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100

250.

Isidore GEOFFROY SAINT-HILAIRE

. 4 L.A.S., Paris 1860-1861, à Jean-Bernard-Marie-Alexandre

D

ezos

de

L

a

R

oquette

, ancien consul général, membre de la Commission centrale de la Société de géographie, et de la Société

impériale d’acclimatation ; 12 pages in-8, qqs en-têtes

Société impériale zoologique d’acclimatation

, enveloppes.

200/250

21 novembre 1860

. Il remercie de lui avoir fait connaître M. de

S

aber

qui « a bien voulu me donner plusieurs oiseaux rares, des

œufs précieux et deux quadrupèdes d’un grand intérêt : une espèce toute nouvelle pour nous du genre Lagomys [...] et un bel

écureuil-volant »...

20 avril 1861

. Résumé de deux lettres de

H

umboldt

à son père, [en vue de la

Notice

que son confrère prépare]...

22 avril

. Il signale une lettre en allemand de Humboldt, non copiée...

26 mai

. Il regrette de ne pouvoir accepter son invitation à

se retrouver avec M. et Mme de Saber...

251. [

Louis GÉRARD

(1733-1819) médecin et botaniste provençal, auteur de la

Flora gallo-provincialis

(1761)]. 6 lettres à

lui adressées, la plupart L.A.S., 1767-1808.

300/400

Pierre-Paul

B

ombarde

de

B

eaulieu

, conseiller au Grand Conseil, amateur de botanique, protecteur de Gérard (2, Auxerre avril-

mai 1767, à propos du canal de Provence, mentionnant La Condamine et l’architecte hydraulique Jean-André Floquet). Ferdinand

D

ubois

de

F

osseux

, secrétaire perpétuel de l’Académie royales des belles-lettres d’Arras (8 mars 1787, au sujet de la médaille d’or

décernée à Gérard par l’Académie royale de Médecine). Dr

L

avergne

, médecin à Basse-Terre (demande de correspondance, tel « un

pigmée qui cherche à s’associer avec le geant et le coriphée de la Botanique »). Abbé Cyrille

M

ichel

(Turin 8 mai 1808, indiquant le

prix de la

Flora pedemontana

, et fournissant un extrait des

Mémoires de l’Académie des sciences de Turin

où il pourra voir « ce que

le docteur Bellardi a écrit sur la Suffrenia »...).

M

ottet

, subdélégué de l’intendant de Provence (Paris 26 mai 1768, intéressantes

nouvelles de la Comédie Française et de Lekain, de l’Académie de musique et de

La Vénitienne

, comédie-ballet de Dauvergne).

Louis GÉRARD

 : voir également les n

os

189, 253, 272, 273, 277, 294, 318, 319, 321, 322, 326, 337. [Référence : Octave

Teissier,

Étude biographique sur Louis Gérard, botaniste

… (Toulon, 1859).]

252.

Justin GIROD-CHANTRANS

(1750-1841) militaire et député, naturaliste et agronome.

M

anuscrit

autographe

signé (12 fois), pour ses

Recherches chimiques et microscopiques sur les conferves, les bisses, les trémelles

...

,

Besançon 1794-1800 ; 168 pages petit in-4 en 10 cahiers, la plupart cousus, plus 10 feuilles de

dessins

à la plume

aquarellés dont une planche dépliante.

1 000/1 500

B

eau manuscrit

scientifique

, parfaitement lisible et

illustré de dessins botaniques

soignés, traitant de recherches sur les conferves

et autres plantes aquatiques, bysses, trémelles, et diverses algues ; Girod-Chantrans est un pionnier de la phycologie. Le manuscrit,

d’une écriture soignée et très lisible, signé à 12 reprises, a été rédigé à Besançon de frimaire III à messidor VIII. La narration

très agréable est souvent d’inspiration épistolaire : certaines parties s’adressent à un ami (Lacroix), à la Société philomatique, à

un confrère... Sont décrits des essais microscopiques, des expériences sur l’animalité des conferves, des recherches sur le terrain.

« Tu me demandes depuis longtems, mon cher ami, le résultat des expériences que je t’avois annoncées sur différentes substances,

soi disant cryptogâmes, telles que la

tremella nostoc

, quelques bysses et conferves. Hé bien, il faut te l’avoüer, j’ai beaucoup de

choses commencées là-dessus et rien de fini ! Des voyages et d’autres occuppations m’ont distrait des observations microscopiques,

en sorte que tout ce que je puis faire aujourd’huy, c’est de détacher quelques parcelles de mes notes », qui ont une « connexion

naturelle avec les petits mémoires » qu’il a adressés à la Société philomatique...

253.

Antoine GOUAN

(1733-1821) médecin et botaniste, directeur du Jardin des plantes de Montpellier. 6 L.A.S.,

Montpellier 1764-1789, au botaniste Louis

G

érard

, médecin à Cotignac en Provence ; 10 pages in-4, adresses.

800/1 000

B

elle

correspondance

sur

la

botanique

. [La première lettre est citée dans l’

Étude biographique sur Louis Gérard

d’Octave

Teissier, p. 78].

5 février 1764

. Il parle de son herbier, où il a placé les plantes alpines de Gérard plutôt que celles d’H

aller

, trop mal préparées,

et il propose à Gérard de lui fournir tout ce qui l’intéresse dans son

Hortus monspeliensis

. Puis il lui soumet une « petite querelle

botanique » entre lui-même et

S

éguier

, au sujet d’une arénaire : « Il croit que personne n’en a donné ni figure ni description, je

pense qu’on devroit la rapporter a l’espèce dont vous avés donné la figure, et le nom d’arenaria foliis linearibus erectis subtus

striatis, floribus fastigiatis inæqualiter pedunculatis, p. 405. La figure et la bonne description semblent y convenir infiniment »... Il

aimerait savoir « le sentiment de Mr de

J

ussieu

sur cette plante »...

1

er

octobre 1764

. Il lui a envoyé un paquet de plantes sèches, en

regrettant de n’avoir pu satisfaire tous ses désirs : « Avec le temps j’en séparerai quelques egyptiennes que je vous enverrai »... Il

demande de son côté « quelques-unes des plantes du

Flora gallo provincialis

 », surtout de la classe des renoncules et chicoracées...

16 novembre 1764

. Il écrit au Dr Roustang de Nîmes, pour s’enquérir du paquet destiné à Gérard ; celui envoyé au baron de

L

a

T

our

d

’A

igues

lui est bien parvenu. « Malgré ce petit accident je suis toujours prêt à fouiller mes plantes indigènes pour vous en

fournir »...

10 décembre 1788

. Le fils de Gérard, à Montpellier, trouvera « en moi un ami, ou ennemi déclaré qui vous instruirait de

toute sa vie, selon qu’il se comporterait »... Des étudiants « ont parcouru en juillet le

Mont Ventou

et celle de

Lure

ou

Leure

, m’ont

… / …