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91

228.

ÉPIDÉMIES

. 14 affiches, la plupart du Parlement de Provence. Aix, Grenoble, Bordeaux 1628-1640 et 1707 ; in-fol.

700/800

B

el

ensemble

d

affiches

sur

les

épidémies

et

la

peste

.

Défense « d’aller aux jeux du Mail », de recevoir des religieux originaires de Languedoc, Dauphiné et Comtat, d’acheter des

marchandises venant de Marseille ou Toulon ; ordre de faire examiner par les médecins et chirurgiens les morts « de maladie

suspecte » (1628). Mesures de sûreté à Aix : suspension des audiences et procès, des leçons et thèses dans les collèges et universités,

blocus de marchandises, ordre aux étrangers et vagabonds de quitter la ville, etc. (juin 1629). Rétablissement du commerce et de la

libre circulation après la peste d’Aix (1630). Injonction aux « gueux & mandiants vallides de sortir de la ville » d’Aix (1637). Ordre

d’établir des lieux de retraite sur le terroir, « & de faire parfumer à leurs depart lesdits lieux » ; purification des marchandises

(Aix 1640)... Mandement du duc de

L

esdiguières

, gouverneur du Dauphiné, interdisant l’entrée de la province aux personnes et

marchandises provenant de Toulon (1664). Mandement de Louis XIV pour prévenir communication de « la maladie contagieuse »

d’Amérique dans les ports français (1707).

Reproduction page 87

229.

ÉPIZOOTIES

. 28 lettres ou pièces, la plupart imprimées, 1741-début XX

e

siècle.

400/500

Arrests du Conseil d’Estat du Roy

(précautions à prendre, prévention de la morve) ;

Extraits des registres de Parlement

(contagion) ;

Arrest de la Cour de Parlement

(la maladie des bêtes à cornes) ; affiches préfectorales : chiens errants, conseils de l’École vétérinaire

de Lyon ;

Instructions pour les cultivateurs et propriétaires des bêtes à corne, chevaux et mulets 

; circulaires administratives ; remèdes

pour les maladies de bêtes à corne et pour la rage ;

Notice à l’usage des pelotons méharistes

(livret dactylographié à en-tête

Afrique

équatoriale française. Territoire du Tchad. Service de l’élevage

). Etc.

230.

Jean-Henri FABRE

(1823-1915) entomologiste et naturaliste.

M

anuscrit

autographe, [

Souvenirs entomologiques

,

3

e

série], Sérignan 1884-1885 ; volume petit in-folio (29 x 19 cm) de papier ligné de 299 pages ([1 f. n.ch.]- 268 pp.

ch., [29 pp. n.ch.], et 62 ff. vierges), reliure registre d’époque demi-suédine verte, plats cart. de papier vert marbré,

coins de vélin vert, étiquette vierge sur le plat sup. (reliure un peu frottée).

5 000/6 000

M

anuscrit

presque

complet

de

la

troisième

série

des

célèbres

S

ouvenirs

entomologiques

, parue chez Delagrave en 1886. Très

soigné, à l’encre noire (et à l’encre violette pour les derniers feuillets non paginés), le manuscrit présente de nombreuses

ratures

et

corrections

, additions marginales ou développements déplacés, et d’

importants

passages

biffés

 ; on relève également de

nombreuses

variantes

avec le texte publié. Rédigé à Sérignan, le manuscrit a été commencé le 2 novembre 1884, et terminé le

29 avril 1885. Plusieurs chapitres sont datés en tête.

La page liminaire porte cette note un peu mélancolique, qui servira de conclusion au livre : « Mes chers insectes dont l’étude m’a

soutenu et continue à me soutenir au milieu de mes plus rudes épreuves, il faut ici, pour aujourd’hui, vous dire adieu. Autour de moi

les rangs s’éclaircissent et les longs espoirs ne sont plus de mon âge. Pourrai-je encore parler de vous ? ». Au verso, notes polémiques

sur le transformisme : « Le transformisme science facile, à la portée de tous, mise en bouteille dans une formule : ceci vient de cela »…

Le manuscrit comprend les chapitres suivants, non numérotés :

[I]

Les Scolies

(p. 1-17). Sérignan 2 novembre 1884. « Si la force devait primer les autres attributs zoologiques, au premier rang,

dans l’ordre des Hyménoptères, domineraient les Scolies »…

[II]

Une consommation périlleuse

(p. 18-32). « Sous le rapport de la forme, l’œuf de la Scolie n’a rien de particulier »…

[III]

La Larve de Cétoine

(p. 55-57, 33-39 et 48-54). Le début de ce chapitre était à l’origine une conclusion ajoutée au chapitre

précédent : « C’est en moyenne une douzaine de jours que dure la période d’alimentation de la Scolie »… Le chapitre, rédigé le

Dimanche 16 novembre, commençait ainsi : « Pour être consommée avec la délicate réserve anatomique qu’impose à la Scolie

la nécessité d’avoir des vivres frais jusqu’à la fin, la larve de Cétoine doit être plongée dans une immobilité complète »… Un

développement du chapitre suivant sera déplacé pour servir de conclusion à ce chapitre.

[IV]

Le Problème des Scolies

(p. 39-47). « Avant d’abandonner la question des vivres, un rapprochement est à faire. Nous savons

déjà que les chasseurs de Coléoptères, les Cerceris, s’adressent exclusivement aux Charançons et aux Bupestres »…

[V]

Les Parasites

(p. 58-71). 7 décembre 1884. « En août et septembre, engageons-nous dans quelque ravin argilo-sablonneux, à

pentes nues et violemment ensoleillées »…

[VI]

Une théorie du parasitisme

(p. 71-82 et 265-268), à l’origine continuation du chapitre précédent, avec un développement

ajouté ultérieurement. « On lui [la Mélecte] reproche cependant d’avoir perdu par défaut d’usage et paresse les outils de travailleur

dont elle était nantie au début, dit-on »…

[VII]

Les Tribulations du Chalicodome

[

de la Maçonne

dans l’édition] (p. 83-98). 25 décembre 1884. « Si le lecteur désirait un

exemple circonstancié d’exploiteurs du bien des autres, de pillards acharnés à la ruine du travailleur, difficilement je trouverais

mieux que les tribulations du Chalicodome des murailles. Certes la maçonne qui bâtit sur les galets est une laborieuse ouvrière »…

[VIII]

Les Anthrax

(p. 99-114). « Je fis connaissance avec les Anthrax en 1855, à l’époque où l’histoire des Méloïdes me faisait

fouiller à Carpentras les hauts talus de l’Anthophore »…

[IX]

Les Leucospis

(p. 115-128). « Visitons en juillet les nids du Chalicidome des murailles en les détachant de leurs galets par la

méthode du choc »…

[X]

Autre Sondeur

[titre primitif biffé :

Un émule des Leucospis

] (p. 129-134). 31 janvier 1885. « Comment s’appelle-t-il donc,

celui-ci, dont je n’ose inscrire le nom en tête du chapitre consacré à son histoire. Il s’appelle

Monodontomerus cupreus

 »…

[XI]

Le Dimorphisme larvaire

(p. 135-154). 4 février 1885. « S’il a donné quelque attention à l’histoire des Anthrax, le lecteur a

dû s’apercevoir que mon récit est incomplet »…

… / …