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102

apporté de jolies plantes, ils ont herborisé avec M

r

d’A

nthoine

qui leur a dit qu’il allait donner une Flore de Provence, si vous avés

une nouvelle édition, ou un supplément à publier, faites le avant lui »... Il dresse une liste de plantes sèches qu’il désirerait, avec

références à la

Flora

 ; il s’intéresse en particulier à la

vicia lathyroides

, « plante singulière » qui n’a pas paru dans les herbiers depuis

M

agnol

. « Je reçois dans l’instant beaucoup de plantes de la part de

V

illars

avec son 3. tome [de l’

Histoire des plantes de Dauphiné

]

il a diablement multiplié les espèces, transporté, changé, je ne sçais encore s’il aura fait sagement »...

20 mars 1789

. Envoi de

trois plantes : « Vous y avés le lathyrus amphicorpos de notre flore. J’ignore si c’est celui que M

r

d’H

auterive

, ou M

r

B

ernard

ont annoncé ; vous l’avés avec les fruits souterrains et les fruits de la tige qui sont différents »...

19 août 1789

. Commentaire

scientifique sur les plantes sèches que Gérard lui a envoyées (nombreuses variétés de lichen), et demande de quelques nouvelles,

soit sèches soit en graines : « 

sysimbrium

de la S

te

Victoire », « 

Iberis

– n° 2 –

anthemis

n° 6 gravé –

potentilla

n° 8 et sa variété car

les uns la confondent, d’autres la séparent, potentilla n° 11 –

cytisus

n° 5 et 6 », etc. « J’ay le plaisir de voir souvent votre fils, il est

fort appliqué, et fort retiré, deux grandes qualités pour un étudiant »...

O

n

joint

une L.S. d’Auguste

B

roussonet

comme secrétaire perpétuel de la Société royale d’Agriculture, Paris 6 mars 1789, à

Louis Gérard.

254.

Henri GRÉGOIRE

(1750-1831) prêtre, député du clergé du bailliage de Nancy aux États Généraux, évêque

constitutionnel de Blois, conventionnel, il lutta pour l’émancipation des Juifs et l’abolition de l’esclavage. 3 L.A.S.,

Paris 1799-1816, à Charles-Sigisbert

S

onnini de

M

anoncourt

et à André

T

houin

 ; 4 pages in-4 ou in-8, une adresse.

400/500

Paris 1

er

ventose (19 février 1799)

, au citoyen

S

onnini

. « Souvent il m’est bien difficile de determiner à l’avance une reunion,

cependant j’ai la presque certitude de pouvoir vous prendre quartidi prochain vers onze heures pour aller ensemble chez l’estimable

Thouin »... Sonnini a retourné la lettre pour adresser à

T

houin

« ce billet du C

n

Grégoire »...

8 mars 1807

, à son confrère André

T

houin

. Il lui recommande M.

L

attès

, « membre du Grand Sanhedrin, cultivateur venitien »

et « 

israelite agricole

 », qui désire « voir en votre personne un des peres les plus respectables de l’art rural »...

16 septembre 1816

, à

T

houin

. « D’après la conduite de l’Institut envers ceux de ses membres élus par leurs pairs et exilés par l’autorité je ne pense pas

que même un des fondateurs de cette Société puisse se flatter d’y conserver ni crédit ni souvenir, cependant je sais que M

r

Thouin

est doué d’une propension infatigable à obliger ; je ne lui demande rien, je lui indique seulement à Bourbonne les Bains [...] un

cultivateur qui désireroit obtenir du Museum une collection de graines dans tous les genres pour le printems prochain »...

Reproduction page précédente

255.

Charlotte de Fuligny-Damas, marquise de GROLLIER

(1741-1828) peintre, élève de Greuze et Van Spaendonck.

L.A.S., Vaucluse 13 novembre 1785, [au botaniste André

T

houin

]

 ; 3 pages et quart in-4.

250/300

À

propos

de

l

aménagement

de

son

domaine

de

V

aucluse

,

à

L

ainville

près

de

M

eulan

.

Elle attend son frère [l’architecte-paysagiste Gabriel Thouin], qui a bien voulu surveiller l’arrachement des arbres chez les

pépiniéristes : « je veux dédier un arbre à chacun de mes amis, trouvés donc bon que ce soit à vous que je m’addresse pour achetter

et choisir les arbres et arbustes dont je vous envoye la notte et qui ne se trouvent pas dans les pepinieres de l’intendance. Je dédie

un cedre à M

r

le Bailli de

C

russol

, comme le seul arbre incorruptible ; je voudrois en avoir un grand, d’un beau port, et quelque

prix qu’on veuille y mettre je vous prie de m’en procurer un [...]. Permettez moi de vous demander encore la manière de planter

des lierres, je voudrois qu’il y en eut en abondance dans mon temple d’amitié »... En post-scriptum : « Dittes mille choses pour

moi a M

r

S

paendonck

. Je lui dédie les fleurs quil aime »...

256.

Jean-Étienne GUETTARD

(1715-1786) naturaliste, minéralogiste, médecin du duc d’Orléans.

M

anuscrit

autographe

signé, Paris 14 août 1764 ; 3 pages petit in-fol.

400/500

R

apport de

lecture

pour

l

’A

cadémie des

S

ciences

, sur un écrit de M. de

V

ergnes

, médecin de Montpellier résident à Villeneuve-

lès-Avignon, concernant une pierre formée au côté droit du frein de sa langue. L’observation de l’auteur n’est pas unique, et

« ne nous apprend donc pas un fait nouveau » ; on pourrait toutefois la conserver dans l’histoire de l’Académie, et le rapporteur

encourage l’auteur à poursuivre ses recherches sur « l’aérologie des calculs humains »...

O

n

joint

2 P.S. sur vélin : quittances pour une rente viagère ou des gages, 1772-1784.

Ancienne collection Léon

M

uller

.

257.

Jean HERMANN

(1738-1800) médecin et naturaliste, il créa le Musée d’histoire naturelle et le jardin botanique de

Strasbourg. L.A.S. comme professeur à l’École de Santé de Strasbourg, Strasbourg 8 ventose IV (27 février 1796), au

citoyen Dumont [le botaniste Georges

D

umont de

C

ourset

]

, directeur du Bureau de l’envoi des Lois, à Paris ; 3 pages

in-4, adresse (petit trou par bris de cachet).

250/300

B

elle

lettre

sur

ses

travaux

et

les malheurs

de

la

R

évolution

.

Il remercie Dumont de ses deux brochures, remises par

S

pielmann

, et exprime sa sympathie pour tout ce qui lui est arrivé

« durant le règne des méchants », son appréciation de ses observations d’histoire naturelle, et en particulier son respect pour