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les collections aristophil

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FRANCE Anatole

(1844-1924) [AF 1896, 38

e

f].

NOTES autographes, et 2 ÉPREUVES corrigées de son

Discours de réception

, 1896 ; 13 pages in-8 ou petit in-4 ;

2 jeux d’épreuves in-4, 29 p. (en feuilles) et 28 p. (qqs ff

réparés, cartonnage bradel,

Petitot

).

500 / 700 €

Notes préparatoires, et épreuves de son discours de réception à

l’Académie française

.

Anatole France, élu le 23 janvier 1896 au fauteuil de Ferdinand de

LESSEPS, fut reçu le 24 décembre par Octave Gréard.

Notes préparatoires

sur les projets de F. de Lesseps (au dos d’un

brouillon sur M. Bergeret) et l’histoire du Canal de Suez.

Troisième épreuve

(timbrée à la date du 29 août 1896), avec des

corrections et des additions autographes dans les marges.

Quatrième épreuve

(datée du 6 novembre, retournée le 20), avec

de nouvelles corrections et additions, dont un béquet autographe

modifiant le début de la biographie de Lesseps.

Ex libris

Simone

André-Maurois.

On joint

l’édition du

Discours de réception

(Calmann-Lévy, 1897, en

partie débrochée) ; et 5 photographies (une de Mme de Caillavet à

Quiberon en 1907), plus des coupures de presse.

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FRANCE Anatole

(1844-1924) [AF 1896, 38

e

f].

MANUSCRIT autographe avec L.A.S. « A. France », [avril

1903], à Robert de FLERS ; 5 pages et quart in-fol. avec

ratures et corrections.

700 / 800 €

Réaction aux critiques de sa pièce

Crainquebille

sous forme

d’entretien avec Robert de Flers

.

[La pièce a été créée au théâtre de la Renaissance le 28 mars 1903,

avec Lucien GUITRY dans le rôle-titre. L’article de Robert de Flers,

intégrant le texte d’Anatole France, a paru dans

Le Figaro

du 6 avril

1903 sous le titre « Critique des Critiques ».]

Dans sa lettre d’envoi, qui sert de couverture, France prie R. de Flers

« d’intercaler dans ce texte vos questions avec le développement et

le tour que vous jugerez convenable. C’est une conversation, et je ne

me suis pas permis de vous faire parler » ; il le remercie aussi pour

son bel article… « Que vous dire, mon cher de Flers ! Certes, je lis les

critiques, ceux du moins qui pourraient m’instruire ou m’amuser ».

Or ce qu’il écrit lui-même ne l’intéresse plus. De plus « les louanges

me mettent mal à l’aise » : les blâmes le gênent beaucoup moins,

« quant aux injures, j’avoue ma faiblesse : les injures me flattent ». Il est

fâché de n’en avoir pas reçu cette fois, mais se fait une raison : « Je

reconnais que

Crainquebille

ne méritait pas d’injures immodérées »…

Bien qu’il ne soit pas auteur dramatique il trouve « qu’aujourd’hui au

théâtre, le métier tue l’art. […] Vous aussi, mon cher Robert de Flers,

vous sentez ce qu’il y a de mauvais à remplacer l’observation par

des agencements purement mécaniques. Vous le sentez puisque

vous faites d’excellent théâtre ». Il ajoute qu’il a toujours « adoré