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ACADÉMIE FRANÇAISE
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HEREDIA José-Maria de
(1842-1905)
[AF 1894, 4
e
f].
4 L.A.S. « JM. de Heredia », 1885-
1901 ; 6 pages in-8, une enveloppe.
300 / 400 €
18 décembre 1885
, à Jules CLARETIE, le
remerciant pour sa flatteuse épître, et deman-
dant des places pour son ami Lucien Dreyfus.
27 juillet 1893
, à Maxime DETHOMAS, qu’il
remercie pour l’envoi de photographies, en
évoquant les « aimables habitants de Léry »
(chez Mme Bulteau)…
17 février 1899
, à Ély
HALPÉRINE-KAMINSKY : il n’a pas un instant
à lui : « je n’ai pas pu lire le livre du grand
TOLSTOÏ. J’ai tous mes concours d’Académie
qu’il faut achever à jour fixe : concours de
poësie, Archon, Jouy, J. Favre, des mss, des
livres à lire, des rapports à écrire. J’en ai
pour un mois, sans compter des affaires de
famille et autres »…
12 avril 1901
(en-tête
Le
Journal
), à Robert de FLERS, lui demandant
de « jolies nouvelles »…
On joint
un poème autographe d’Ernest
d’HERVILLY, signé par lui « J.M. de Heredia
& d’Hervilly »,
Les Casseroles
, dédié « à
Claudius Popelin, le maître émailleur ! ».
Plus 1 L.S. du député Severiano de Heredia
concernant le marché couvert de la Plaine
Monceau (1884).
967
HUGO Victor
(1802-1885) [AF 1841,
14
e
f].
L.A.S. « V
or
Hugo », Paris « rue de
Vaugirard » 2 juillet 1825, à François
RAYNOUARD, Secrétaire perpétuel de
l’Académie Française ; 1 page in-
800 / 1 000 €
Curieuse lettre refusant des billets d’entrée
à une séance de l’Académie
.
Hugo avait demandé à Raynouard des billets
revêtus de sa signature qui « pussent me
servir de passeport pour l’entrée privilégiée.
Ne les recevant pas, je présume que ces
entrées de faveur ont été supprimées et que
Monsieur Raynouard n’a pas pris garde à
cette demande de ma part. Comme ni mon
père, ni ma femme ni moi ne comptons nous
servir des billets ci-joints, je me hâte de les
renvoyer »...
On joint
la lettre de réponse de RAYNOUARD,
6 juillet 1825 (L.A.S., 1 page et demie in-4 avec
vignette et en-tête, adresse ; et brouillon auto-
graphe de cette même lettre), qui explique
que ces billets étaient bien ceux pour les
places du centre : « j’avais fait pour vous
être agréable tout ce que la circonstance
me permettait »...
966
HERMANT Abel
(1862-1950) [AF
1927-1945, 23
e
f].
MANUSCRIT autographe signé « Abel
Hermant »,
Discours prononcé à
la cérémonie d’inauguration du
monument d’Arsène Houssaye
,
1903 ; titre et 17 pages petit in-4, en
un volume petit in-4, relié vélin ivoire,
titre en lettres rouges sur le plat sup.
300 / 400 €
Discours prononcé pour l’inauguration du
monument sur la tombe d’Arsène HOUSSAYE
(1814-1896) au Père-Lachaise, orné d’un buste
par Louis Noël (1839-1925), le 25 mars 1893.
Abel Hermant retrace la carrière d’Arsène
Houssaye, patron de presse et administra-
teur de la Comédie-Française, et évoque
longuement son œuvre multiple d’écrivain.
Il raconte aussi sa rencontre de jeune auteur
avec « ce vieillard qui ne repoussait point
la jeunesse »… Le manuscrit présente de
nombreuses ratures et corrections.
On joint 13 L.A.S., 1904-1937 et s.d., à divers ;
plus une chronique a.s. sur « l’amour que
porte à son roi le peuple anglais » (1 p. et
demie in-4).