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25.
[
Jean CAILLETEAU de LASSURANCE
(1690-1755) architecte, protégé de la marquise de Pompadour.] P.S. par
Louis XV (secrétaire), contresignée par Phelypeaux et visée par Arnauld de Pomponne, Versailles 30 avril 1751 ;
et P.S. par Paul-Hippolyte de Beauvillier duc de Saint-Aignan et le généalogiste Nicolas-Pascal Clairambault,
Paris 5 mai 1751 ; vélin in-plano (petite découpe dans le bas) ; et cahier de 8 pages in-fol. sur vélin liées d’un ruban
bleu, soigneusement calligraphié avec armoiries peintes et sceaux aux armes sou papier.
800/1 000
Preuves de noblesse de l’architecte favori de Mme de Pompadour.
Commission pour le recevoir chevalier dans l’ordre de Saint-Michel,
le Roi rappelant les lettres de noblesse accordées l’année précédente
à son « Architecte ordinaire, et notre Controlleur des Batimens de
Marly »…
Preuves de noblesse, âge et religion vérifiées par le duc de Saint-
Aignan et Clairambault pour la réception dans l’ordre de Saint-Michel,
rappelant les termes des lettres de noblesse données par le Roi en
octobre 1750 : « Le mérite et les talens dont il a donné des marques
à Sa Majesté dans l’art de l’Architecture, l’ont fait juger digne des
témoignages de sa satisfaction, et de son estime; et les services de
Pierre Cailleteaux de Lassurance son père, sembloient devoir preparer
son fils aux preuves qu’Elle veut lui donner de son affection, qu’il a
continué de mériter de plus en plus par ses services, en imitant ceux
de son père Architecte et Controlleur de ses Batimens au Departement
de S
t
Germain en Laye, qui a servi pendant plus de 50 années en cette
qualité ; ledit S
r
de Lassurance son fils, luy ayant succédé dans ce même
Departement en 1724. Sa Majesté le plaça à Marly en 1737, en qualité
de Controlleur de ses Bâtimens, et le nomma son Architecte ordinaire
après le deceds du S
r
de Cotte Controlleur des Batimens de son Château
de Fontainebleau, et son Architecte ordinaire. Plus de 40 années de
service de la part dudit S
r
de Lassurance, son zèle, son assiduité, son
désintéressement dans toutes les opérations qu’Elle luy a confiées, et
sa capacité reconnue, l’ont déterminé à luy accorder […] des preuves
de sa satisfaction, qui puissent exciter dans son Royaume l’émulation
qu’Elle désire y entretenir pour faire fleurir les beaux arts » En tête
sont peintes les armoiries de l’architecte : un écu d’azur à trois cailles
d’or, posées deux et une, cet écu timbré d’un casque de profil, orné de ses
lambrequins d’or et d’azur.
26.
Emmanuel Poiré, dit CARAN D’ACHE
(1858-1909) dessinateur et
caricaturiste. Dessin original au crayon noir ; 11,3 x 9,4 cm, monté sur
carton.
200/250
Dessin d’un attelage tirant une diligence,menée par un homme chevauchant
l’un des chevaux de tête. On a monté au dessous une L.A.S. de Théophile
Gautier fils (1836-1904) à Caran d’Ache : « Nous mettrions le texte sur 3
colonnes, et tout tiendrait facilement dans les quatre pages. Tâchez de venir
voir M. Valadon mardi ou mercredi »...
On joint une lithographie d’Horace Vernet.
27.
Anne-Claude de Tubières, comte de CAYLUS
(1692-1765) archéologue, graveur et écrivain. L.S., Paris 6 avril
1764, à M. de Bréquigny de l’Académie royale des belles lettres, à Londres ; 1 page in-4, adresse (petite déchirure
par bris de cachet).
200/250
« Je vous suis très obligé, mon cher confrère, d’avoir pensé à moi, mais par raport à cette espece de peinture il y a plus de
deux ans que j’en ai publié le procédé ; il est même imprimé dans un petit ouvrage que je donnai dans le tems. Le produit en
est le même que ce que vous avés la bonté de me mander »... Il le remercie également pour l’intérêt qu’il porte à sa santé : « Je
garde le lit et je ne sais quand j’en sortirai mais cela va beaucoup mieux. Je ferai vos commissions auprès de Mr de Guignes et
d’Auville »...