18
44.
Henri DUPARC
(1848-1933).
M
anuscrit
musical autographe signé,
L’Invitation au voyage
. Poésie de
Ch. Baudelaire
; titre et 8 pages in-fol.
8 000/10 000
C
hef
-
d
’
œuvre
de
la mélodie
française
.
Cette mélodie, sur un poème des
Fleurs du Mal
de Charles
B
audelaire
: « Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur »..., composée
en 1870, fut publiée chez Baudoux en 1894. Le présent manuscrit ne comporte pas la dédicace à Mme Henri Duparc ; il est signé
sur la page de titre aussi bien qu’à la fin.
Ici en si bémol mineur, à 6/8, la mélodie porte en tête l’indication
Presque lent
; elle compte 88 mesures. Le compositeur a
inscrit plusieurs nuances d’interprétation : « portez la voix », « retenez un peu », « très-articulé », « très-doux », « un peu plus vite »,
« presque sans ralentir », etc.
La première audition en fut donnée à la Société Nationale le 12 décembre 1874 par Maire. Claire Croiza recommandait de
« chanter cette mélodie pleine d’ardeur avec enthousiasme, en sachant ce que c’est que de dire une chose, avec enthousiasme, avec
bonheur, avec une certitude de départ »...
45.
Gabriel FAURÉ
(1845-1924). Carte de visite avec 3 lignes autographes signées, [à la comédienne Julia
B
artet
] ;
petite carte obl. in-24
Gabriel Fauré de l’Institut
.
100/150
« Chère grande amie, permettez-moi en vous remerciant, de vous embrasser de tout un cœur qui vous adore »…
O
n
joint
une carte a.s. de Déodat de
S
éverac
à G. Jean-Aubry (décor du Cœur du moulin, 1910), et une L.A.S. de Walther
S
traram
à Henry Prunières (1924).
46.
Jean FRANÇAIX
(1912-1997).
M
anuscrit
autographe, [mai 1950] ; 2 pages et demie in-4.
100/150
S
ur
son opéra
L
a
M
ain
de
G
loire
, créé au Grand Théâtre de
B
ordeaux
le 7 mai 1950. « Pourquoi ai-je écrit
La Main de Gloire
?
Parce que j’étais excédé de toujours entendre dire que l’art lyrique est un genre faux. Lisant un jour un conte de Gérard de
N
erval
,
aussi peu connu, aussi méconnu que son auteur, je sentis que je tenais enfin l’occasion de relever le défi. [...] j’élaborai au fur et à
mesure que se précisait mon rêve la musique et le livret, l’un progressant par l’autre pas à pas. Je mis fin par ce moyen à la vieille
et irritante rivalité entre les deux entités texte-musique, la transformant d’abord en mariage de raison, puis en mariage d’amour.
Au texte est dévolu la précision de l’action ; à la musique, sa psychologie »... Suit un hommage au metteur en scène, Maurice
J
acquemont
, et une évocation du « bon Gérard »...
C
oupure jointe de l’article, paru dans
La Nouvelle République
de Bordeaux le
6 mai 1950.
47. [
Bernard GAVOTY
(1908-1981) organiste et critique musical]. 15 lettres à lui adressées, la plupart L.A.S., 1954-
1976 et s.d.
100/150
Mlle M.
B
lairval
(2,
professeur de piano de Gavoty), Gabriel
B
ouillon
, Hélène de
C
harme
(
secrétaire de Reynaldo Hahn, 3),
Jean
C
otté
, René
D
umesnil
(2), Clarita de
F
orceville
(
nièce de Reynaldo Hahn, 3), Monique de
L
a
B
ruchollerie
,
Lily
L
askine
et Roland
C
harmy
,
Nela Arthur
R
ubinstein
. On joint une lettre de condoléances de Marie
B
outet
de
M
onvel
à Mme Gavoty.
48.
Alexandre GRETCHANINOFF
(1864-1956) compositeur russe. P.A.S.
musicale
, 1944
; 1 page obl. in-12. 100/150
Deux mesures, marquées
Lento
, dédicacées à Mr Ashley T.
C
ole
et datées New-York 1944.
O
n
joint
2 P.A.S. musicales : extraits des
Saintes Maries de la Mer
par Émile
P
aladilhe
(décembre 1904), et du
Joueur de viole,
Thème du Printemps
par Raoul
L
aparra
.
49.
Reynaldo HAHN
(1875-1947).
Trois jours de vendange
. Poésie de Alphonse Daudet. Musique de Reynaldo Hahn
(Paris, Au Ménestrel, 1893) ; in-fol., couverture illustrée par H. Viollet.
100/150
Partition imprimée (cot. H. et C
ie
7777) de cette mélodie, avec
dédicace
autographe signée : « à Madame Alphonse Daudet.
Hommage de respectueuse affection. Reynaldo Hahn Février 93. »
50.
Reynaldo HAHN
.
Chansons grises
. Poésies de Paul
V
erlaine
. Musique de Reynaldo Hahn (Paris, Au Ménestrel,
Heugel et C
ie
, 1893) ; in-4, couverture illustrée par H. Viollet conservée (un peu réparée), rel. demi-veau rose à coins.
100/150
Édition originale de ce beau cycle de sept mélodies sur des poèmes de Verlaine (cot. 8237. H. et C
ie
7784 (1-7), avec couverture
lithographiée en gris par H. Viollet.