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89

29 septembre 1830

, à M.

M

olinos

, régisseur du domaine de Rosny. Il envoie les hommes de la Ménagerie chercher les animaux

cédés, suivant la proposition de l’administration du Muséum, contre 1200 francs : « deux kangurous, deux cerfs, un chevrotain, et

une petite panthère »...

11 mai 1834

, à M.

B

aillon

, correspondant du Muséum à Abbeville, le remerciant de tout ce qu’il fait pour

la ménagerie, et notamment de son offre d’un rat d’eau, dont il publiera des observations « comme je l’ai fait pour votre campagnol

des prairies qui a paru dans la 68

e

livraison in-folio de mes

Mammifères

 »... Il part en inspection dans le Midi...

218. [

Charles DARWIN

(1809-1882) naturaliste anglais].

P

hotographie

; 8,7 x 5,6 cm, montée sur bristol au nom du

photographe (10,5 x 6,2 cm).

100/150

Portrait de Darwin assis, les mains jointes, par Ernest

E

dwards

,

20, Baker St. W

.

219. [

Edme-Louis DAUBENTON

(1732-1785) cousin germain et beau-frère de Louis Daubenton dont il fut l’assistant

au Cabinet d’histoire naturelle du Jardin du Roi.] P.S. par

L

ouis

XVI

(secrétaire), contresignée par le baron de

B

reteuil

,

Versailles 14 mai 1786 ; vélin oblong in-fol. en partie impr.

100/120

B

revet

d

une

pension

de

800

livres

en faveur de Marie-Thérèse-Adélaïde Bouttevillain de La Ferté, « veuve du S

r

Edme Louis

Daubenton Garde et Sous Démonstrateur du Cabinet d’histoire naturelle au Jardin Royal ; laquelle pension lui a été accordée sur

le trésor royal sans retenue, par décision de ce jour [...] en considération des services de son mari »...

220.

Pierre-François-Marie-Auguste, baron DEJEAN

(1780-1845) général et pair de France, naturaliste, collectionneur

et spécialiste des coléoptères ; fils du ministre de Napoléon. L.A.S., Paris 20 août 1823, à Louis

C

ompanyo

, docteur

en médecine à Perpignan ; 2 pages et demie in-4, adresse (légère mouillure).

150/200

L

ongue

lettre

sur

ses

recherches

entomologiques

, au futur directeur du Muséum d’histoire naturelle de Perpignan. Il décrit

avec précision le

cebrio gigas

et le

cebrio xanthomerus

, comparant leurs formes et couleurs. Lui-même a rapporté « deux individus »

de la seconde espèce : « Dans la campagne de 1810 en passant avec mon Reg

t

dans un bois d’olivier, après un orage épouvantable,

l’air fut tout à coup rempli de ces cebrio ; ils venaient se poser sur nos chevaux et nos habits. J’en pris donc sans descendre de

cheval [...] une ample provision ; mais une heure après sur le même terrain, je n’en pus pas découvrir un seul »... Il parle aussi du

carabus rutilans

, du

carabus

splendens

et de quelques autres carabes du Sud-Ouest...

221.

René DESFONTAINES

(1750-1833) botaniste et voyageur. 3 L.A.S., Tunis 1783-1784 et s.d., à Pierre-Augustin

G

uys

, conseiller secrétaire du Roi à Marseille ou Paris ; 6 pages et demie in-4 (taches de désinfection aux 2 premières

lettres).

400/500

V

oyage

en

T

unisie

.

Tunis

5 décembre 1783

. Au moment de partir pour le pays des dattes, où il espère recueillir « une riche

moisson de plantes nouvelles », il raconte sa visite aux « ruines de la fameuse

C

arthage

 », décrivant en particulier les vastes

citernes, qui ont résisté au temps, et l’aqueduc, presque entièrement détruit ; « j’ai encore observé ça et là plusieurs lieux

souterrains batis en voûte et de diverse grandeur ; j’ignore à quoi ils étoient destinés. Des Maures en ont choisi quelques-uns pour

domicile »... Il s’est promené un jour entier dans les ruines de cette ville qui fut longtemps la rivale de Rome, « en faisant des

reflections melancholiques sur les vicissitudes et sur le peu de solidité des choses humaines » ; cela lui rappelle Marius, et des vers

latins...

Tunis 10 mai 1784

. Il a dû encore user de la lettre de crédit que Guys lui a accordée ; il a signalé sa dette à l’Académie. On

attend ici des Vénitiens : « des qu’ils auront paru sur les côtes, il ne sera plus possible de s’écarter dans la campagne même avec une

escorte »...

[Paris ?]

. Il lui envoie des plantes grasses en boutures : « elles reprendront facilement, en les mettant à l’ombre et en les

arrosant pendant 4 à 5 jours une ou deux fois dans la journée. Je n’ai pu remplir toute la liste que vous m’avez envoyée, parceque

plusieurs nous manquent et que nous n’avons qu’un ou deux individus des autres [...]. Lorsqu’on fera le partage des graines pour

nos correspondants j’en demandrai à M. Thouin pour vous »...

O

n

joint

3 autres L.A.S. à divers, Paris 1788-1824, dont une à propos d’un don d’oiseaux.

Ancienne collection

G

ourio

de

R

efuge

.

Reproduction page 87

222.

René DESFONTAINES

. 4 L.A.S., Paris 1803-1810, au baron Claude-Joseph

T

rouvé

; 8 pages in-4, une adresse.

400/500

C

orrespondance

amicale

.

13 fructidor XI (31 août 1803)

. Il recommande à son ami, alors préfet de l’Aude, le comte de

S

iracourski

, « polonais qui se rend

dans le midi de la France pour voir cette belle contrée. [...] C’est un ami du général Kosciuszko »...

21 vendémiaire XII (14 octobre

1803)

. À Malmaison, hier, « Madame

B

onaparte

 » l’a reçu, avec

T

houin

, « avec sa bienveillance ordinaire », et « elle a comblé

M. Thouin d’amitiés »... Lui-même vient d’être élu vice-président de la classe des sciences de l’Institut, « et l’année prochaine je

serai president ». Au Muséum, ils ont fait un excellent choix en nommant

L

acépède

Directeur, mais celui-ci a décliné puisque les

fonctions n’étaient pas compatibles avec celles de sénateur, et

F

ourcroy

lui a succédé... Il est question d’une prochaine « descente »

sur les côtes anglaises... Il parle encore du nouveau traducteur de Pline que le baron lui a adressé : « Je l’ai flatté, je l’ai échauffé

… / …