- 41 -
90. LAMETH Charles de (1757-1832).
Membre de l’Assemblée Législative et de la chambre des
représentants. L.A.S.
Le Ch
er
de Lameth
datée du 3 juillet 1780,
Besançon, 1 page, in-4°, petites pliures mais bon état. On y joint
une courte notice biographique sur le chevalier de Lameth par
Beauchesne, ainsi qu’une gravure représentant le duel à l’épée entre
Castries et Lameth le 12 novembre 1790.
100/120 €
Lettre dans laquelle il demande à un de ses amis de lui faire une avance de 1280
livres pour un de ses frères.
91. MILLET DE MUREAU Louis-Marie Destouff,
baron de (1756-1825). Général de brigade puis ministre de
la Guerre en 1799.
L.A.S.
Millet-Mureau
sur papier à en-tête en partie imprimé
des grandes armes du 1
er
Empire, et adressée à Chaulaire,
géographe, datée du 3 avril 1807, 1 page, in-4°, pliures et
traces d’humidité mais bon état. On y joint un portrait gravé
de Millet de Mureau.
100/120 €
Voir illustration page 42.
Lettre dans laquelle il lui demande de lui faire parvenir un exemplaire de son
Atlas de la partie méridionale de l’Europe.
92. PACHE Jean-Nicolas (1746-1823).
Ministre de la guerre et maire de Paris sous la Terreur.
L.A.S.
Pache
adressée au ministre de l’intérieur et datée du 2
septembre de l’an II, Paris, 2 pages, in-4°, bon état.
100/150 €
Dans laquelle il lui transmet la demande provenant du district de Melun
d’obtenir 200 hommes dont moitié d’infanterie et moitié de cavalerie.
93. PRÉCY Louis-François Perrin, comte de (1742-1820).
Commandant en chef des insurgés de Lyon pendant le siège
de la ville en 1793. Lettre signée
Le Cte de Précy
adressée
au chancelier de France Dambray, datée du 25 juin 1816,
Marigny, 1 page ½, in-folio, pliures et petites déchirures
mais bon état. On y joint un portrait gravé du compte de
Précy, ainsi qu’une
Notice historique sur l’exhumation du corps
du lieutenant-général comte de Précy
, Imprimerie de Rusand,
Lyon, 1822, 40 pp., broché, s’ouvrant sur une gravure
représentant le monument religieux élevé aux Broteaux à la
mémoire des victimes du siège de Lyon, traces d’humidité
mais bon état.
150/200 €
Lettre dans laquelle il demande une place à la cour royale de Lyon pour son
neveu ; en tête de cette lettre se trouve une note autographe de Dambray relatant
qu’il est difficile de débuter dans la magistrature par une place à la cour royale.
94. SANTERRE Antoine-Joseph (1752-1809).
Général de la Garde Nationale en 1793, vint chercher Louis
XVI au Temple pour le conduire à l’échafaud. L.A.S.
Santerre,
adressée à son ami Alexandre, 10 Ventôse de l’An X, 1 page,
in-4°, léger manque au bas du document et rousseurs, mais
bon état général. On y joint du même auteur deux copies
manuscrites, de la main du vicomte Alcide de Beauchesne.
200/300 €
« Mon ami ; j’ai reçu avant-hier le plaisir de la tienne, de suite j’ai marqué au
brave ami Coustard, que je n’irai point à Gennevilliers, puisque tu n’y venais pas
avec moi ; que nous différions ce plaisir. Par la tienne tu me marque que tu auras
la bonté de penser à mon fils. Je pense qu’il serait nécessaire, que tu fasses usage
du certificat, que je te joins. Je présente mon respect à ta chère épouse le baiser
amical à tous tes petits enfants. Tout à toi, sans réserve. » - « Gien le 23 Pluviôse
l’an deux, Santerre Général divisionnaire au citoyen Guépard commandant
temporaire à Orléans, Citoyen, j’ai reçu la lettre en date du 19, Je ne doutais
point de ton exactitude à exécuter les ordres du ministre et des agents supérieurs,
l’exactitude que tu y mets, me confirme dans l’opinion que j’ai de toi, et te fais
mes remerciements. Je suis fâché que le 7eme régiment de chasseurs nous quitte, ce
sont de si braves citoyens que j’étai flatté d’être avec eux. Tu ne m’as pas donné des
détails de l’affaire des trois officiers incarcérés ; dis-moi, je te prie où en est cette
affaire à laquelle je prends le plus grand intérêt. Salut et fraternité. » - « Citoyen
Ministre, Je n’ai point de connaissance des remontés que vous avez ordonnez pour
la cavalerie de l’école militaire, ce que je sais c’est que le Capitaine Lacour, le
lieutenant Darnaud et quarante-deux hommes conduisent 113 chevaux du haras
du pais près argentan, à Chalon. Ils ne peuvent aller vous arguait, en route ils ont
avancé ce qu’ils ont pu, il leur manque trois cents livres ; il sera même nécessaire
que leur paye leur soit remise à Chalon. Je prie le citoyen Lefevre parle de leur
faire payer cette somme, elle n’entre pas dans les 400 … de mille livres. Le 31
X
bu
1792 l’an 1
er
. »
87
94