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20.

Jules BOUVAL

(1867-1911) organiste et compositeur. 6 manuscrits musicaux autographes (3 incomplets), dont

3 signés, 1900-1905 et .d. ; 24 pages in-fol. avec ratures et corrections.

250/300

Mélodies publiées chez Leduc en 1901-1902.

Élégie

, poésie de Rureberg, traduite du finlandais par Alexandre Dumas père,

signé, « Paris 18 septembre 1900 » (5 p.) ;

Le Sommeil

, poésie d’Uhland [traduite de l’allemand par X. Marmier] (4 p.) ;

Au

pays des guitares

, [poésie d’Henri Passeriau], 2 versions fragmentaires dont une signée, « Paris 6 8

bre

1900 » et « 3 avril 1901 »

(6 p. dont 2 au dos d’autres manuscrits) ;

Le Soir

, [poésie de X. Marmier], signé, « 10 avril 1901 » (3 p. dont 2 au dos d’autres

manuscrits) ;

Le Gai Printemps

[poésie d’Henri Passeriau] (2 p., incomplet). On joint un fragment de « 4

e

acte » en italien.

21.

Philoxène BOYER

(1825-1867) écrivain, ami de Baudelaire et Nerval. 4 L.A.S., 1851-1852 et s.d., à Alfred

Asseline ; 6 pages in-8, adresses.

200/250

24 mai 1851

. « Il se passe demain

chez M. Théodore de Banville poète lyrique, rue des Petites Écuries n° 59, à onze heures de

la matinée

une soulerie française offerte à la suite d’un pari […] L’appartement sera décoré d’un exemplaire de Pâques fleuries.

Plouvier, Charles et Victor, Henri Murger, Lambert Thiboust et autres êtres en chanteront les antiennes sur le rhythme des

Noces de Lucinde »…

[Mai 1852]

. Deux lettres au sujet d’une représentation de

Moïse

à l’Opéra, pour laquelle il a obtenu une

loge ; puis : « On ne joue pas Moïse, mais Le Juif errant. Ce sont toujours des Hébreux »… – « J’ai reçu ta lettre, et j’ai pleuré.

[…] Tu souffres encore, toi qui as tant souffert ! C’est donc vrai qu’il faut vivre dans l’orage.

Hier encore tu te vantais de l’expérience acquise et de poitrine préservée. […] Mais moi aussi

j’ai le deuil dans le cœur ! Moi aussi je l’aime, cette belle enfant blonde qui ne me marchande

pas ses sourires ! Moi aussi je m’y plais sous ces grands ombrages, conseillers de paix et de

bonne santé. […] Je fuis vers l’autre monde, emportant ton souvenir et demandant au bon

Dieu qu’il te donne les amours qui ne finissent plus ! » On joint une invitation en partie

imprimée (12 juin 1851) pour un dîner d’adieu au restaurant des Frères provençaux.

22.

Philoxène BOYER

. 12 L.A.S., à divers ; 18 pages in-8 ou in-12, quelques adresses.

250/300

À Léon Gozlan (2) l’invitant à son mariage et à un dîner ; à Sarah Félix, sœur de Rachel,

la conviant à un souper après le spectacle ; à un directeur de théâtre demandant des loges

pour lui et pour Banville ; à M. de Sasonoff, lui envoyant son feuilleton : « j’ai tâché d’être

très amusant, très Parisien, un peu hâbleur » ; à un ami, déclinant une invitation à déjeuner,

car il est débordé : « Banville, Arthur, Schiller, la Société des Gens de Lettres »… ; au sujet de

la souscription pour ses leçons de littérature, etc.

On joint un poème autographe signé, Après le bain, 23 juin 1866 (demi-page in-8, 2

quatrains) ; une photographie de Boyer par Carjat dédicacée à M. O. Choux (6 x 10 cm) ; et

une carte d’entrée signée pour son

Cours de littérature

sur Shakespeare (1859-1860).

23.

Pierre BRISSON

(1896-1964) journaliste et écrivain. 3 manuscrits autographes (2 signés, un incomplet de la

fin), [1929-1933] ; 26 pages in-fol., avec ratures et corrections.

250/300

Critiques dramatiques.

Sur la pièce

Marius

de Marcel Pagnol, créée le 9 avril 1929 au Théâtre de Paris (3 p., la fin manque) : « La nouvelle pièce de

M. Pagnol était attendue avec la plus vive curiosité et avec une sympathie toute chaleureuse et prête aux ovations. […] Je vous

dirai tout de suite hélas ! que ce

Marius

m’a fort déçu »…

Sur

L’Eau fraîche

de Pierre Drieu La Rochelle, créée le 20 mai 1931 à la Comédie des Champs-Élysées, mise en scène par

Louis Jouvet (10 p.) : « Je ne crois pas qu’après ce premier essai théâtral M. Drieu doive renoncer à écrire des romans. […] Son

démon dramatique est évidemment un démon très littéraire. [...] Peu de comédies m’ont donné l’impression aussi nette du

dialogue d’homme de lettres. C’est le contraire de la dramaturgie de visionnaire [….]. Dans aucune de leurs paroles, dans aucun

de leurs gestes, les personnages ne se libèrent de l’auteur »…

De Maurice Chevalier à Lilian Gish en passant par quelques spectacles New-Yorkais

, [1933] (12 p.). Chronique d’un voyage

à New-York : « En quelques nuits j’ai pu voir à New York deux comédies blanches, une comédie noire, trois films, une revue

Music-hall, sans compter les cabarets, clubs et dancings où les chorus girls prennent l’importance d’une institution nationale et

où les négresses mamelues en satin blanc tirent du plus profond de leurs poitrines des romances de phonographe »… Il a ainsi

vu dernier film de Maurice Chevalier

(

Bedtime Story

), qui était dans le même bateau que lui pour la traversée de l’Atlantique,

« en chair et en os à bord de

l’Île de France

. […] J’ai constaté à Broadway la solidité de son règne. Toutes les femmes, entre

quatorze et soixante ans, subissent son charme et lui demeurent acquises »…

24.

Aristide BRUANT

(1851-1925) chansonnier. 2 L.A.S., dont un avec poème autographe signé, Château de

Courtenay 1896-1901 ; 2 pages et demie in-8 à son adresse, enveloppe.

250/300

12 avril 1896

, à M. Simond. Envoi pour

L’Écho

du « monologue »

J’men fous

(3 huitains) : « Dans l’temps je faisais d’la

politique / Et j’étalais mes opinions / Ej’criais Viv’ la République ! »...

14 juillet 1901,

à Joseph-Ferdinand Bernard. Il serait

heureux de recevoir ses volumes : « Je les apprécierai mieux dans ma solitude, et si j’ai un moment, plus tard, j’irai en causer

avec vous »...

On joint une carte postale a.s. de Paulus à M. Lepelletier (1888).

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