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séquence, paginée 7-12 et achevée (c’est toute la fin de ce chapitre

ii

), les trois premiers paragraphes ont été biffés, suivis de cette

note marginale : « Réserver ce qui suit pour un chapitre spécial sur l’origine de l’énergie ») [Bouquins, p. 683-686] ; une autre

séquence, paginée 12-16 et achevée, reprend en partie ce texte, mais le prolonge (fin du chap.

ii

et début du

iii

, [Bouquins, p. 685-

688]). Une dernière séquence, paginée 7-17 et achevée, présente la totalité du chapitre

iii

, précédé de trois paragraphes du chapitre

précédent décrivant le combat des mères, et les petits montant sur le dos de la mère victorieuse [Bouquins, p. 683, et 686-692].

233.

Guy-Crescent FAGON

(1638-1718) premier médecin de Louis XIV, botaniste et de chimiste, surintendant du Jardin

du Roi. L.A.S., Marly 11 septembre 1701, à un magistrat ; cahier cousu de 5 pages in-4.

1 000/1 200

« La soubmission a laquelle vous avés reduit nostre monstre de chicane et de mauvaise foy, ne vous faict pas moins d’honeur,

que la victoire de l’Hydre. Il vous estoit necessaire d’avoir en main l’autorité absolüe du Roy, pour surmonter ses artifices. Mais

il falloit toute l’integrité, la fermeté, l’esprit, et la capacité, qui vous distinguent si avantageusement des autres magistrats,

pour soustenir cette autorité, et pour me faire ressentir dans cette occasion, pleinement, et dans toute son estendüe, la grace

extraordinaire que le Roy ma faicte, de vous rendre le maistre d’une si fascheuse affaire »... Il en a appris toutes les circonstances

par la lettre du magistrat à M. de

P

ontchartrain

, et et fut « accablé de chagrin, du manege qui a precedé les derniers ordres du

Roy, qui auroit justement rebuté, tout autre moins genereux et moins obligeant que vous ; ce qui m’a engagé a dire au Roy, en

ayant l’honeur de le remercier, que j’estoit encore plus obligé a S.M. de vous avoir adressé ses lettres de cachet que de la grace

qu’elle m’avoit faicte de me les accorder. […] je vous doibs Monsieur, le repos d’une famille, qui ne pouvait jamais esperer par

d’autres voyes. Vous me delivrés d’un chagrin sans fin, qui auroit abregé ma vie et je vous suis principalement obligé, de ce qu’en la

prolongeant, vous me donnés le moyen de faire durer plus longtemps, le respectueux attachement, et la recognoissance infinie »...

234.

Friedrich Ernst Ludwig von FISCHER

(1782-1854) botaniste allemand, directeur du Jardin botanique de Saint-

Pétersbourg. L.A.S., Saint-Pétersbourg 27 janvier/8 février 1825, [à

G

ay

, secrétaire du marquis de Semonville au

Luxembourg] ; 2 pages in-4, en-tête

Jardin Botanique Impérial

.

120/150

Pressé par le départ d’un courrier, il adresse aussi à son ami des lettres pour MM. Desfontaines et Lacroix. « Je suis très-

désappointé sur le compte de mes bons amis hyperboréens de Sibérie ; jusqu’à présent la caravane porte-graines et porte-plantes

n’est encore arrivée [...]. Le pauvre Steven a été sérieusement malade pendant un mois »... Il donne de bonnes nouvelles de ses

crocus et

galanthus plicatus

, et annonce l’envoi d’échantillons des caractères de F. Didot à remettre à l’ambassade, « et nommément

à M

r

de Schröder »...