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Littérature
de citrons, et qui s’élance du milieu d’une
touffe de fleurs, ça a été remarqué. C’est
une faute. 8 jours d’indifférence apparente
dérouteront j’espère, l’attention des malins.
Une autre fois je te parlerai de la beauté des
environs de Vienne, [du] caractère singulier
des habitants, [de] leur bonté extrême à notre
égard. On n’est pas assez reconnaissant de
cette bonté parce qu’elle tient à une dose
de niaiserie.
Si l’on fait la paix j’irai à Naples, Rome &c ne
dussé-je y passer que 8 jours. J’ai économisé
60 louis pour cela. N’en dis rien encore.
La chose faite, on la pardonnera, le projet
semblerait un monstre. Dès que je pourrai
monter à cheval, je vais être toute la journée
par monts et par vaux, pensant à toi 10 fois
le jour, et désirant te voir agissante. Le repos
avec notre caractère est l’avant-garde de la
mort »...
Correspondance générale
, t. I, p. 841 (n° 537).
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STENDHAL (1783-1842).
P.A.S. « De Beyle », Paris 7 avril 1814 ;
1 page petit in-4.
1 500 / 2 000 €
Adhésion à la Restauration, au lendemain
de l’abdication de Napoléon
.
« M. Henri de Beyle Aud. adjoint aux
Commissaires des guerres, adhère avec
empressement, aux Actes passés par le Sénat,
depuis le 1
er
Avril 1814 ».
Il note son adresse : « Rue neuve de
Luxembourg n° 3 ».
Correspondance générale
, t. I, p. 521 (n° 980).
de M
r
le Baron Joinville, Commissaire
ordonnateur qui en cas de besoin, pourrait
donner connaissance de ses services »...
Correspondance générale
, t. II, p. 679
(n° 1046).
On joint
une L.S. de l’Intendant militaire de la
7
e
Division le chevalier THOMAS, au ministre
de la Guerre, Grenoble 22 octobre 1818
(1 page et demie in-fol.), à propos de BEYLE,
adjoint aux commissaires des guerres. « Cet
officier s’est absenté sans permission dans le
mois de novembre 1817, époque à dater de
laquelle il a cessé de toucher son traitement ;
il est revenu à Grenoble, il y a environ 4
mois, et a réclamé sa demi-solde qui n’a
pû lui être payée n’ayant pas justifié de son
absence par des pièces légales, et il est parti
de nouveau de Grenoble [...] On le croit à
Milan où il est marié ».
Provenance
: ancienne collection du colonel
SICKLES (XVII, 25-26 octobre 1994, n° 7697).
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STENDHAL (1783-1842).
L.A.S. « De Beyle Com
re
des Guerres
adjoint », Grenoble 19 mai 1816, à
« Monseigneur » [le duc de FELTRE,
ministre de la Guerre] ; 1 page
in-fol. (ex-libris armorié collé sur le
document).
1 500 / 2 000 €
« M. Henri Beyle adjoint aux Commissaires
des Guerres demande de toucher à Grenoble,
sa patrie et son domicile, la demi-solde de
son grade et d’adjoint aux Commissaires des
Guerres ». Il donne ses états de service : « M
r
H. Beyle nommé à Königsberg en 1807, a fait
toutes les Campagnes. Il était à la demie-
solde comme Auditeur au Conseil d’État,
en 1814. Malade par suite de la Campagne
de Moscou, il n’a exercé depuis aucune
fonction publique. Il a servi sous les ordres