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92

[XII]

Les Tachytes

(p. 155-170 et [297]). 18 février 1885. « Le genre d’Hyménoptères que j’inscris en tête de ce chapitre n’a pas,

que je sache, bien fait parler de lui jusqu’ici »…

[XIII]

Mylabres et Zonitis

[Fabre ajoutera en tête le nom des

Cérocomes

dans l’édition] (p. 171-192, et [295-296]). 15 mars 1885.

« Tout n’est pas dit sur les Méloïdes, ces étranges parasites dont quelques-uns, Sitaris et Méloès, s’attachent, ainsi que des poux

minuscules, à la toison de divers apiaires pour se faire transporter dans la cellule où ils doivent détruire l’œuf et se nourrir après

de la pâtée du miel »…

[XIV]

Changement de régime

(p. 195-216). 10 avril 1885. « Lorsqu’il formulait son célèbre aphorisme : Dis-moi ce que tu manges

et je te dirai qui tu es, Brillat-Savarin ne se doutait certes pas de l’éclatante confirmation apportée à son dire par le monde

entomologique »…

[XV]

Une piqûre au transformisme

(p. 217-223). « Élever un consommateur de chenilles avec une brochette d’araignées, c’est très

innocent, incapable de compromettre la sécurité de la chose publique, c’est aussi très puéril, je me hâte de le confesser »…

[XVI]

La Ration suivant le sexe

(p. 224-241). 24 avril 1885. « Considérée sous le rapport de la qualité, la nourriture vient de

mettre à nu notre profonde ignorance des origines de l’instinct »…

[XVII]

Les Osmies

(p. 242-264). 29 avril 1885. « Février a de belles journées, indices du renouveau devant lequel vont céder, non

sans lutte, les brutalités de l’hiver »…

[XVIII]

Répartition des Sexes

(p. [269-273]). « L’insecte qui amasse des provisions proportionnées aux besoins de l’œuf qu’il va

pondre, sait par avance le sexe de cet œuf »… Le manuscrit ne donne que le début et quelques développements du chapitre, qui,

comme le suivant [XIX

Le sexe de l’œuf à la disposition de la mère

, absent ici], devait reprendre le texte d’un mémoire scientifique.

[XX]

Permutation de la ponte

(p. [274-295]). « Le sexe de l’œuf est facultatif pour la mère, qui, suivant l’espace, fréquemment

fortuit et non modifiable, dont elle dispose, établit dans telle loge une femelle et dans telle autre un mâle, de façon que les deux

aient une ampleur de demeure conforme à leur inégal développement »…

231.

Jean-Henri FABRE

. L.A.S., Sérignan (Vaucluse) 27 décembre 1891, à son ami Jules

G

aillard

, député d’Orange ;

6 pages in-8.

300/400

L

ongue

lettre

sur

sa

situation

personnelle

et

familiale

.

Il demande conseil, étant « victime de certaines sauvageries de notre code » depuis que, veuf, et ayant à charge un père bientôt

centenaire, il s’est remarié : ses deux filles ont demandé le partage de la succession de leur mère, « la guerre domestique a été

déclarée », et s’il a tenu tête à « cet odieux orage », il a concédé de partager avec elles les revenus de ses publications classiques.

« Est-il vrai que nos codes consacrent cette turpitude de sacrifier la seconde famille à la première [...] ? Est-il vrai que, faute d’un

carré de papier griffonné par un notaire, la cupidité d’un gendre, introduit d’ailleurs dans une famille en dépit de toutes mes

protestations, puisse m’imposer à finir mes jours à l’hôpital ? Que sont donc vos lois, que sont vos codes ? Les Peaux-rouges n’ont

pas de ces horreurs-là »... Et de récapituler ses interrogations sur son patrimoine, ses droits d’auteur, la libre disposition de ses

revenus, tout en soulignant l’énorme travail exigé pour chaque nouvelle édition, non seulement pour corriger les bévues, mais

pour « donner place aux nouvelles idées, au progrès scientifique, aux découvertes ». Son idéal étant une Justice vraiment juste, il

exige pour ses deux familles « la part égale d’un côté, comme de l’autre »...

232.

Jean-Henri FABRE

.

M

anuscrit

autographe,

La Lycose de

Narbone 

; 34 pages in-fol.

500/700

E

nsemble

de

manuscrits

de

travail

pour

ses

S

ouvenirs

entomologiques

consacrés

à

l

araignée

dite

L

ycose

de

N

arbonne

 ; fortement remaniés, ils

constituent une première version qui nourrira quatre chapitres de la fin de

huitième série et du début de la neuvième série des

Souvenirs entomologiques

(Delagrave, 1903 et 1905).

Le premier fragment, intitulé

La Lycose de Narbone

[

sic

], est paginé 1-9

et 11-13 (séquence à laquelle manque la page 10, et la fin) ; il correspond à

la fin du chapitre

xxii

(

L’Épeire fasciée

) et à la première moitié du

xxiii

(

La

Lycose de Narbonne

) de la VIII

e

série [coll. Bouquins, t. II, p. 659-665] ;

Fabre y évoque les nids de la Mésange penduline dans les oseraies du

Rhône, comparés à ceux de l’Épeire puis de la plus ingénieuse Lycose de

Narbonne. Fabre supprimera ce paragraphe dans l’édition : « Pauvre Lycose !

Objet d’effroi pour les novices, il y a longtemps que tu ne m’inspires plus

de répugnance. Je t’admire, au contraire, maintenant que je connais tes

tendresses maternelles. Je te donne l’hospitalité de mes bocaux, je te fournis

un service de Criquets, comme jamais tes chasses ne t’en ont valu d’aussi

somptueux. En dédommagement apprends-nous tes mœurs familiales »...

Les autres fragments sont intitulés en marge

La Lycose de Narbonne. La

Famille

(c’est le titre du chap.

ii

de la IX

e

série), et sont parfois des reprises

du même texte ; ils correspondent à la fin de ce chapitre, mais aussi au

chapitre

iii

(

La Lycose de Narbonne. L’instinct de l’escalade

). Sur une première

… / …