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les collections aristophil
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BALZAC Honoré de (1799-1850).
L.A.S. « de Balzac », [Passy mai ? 1844, à Isidore
HUGUENET] ; 2 pages in-8 sur papier bleuté (quelques
légères piqures).
1 500 / 2 000 €
Curieuse lettre sur un cas d’homonymie
.
Il a déjà écrit au directeur de l’hospice Beaujon au sujet du décès de
Mme « Cere née Balzac [en fait Catherine Caroline Baudry Balzac,
veuve de Jules Céres, née à Metz en 1798, morte le 30 avril 1844],
qu’il suffisait de l’admission de cette dame dans un hospice pour
démontrer qu’elle n’appartient en aucune façon à notre famille. Elle
est de la Moselle où nous n’avons jamais eu de parens, notre origine
assez connue étant d’Auvergne. […] voici vingt fois que l’on s’adresse
à moi pour les affaires de Mr de Balzac, ancien préfet de la Moselle
et ancien secrétaire général de M. de Martignac. Mais je pense qu’il
en est, en ceci de lui comme de moi, et que M
me
Cère et sa fille lui
sont, comme à nous, parfaitement étrangers. Le sentiment qui vous
a entraîné à vous adresser à n[otre] famille est des plus honorables ;
mais la synonymie n’est pas je crois une raison pour que je la partage,
quand nous avons largement à faire pour les nôtres »...
Correspondance
(Bibl. de la Pléiade), t. III, p (n° 44-).
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BARBEY D’AUREVILLY Jules (1808-1889).
L.A.S. « Jules Barbey d’Aurevilly », Mercredy [7 juin ? 18]54,
à Charles BAUDELAIRE ; 1 page in-8.
1 200 / 1 500 €
Barbey tente de faire publier les traductions d’Edgar Poe par
Baudelaire
.
Il a parlé de Baudelaire et d’Edgar POE au journal
Le Pays
: « J’en ai
parlé à M. Dutacq, mon ami, et à M. Cohen. J’ai dit ce que je pense de
votre proposition et j’ai fortement engagé ces Messieurs à l’accepter.
Croyez-moi, voyez-les,
le plutôt possible
. M. Dutacq est au
Pays
de
9 heures du matin à midi et de 1 heure à 6 heures du soir. M. Cohen
d’une heure à 6. Dans l’intérêt de Poë & dans le vôtre, ne tardez pas.
Je vous dirais presque : n’y mettez pas de
paresse
, mais je ne veux
plus que l’épaisseur de ce mot-là se retrouve entre nous.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma sympathie pour votre dévouement
à la mémoire d’un homme de Génie malheureux »…
Lettres à Baudelaire
(éd. Claude Pichois, La Baconnière, 1973), p. 29.