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ALAIN-FOURNIER, Henri Alban Fournier, dit.

Le Grand Meaulnes

.

Paris, Émile-Paul Frères, 1913

.

In-12 [180 x 114 mm] de (4) ff., 366 pp. : demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, non rogné,

tête dorée, couvertures et dos conservés

(Huser)

.

Édition originale.

La date de l’achevé d’imprimer (“9-13”) est du premier tirage : en revanche, la couverture est en

deuxième émission, avec la date “10-13” et le prix de “3fr.50” au dos.

On trouve, au verso du titre, la mention : “Exemplaire tiré spécialement pour l’auteur” et le numéro

102 appliqué au composteur.

Journaliste littéraire puis secrétaire de Claude Casimir-Périer, Alain-Fournier (1886-1914) est un

quasi-inconnu quand paraît son roman. Il n’avait jusqu’alors publié que quelques essais et contes

dans des revues. “

Le Grand Meaulnes

surprit par sa nouveauté et les nombreux admirateurs que le livre

avait suscités s’indignèrent du verdict de l’Académie Goncourt, le mercredi 3 décembre attribuant le

prix à Marc Elder. Toutefois, Alain-Fournier fut particulièrement sensible au long article de Rachilde

dans le

Mercure de France

du 16 décembre 1913 où elle souligne le «don d’enfance» qui caractérise

l’œuvre” (Marie-Françoise Quignard).

L’écrivain devait être tué parmi les premiers combattants, en septembre 1914, dix jours après la

disparition sur le front de son “grand frère” Charles Péguy, qui avait tant contribué à la promotion

de l’ouvrage pour le prix Goncourt.

Exceptionnel envoi autographe signé :

au fidèle Péguy

H. Alain-Fournier

lundi 3 novembre 1913

Sans conteste, le plus précieux de tous les exemplaires.

Bibliothèque nationale de France,

1913

, nº 191-192 : notices de Marie-Françoise Quignard.

60 000 / 80 000 €

Au fidèle

Péguy