20
51.
Reynaldo HAHN
. L.A.S., [16 mars 1896], à Méry
l
aurent
; 1 page in-12, adresse (télégramme).
200/250
« Au nom de mon père, je vous remercie de tout cœur, Madame, aimable Pomone ; il se délecte à
sucer la clarté
(Stéphane
m
allarmé
) de ces fruits imprévus – et il vous doit un profond plaisir. […] (Je ne vous cache pas que j’ai porté une main indiscrète
sur ces grappes dorées – et je vous jure qu’elles sont incomparablement savoureuses). […] Non, la page tirée de
Sagesse
n’est pas
publiée, elle ne paraîtra qu’avec le reste »…
52.
Reynaldo HAHN
. L.A.S. « Reynaldo », [1897, à Léon
D
auDet
] ; 4 pages in-8.
150/200
Il avertit son ami qu’il a accepté une invitation de son ex-femme Mme Jean
c
harcot
[Léon Daudet avait épousé en 1891 Jeanne
Hugo, la petite-fille du poète, mais en décembre 1894, Jeanne quitte le domicile conjugal et le divorce est prononcé l’année
suivante ; elle se remarie avec l’explorateur
c
harcot
en 1896], « pour entendre une jeune fille à qui elle s’intéressait et qui voulait
débuter sa carrière dans le chant ». Ayant pour diverses raisons refusé plusieurs fois ses invitations répétées, il n’a pas cru devoir
refuser sa proposition de dîner « demain chez elle pour entendre sa protégée. [...] Mais comme j’adore la franchise et que d’un
autre côté je suis un ami fidèle, j’ai tenu à vous en prévenir. La vraie et vieille affection que j’ai pour vous m’en faisait un devoir
[...] J’ignore les sentiments de votre cœur pour celle qui partagea jadis votre vie ; mais quels qu’ils soient j’estime que la correction
amicale me conseillait de vous faire part de mon acceptation à dîner dans une maison où peut-être vous eussiez préféré que je
n’allasse pas, mais où je ne vais pas, du moins,
en cachette
»...
53.
Reynaldo HAHN
.
m
anuscrit musical
autographe signé,
La Nuit
, [1898] ; 4 pages et demie in-fol. 1 200/1 500
B
eau chœur
pour le cycle des douze
Rondels
publié chez Heugel en 1898, rassemblant des mélodies et chœurs sur des poèmes de
Charles d’Orléans, Théodore de Banville et Catulle Mendès.
La Nuit
est l’avant-dernière pièce (XI) des
Rondels
, pour un chœur à
53