12
37.
Eugénie Lecomte, Mme Georges COCTEAU
(1855-1943) mère de Jean Cocteau. Recueil musical de mélodies
imprimés, et d’un air manuscrit ; in-fol. relié demi-basane verte, au chiffre E. L. en lettres gothiques dorées sur le
plat sup. (rel. usagée).
200/300
Recueil de mélodies, signé par Eugénie Lecomte sur la page de garde.
Six Mélodies religieuses
de L. van Beethoven (S.
Richault) ; airs de Mozart, Auber, Donizetti, Grisar, Halévy, Haydn, Verdi.
38.
Jean COCTEAU
(1889-1963). P.S. avec apostille autographe « Vu et approuvé Jean Cocteau », cosignée par Jacques
Renaud, Paris 14 décembre 1908 ; 2 pages in-4 sur papier timbré.
300/400
Traité pour l’adaptation dramatique du
P
ortrait
de
D
orian
G
ray
[Cocteau et Jacques Renaud feront l’adaptation sous
le titre
Le Portrait surnaturel de Dorian Gray
, « pièce fantastique en quatre actes et cinq tableaux » ; elle ne sera éditée
qu’en 1978, et jouée qu’en 2011]. M. Carrington, ayant-droit du roman d’Oscar Wilde, « donne à MM. G. [
sic
] Cocteau &
J. Renaud, l’autorisation pleine et entière et exclusive de tirer de ce roman une pièce Française portant le même titre, & de la
faire représenter en tous pays », les droits étant partagés, un tiers à chacun, et de même, ceux de toute traduction de la pièce,
déduction faite de la part des traducteurs. « Dans le cas où MM. G. Cocteau & J. Renaud n’auraient pas placé leur adaptation
dans un théâtre d’ordre de Paris, dans un délai de Deux années
: à partir de ce jour ; la présente autorisation deviendrait nulle
et non avenue de plein droit »...
39.
Henri DECAISNE
(1799-1852) peintre. 2 L.A.S. de lui, et 44 L.A.S. à lui adressées, vers 1832-1844.
250/300
Henri Decaisne (2, dont une pour réclamer les
Girondins
à D’Ortigue, l’autre pour offrir au baron de Trémont des
autographes). Théodore Aligny (3), Jules Bastide, Philippe de Carpegna, P. Champy, François-Claude Chaucheprat, Ferdinand
Denis, Charles Desains, Joséphine Duclos, Thérésia Dugua (2), Jean-Claude Fauchery (2), Adèle Faure-Beaulieu, la baronne
Frossard (3), Valentine de Laborde-Delessert, le comte de Lamarre, Céleste Pensotti, François-Édouard Picot, Louis Tiberghien,
Jules Valentin, Charles de Vèze (4), etc.
40.
Claude-François DENECOURT
(1788-1875) forestier, il traça 160 kilomètres de sentiers dans la forêt de
Fontainebleau. L.A.S. « Denecourt dit le Sylvain de la Forêt de Fontainebleau », 2 mars 1859, à Alphonse Duchesne,
rédacteur du Figaro ; 4 pages et demie in-8.
400/500
Il le remercie d’avoir pris sa défense dans la querelle qui l’oppose à Champfleury à propos des sentiers de Fontainebleau :
« Que M. Champfleury, dis-je, déblatère tant qu’il voudra sur tout cela, libre à lui de le faire […] Mais quand, pour assaisonner
sa bouffonne diatribe, il vient y mêler des allusions par lesquelles il me prête un caractère et des sentiments peu dignes et des
faits et des actions entachés d’ignominie tels par exemple lorsqu’il qualifie de braconniers et de vauriens les honnêtes ouvriers
que j’employais […] il me transforme en accusé traqué, poursuivi et condamné pour ces méfaits. » Champfleury s’attaque aussi
à sa vie privée avec une malveillance manifeste. « Vous avez jugé et flétri vous-même cette diatribe comme elle le mérite ». Et
pour le remercier, le forestier propose à Duchesne la découverte de sites pittoresque de la forêt de Fontainebleau qu’il a rendus
accessibles ; il le prie d’accepter « pour vous donner un avant-goût de
ma chère forêt
, un exemplaire de la dernière édition de
mon guide »…
41.
Robert DESNOS
(1900-1945). Poème autographe, «
Petit oiseau deviendra bleu
»… ; 1 page in-4. 1 200/1 500
Beau poème de 16 vers en hommage au peintre Félix Labisse (1905-1982), reproduit sur l’invitation pour
Quelque gouaches
de Labisse
(juillet 1941).
« Petit oiseau deviendra bleu,
Pourvu que l’on crève la vitre et la toile,
Bleu comme la lessive et bleu comme les yeux,
Bleu comme l’ardoise et le ciel sans étoile. […]
Et Labisse a construit son ciel et sa maison ».
On joint une L.A.S. de Youki Desnos à Louis Parrot, 12 août 1945, le remerciant pour son article sur Desnos dans
Les
Lettres françaises
: « Il m’a été droit au cœur. C’est une très précieuse chose pour moi que tous ces témoignages d’amitié. Il me
semble ainsi que Robert n’est pas tout à fait mort »…
42.
DIVERS
. 4 L.A.S., 4 cartes de visite et 1 L.S.
80/100
François Coppée (recommandant Auguste Dorchain), Georges et Marie-Jeanne Courteline, Édouard Herriot (2), Paul
Hervieu (en faveur de la veuve de Catulle Mendès), Louis Jouvet, Simone Maurois, Clément Vautel (réplique à un critique
d’art). On joint 3 photographies (Lacordaire, F. de Lesseps, A. et S. Maurois).
43.
Gustave DROUINEAU
(1798-1878) romancier, poète et auteur dramatique. 8 L.A.S., 1831-[1834] et s.d., à
divers ; 17 pages in-8, quelques adresses.
400/500
Belle correspondance littéraire, et sur la création de sa secte le néo-christianisme.
Paris 8 février 1831
, aux
membres de la Commission des récompenses nationales, envoi d’une note biographique.
Samedi [vers 1832]
, à Ricourt,