoncé, présent le 14 germinal dernier, furent
arrêtés portant interdiction de son pensionnat mais l’ex-Ministre de l’intérieur
(françois de neuf chateau) en suspendit l’exécution. Je vous invite donc à prendre
des renseignements précis sur la conduite politique du commandant XXX, et, dans
le cas où vous obtiendriez l’exactitude de la désobéissance aux Lois, à exécuter sans
délai les dispositions de l’arrêté du 4 Germinal dernier ».
104. BOURSAULT Jean-François, ditMalherbe (1752-1842).
Député à la Convention durant la Révolution. L.A.S.
Boursault
représentant du peuple
adressée au citoyen Dupin, adjoint du
Ministre de la Guerre, 5 Brumaire de l’An II, 2 pages ½, in-folio,
pliures et rousseurs.
120/150 €
« Citoien, Forcé de me rendre sans délai dans les départements du Finistère du
Morbihan & pour remplir la mission dont la Convention Nationale ma honoré
il ne m’a pas été possible de suivre aupres du ministre l’installation du Cn
Carnette Relativement à l’entretien et à la cession que je lui ai faite de mes
2000 cheveaux d’artillerie. Je suis parti avec la certitude d’avoir satisfait a toutes
les clauses de mes engagements, de n’avoir jamais eu ? à la nation, et de savoir
mes 2000 cheveaux en activité aux armées. Mon associé, ci devant vous remetra
cette lettre pour solliciter auprès de vous et du ministre 1°. les 120 000 livres
qui, au terme du decret lui reviennent pour l’entretien des cheveaux et chartiers
dans le courant des deux dernieres 15aines d’8bre. Somme que le Cn Spouville de
la trésorerie vous certifiera etre due. L’aprouvement des comptes, par le ? sur des
proces verbeaux de revue définitives, et ce depuis le 20 mars jusqu’au 1 8bre,
aura ? lieu. Si cela ? se peut faire avant mon retour a Paris. Le Cn Carnuette ne
negligera rien. Patriote ?, homme intelligent d’une probité sévère, aussi proche
parent que sincer ami du montagnard francastel, Carnette, dois à ses titres avoir
votre confiance et celle du ministre, et je n’hésite pas a engager pour lui ma
responsabilité. La mission dont je suis chargé va me metre en relation avec le
ministre et je m’applaudis d’avance d’agir de concert pour remplir les vues de la
Convention Nationale. Si vous avez quelques avis a me donner a ce sujet, je les
receverai a Rennes. Salut et fraternité »
105. CLAUZEL Jean-Baptiste (1746-1803).
Député de l’Ariège à la Convention, il vota la mort du roi et
siégea sur le banc des Montagnards. L.A.S.
Clauzel
sur papier
à en-tête en partie imprimé et surmonté d’une Marianne,
adressée aux administrateurs du département des Pyrénées
orientales, Perpignan, 5 Fructidor de l’An III, 1 page, in-4°.
Lettre portée avec inscription manuscrite du destinataire au dos
du document
« aux administrateurs du département des Pyrénées
orientales à Perpignan »
et comportant des traces de cachet de cire
rouge. Pliures, petit manque mais bon état général.
120/150 €
« La Loy du 28 prairial Citoyen relative à l’organisation des gardes nationales
De la République a-t-elle été exécutée dans votre arrondissement ? je vouys invite
à m’en rendre compte auplustot & a me faire connaître Les administrations des
Districts qui pourraient ou pourraient se trouver des communes qui n’auraient
pas mis cette Loy à exécution. C’est ici un objet essentiel que vous voudrez bien
ne pas perdre de vue ».
106. CASSANYES Joseph (1758-1843).
Député des Pyrénées-Orientales à la Convention Nationale,
il vota la mort du roi. L.A.S.
Cassanÿes
sur papier à en-tête
en partie imprimé et surmonté de l’inscription « Liberté,
Egalité » comportant un tampon rouge du Comité de Salut
Public, datée du 4 Nivôse de l’an III, Grenoble, et adressée
au C.S.P., 1 page, in-2°. Pièce dans laquelle Cassanyes rend
des comptes suite à un arrêté qu’il a pris. Traces d’humidité et
pliures mais bon état.
200/300 €
« J’apprends citoyens collègues que vous avez suspendu l’exécution de mon arrêté
portant réintégration du citoyen Brunet capitaine de gendarmerie en résidence à
Vienne et que vous attendez mon rapport à ce sujet. Je n’ai aucun rapport à faire
voici les motifs qui m’avoient déterminé à prendre mon arrêté. Brunet avoit été
mis en arrestation, son affaire est portée par devant votre collègue Gauthier, il en
connoit et le mis en liberté […] ».
107. COCHON DE L’APPARENT Charles (1750-1815).
Membre de la Convention, Ministre de la police, Sénateur.
L.A.S.
Cochon,
sur papier à en-tête en partie imprimé et
surmonté d’une Marianne entourée de l’inscription
« Liberté,
Egalité »,
adressée à Monsieur Levéque, Poitier, 10 Floréal de
l’An II, 1 page, in-4°, pliures, rousseurs, bon état général. On
y joint une gravure représentant son portrait par Jules Porreau
et la copie manuscrite d’une lettre datée du 20 mars 1793
adressée au ministre de la Guerre, le citoyen Beurnoville.
80/100 €
« J’ai reçu avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 9 de ce
mois. … par aperçu qui y était joint, des dépenses à faire en ce moment à L’église
cathédrale ainsi que celui des dépenses qu’exagérer chaque année La ….. Dans
cette église, je vais communiquer le tout à mon collègue des deux Sèvres afin qu’il
puisse le mettre sous les yeux du conseil général de son département, j’aurai soin
de présenter toutes vos demandes au conseil général du Département de la Vienne
et ne négligerai rien pour l’engager à les accueillir favorablement. Je m’estimerai
heureux si je puis contribuer à vous procurer les moyens de donner au culte la
pompe et la décence convenable, et si dans cette circonstance comme en toute autre
je puis faire quelque chose qui vous soit personnellement agréable. Après, je vous
prie, Monsieur Levéque, l’assurance de mon sincère et respectueux attachement ».
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