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directeur de
L’Artiste.
Son éditeur lui aura probablement envoyé deux chapitres de son
Manuscrit vert
: « Mais le caractère
de mon
Vétéran poète
ne s’y trouve pas complété. J’ai une scène qui le termine et qui représenté par le crayon de Charlet sera
d’un bel effet »...
Fontenay mardi [septembre 1833]
, à son éditeur Charles Gosselin : « Vous aviez promis de publier une
édition de
Résignée
, l’écrit est signé, vous savez votre engagement ; ainsi il est juste qu’en attendant l’accomplissement de votre
parole vous m’avanciez de l’argent dont j’ai besoin (500 f) pour faire un
petit chez moi
commode et agréable où je me plaise »...
Mercredi [décembre 1833]
, à M. d’Épagny, à propos d’un scandale autour de ses poésies : « Le brouhaha peut naître et je ne
suis homme de conviction, mais non pas de scandale. Je ne veux pas compromettre l’idée que j’ai le malheur de représenter ;
je crois trop à son avenir pour la mêler à de petits intérêts d’amour propre. Je suis un homme plus grave et plus posé qu’on
ne pense »...
[5 mars 1834]
, à Philippe Busoni. « Il ne m’appartient pas de juger les critiques ingénieuses que vous avez faites
de
Résignée
dans
Le Temps
. [...] Ce dont je vous remercie sincèrement c’est d’avoir parlé avec gravité des idées graves que j’ai
émises ; elles sont bien vaguement esquissées : mais je crois trop à l’influence, à l’avenir de ma doctrine pour la compromettre
avant le temps »...
Jeudi matin [1834]
, à Mme Cournaud, envoyant
Les Pleurs
de Marceline Desbordes-Valmore, « bien que
la poésie en soit détendue, un peu énervée : mais il y a du charme et des accents vrais dans ces
Pleurs
poétiques »...
Mardi matin,
à M. Millot. Il a entrepris une « œuvre difficile » et « ouvert une large porte à la calomnie. On m’accuse déjà de ne point penser
ce que j’écris. C’est à faire pitié. Si je pouvais réunir mes dépréciateurs, je leur dirais mes veilles, ma solitude, mes études, mes
anxiétés et enfin le rationalisme senti de ma foi : mais je ne prétends pas à l’honneur dangereux d’être chef de secte »...
On joint sa plaquette
Épitre à Casimir Delavigne, sur ses ouvrages
(Paris, impr. de L.-T. Cellot, 1823).
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Georges DUHAMEL
(1884-1966). Manuscrit autographe signé,
Élégie au mois de février
, et 3 L.A.S., 1919 ;
1 page in-fol., et 4 pages in-4 ou in-12.
200/300
Manuscrit mis au net de ce poème de 28 vers, ayant servi à l’impression :
« Si l’hiver découragé
Se desserre comme une main,
Pourrai-je aujourd’hui rassembler
Les raisons d’être résolu ? »...
Dans ses lettres écrites de Valmondois, en juillet 1919, Duhamel évoque des épreuves, demande à voir « le bois qui doit orner
ce poème », envoie des pages pour le n° 2 de
Feuillets d’art
, et recommande que le graveur abandonne « la tache verte trop
dépourvue d’échos dans le reste de l’image »...
On joint la plaquette imprimée de l’
Élégie au mois de février
, illustrée d’un bois de Llano Florez (Paris, Picart, coll. « Un
poème une image », achevé d’imprimer le 3 août 1919), un des 25 exemplaires hors commerce (n° VII), signé par l’auteur à la
fin du poème.
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