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141. LOUIS XVI, roi de France.

Important ensemble de documents historiques et notes

biographiques, composé de quarante copies manuscrites

retranscrites par le vicomte Alcide de Beauchesne établies

sur les documents originaux de l’époque, dont : «

Le Rapport

fait à la commune sur la seconde translation de Louis Capet

à la convention nationale, du 27 décembre 1792, An I de la

République Française

 » ; «

Le procès-verbal des opérations faites

au Temple le 15 décembre 1792, par les commissaires nommés

par les commissions des vingt-un

» ; «

Le procès-verbal de la séance

de la Convention Nationale du lundi 3 décembre 1792 

» : par

lequel la Convention décrète que Louis XVI sera jugé par

elle ;

« L’arrêté de la commune du 7 décembre 

» ; «

La séance de

la Convention Nationale du 22 décembre 1792

 » ; « 

Le procès-

verbal de la séance de la Convention Nationale du 15 décembre

1792 » ; « Le compte rendu par Manuel au Temple » ; « Le

décret du 11 décembre, dans le conseil général de la commune » ;

« Etat des armes enlevées aux prisonniers de Temple, après la

visite opérée le 7 décembre 1792 » ; « Le procès-verbal de la

séance de la Convention Nationale du 17 décembre 1892 » ;

« Ordre pour la marche et l’escorte de Louis Capet, depuis le

Temple jusqu’à la Convention nationale » ; etc…

Format in-folio, bon état.

300/500 €

«  Jamais journée ne s’est passé avec autant de calme que celle d’hier ; cependant

cette tranquillité a pensé être bien sinistre. Lorsque Louis XVI passait sur le

boulevard, il n’était escorté que d’un petit nombre de cavaliers qui s’avançaient

à grands pas dans une espèce de désordre. Les citoyens de garde au poste placé

sur le boulevard conçurent quelques défiances ; les soupçons devinrent bientôt

des craintes ; la marche désordonnée du cortège ressemblait à une fuite. On crut

que Louis XVI échappait à la surveillance de ses gardes. Des canons étaient déjà

braqués pour prévenir l’évasion qu’on soupçonnait […]. » Après la lecture de

ce procès-verbal qui n’a point paru assez détaillé à plusieurs membres ni aux

tribunes dont la muette avidité n’était pas satisfaites, le secrétaire-greffier à

continuer d’abondance. « Mon récit sera court. Arrivés au Temple, le maire,

le procureur de la commune, quelques commissaires de service, le commandant

général et moi, nous sommes montés à la tour. On a vérifié à l’instant au

prisonnier qu’il eut à se transporter à la Convention ; Louis est descendu sur le

champ : il était alors neuf heure et demi […] ». « Le 15 décembre 1792, l’an

premier de la république française, en exécution du décret de la Convention

Nationale d’aujourd’hui, nous Jean Borie, Charles-Eléonore Dufriche-Valaré,

Joseph-Clément Poullain-Grandpré et Charles Cochon, députés à la Convention

Nationale, commissaires concernés par la commission des vingt-un, nous

sommes transportés à trois heures et demie après-midi au Temple accompagnés

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