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98

241.

Étienne

GEOFFROY SAINT-HILAIRE

. L.A.S., Paris 25 juin 1823, au Dr

L

auth

, professeur d’anatomie à

Strasbourg ; 1 page in-4.

200/300

Recommandation de

D

uchateau

, chirurgien de l’hospice militaire d’Arras, qui va se présenter à des examens : « Ce sont les faits

de la science qui nous ont liés : un monstre humain qu’il reçut, qu’il décrivit (t. 8) dans le

Journal

complémentaire

[du Dictionnaire

des sciences médicales]

et qu’il m’abandonna ensuite généreusement. J’ai établi ce monstre sous le nom d’hyperencéphale »...

242.

Étienne

GEOFFROY SAINT-HILAIRE

.

M

anuscrit

autographe,

Sur les monstres à deux corps opposés

membre à membre et différents par le volume et le degré d’organisation ; nommés

Hétéradelphes

, [1826] ;

11 pages et quart in-fol. avec ratures et corrections et un béquet, plus une planche gravée in-fol. avec légendes

autographes.

1 200/1 500

É

tude

de

tératologie

consacrée aux

hétéradelphes

, espèces de frères siamois dont un, moins développé et acéphale, repose

sur le corps de l’autre. Le savant commence par décrire un cas constaté en Chine, connu en Angleterre et en France par un

modèle réduit, et par les descriptions de deux médecins anglais, Livingstone et Pearson, publiées en 1820 et 1825. Il donne les

références bibliographiques, et cite longuement les descriptions du dénommé A-Ka, « personnellement très bien conformé », mais

« monstrueux par l’addition d’un autre individu incomplet ». Tous ces éléments, réunis aux indications fournies par le modèle

réduit, « donnent à la monstruosité chinoise aux deux corps, tout le caractère d’authenticité désirable dans les sciences » ; le savant

rappelle en outre des « faits analogues » décrits antérieurement par Ambroise Paré, Montano, Schenkins, Aldrovande, Montaigne,

Moreau de la Sarthe etc. Il résume aussi la relation par Winslow, dans les

Mémoires

de l’Académie des sciences de 1733, du cas de

conscience posé par la présence d’un second corps accolé à celui d’une fillette mourante : fallait-il administrer l’extrême-onction

aux deux ? Il émet quelques réflexions sur la nouveauté, en physiologie, que représente « cet amalgame dans le même être de deux

conditions organiques de nature et d’âges différents, [...] fusion de deux jumeaux, l’un complet, ayant parcouru tous les degrés

des développemens et l’autre imparfait, frappé et comme arrêté dès son début. Un Hétéradelphe est ainsi la réunion d’un adulte et

d’un embryon, [...] une alliance, où l’un apporte la force et les moyens des hauts degrés de l’organisation et l’autre l’impuissance

et les incapacités d’une ébauche encore mal établie, où l’un donne toujours, et l’autre vit en parasite »... Il termine en évoquant des

cas semblables de chats monstrueux, décrits par Moreau de la Sarthe, Daubenton, et un « important travail » du baron Cuvier... La

planche gravée, légendée par Geoffroy Saint-Hilaire, représente des hétéradelphes (ou détails) : de Chine, de Paré, de Colmar, etc.

Reproduction page précédente

243.

Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE

. L.A.S., 7 janvier 1830, à Monseigneur ; 2 pages et demie in-4 à en-tête

Administration du Muséum d’histoire naturelle, au Jardin du Roi

.

250/300

I

ntéressante

lettre

au

sujet

de

la

chaire

de

zoologie

au

M

uséum

,

après

le

décès

de

L

amarck

(18 décembre 1829).

L’administration du Muséum a demandé la division du professorat de zoologie exercé par Lamarck en deux chaires ; Geoffroy

insiste sur « l’importance du matériel qu’il convient de sauver par une étude de tous les momens », et « le perfectionnement de

la science en elle-même. Le jardin du roi doit être un livre, au courant de la science dans ses étiquettes placées sous les yeux

du public : et il est impossible, physiquement impossible à un seul homme d’embrasser tous les sujets dont M. de

L

amarck

avoit courageusement accepté le dépôt »... Il annonce l’envoi de son allocution sur la tombe de Lamarck, qui explique le travail

considérable assumé par le défunt, et d’un extrait des procès-verbaux qui témoigne que même avant le décès de Lamarck, il en

appelait à cette « innovation ». Il ne fera d’ailleurs de demandes à l’autorité publique « qu’autant qu’elles ont,

non moi pour objet

,

mais de grands intérêts publics »...

244.

Étienne

GEOFFROY SAINT-HILAIRE

. 5 L.A.S. et 1 L.S., Paris 1832-1835, à l’éditeur-libraire Jean-Baptiste

B

aillière

 ; 10 pages et demie formats divers dont une en partie impr., 2 en-têtes

Muséum d’Histoire Naturelle

et

Monument scientifique de G. Cuvier

, la plupart avec adresse.

500/700

29 mai [1832]

. Il propose d’ajouter aux

Fragments biographiques

son discours sur

S

érullas

, qu’il trouvera ce soir dans la

Gazette

médicale

. « Le mot

nature

a paru en 1829 dans l’

Encyclopédie moderne

, ouvrage inconnu des organographes et des naturalistes. [...]

Les morceaux sur

G

oethe

auroient un nouvel intérêt ; j’y joindrois quelques notes très piquantes. Je retoucherois le mot nature »...

5 juin 1832

. Il réclame ses brochures, le libraire n’ayant pas répondu à sa proposition...

21 octobre [1832]

. Après avoir écrit un article

« admirable » sur l’ouvrage de son fils Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, le Genevois David

R

ichard

, propose d’écrire un deuxième

article dans la

Revue encyclopédique

, sur « l’ouvrage sur les monstruosités par M.

S

erres

 »...

10 novembre 1834

. Accusé de réception

d’ouvrages soumis pour concourir à l’érection d’un monument à la mémoire de

C

uvier

, signé par Geoffroy Saint-Hilaire comme

président :

Nouveau système de chimie organique

par Raspail,

Éloge du baron Cuvier

par Pariset.

22 février [1835]

. Plaintes au sujet

de

R

oret

, éditeur de ses

Études progressives d’un naturaliste

. « Le fait est que je porte demain un mémoire éclatant de lucidité sur

ma loi universelle qui doit faire sensation auprès des gens du monde et me procurer là un grand nombre d’amateurs, d’acheteurs »...

22 février 1835

. Arrangements faits pour le placement chez Baillière d’une douzaine d’exemplaires...

245.

Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE

.

M

anuscrit

autographe,

Sur le principe et les caractères de composition

des doubles monstres, hypognathes et cas analogues

, [1837]

; 8 pages et demie in-4 (paginé 1-9, la p. 7 manque)

avec ratures, corrections et béquets.

800/1 000