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Correspondance politique, la plupart visant à informer le directeur du
Journal des Débats
. Remarques sur le ministère de
la Guerre, qu’on ne lui offrira pas, « et d’ailleurs
je n’accepterais en aucun cas un mandat impératif
» (1
er
déc. 1879)… Échos
de l’opinion publique anglaise sur le manifeste du comte de Paris (17 janv. 1887)… Texte d’un échange de lettres avec le duc
d’Aumale, relatives à l’exil du prince (17-19 janv. 1889)… En 1891, précisions sur sa nomination au grade de général en août
1870. On l’a mis en garde, au sujet des
Débats
: « ma “posture” dans un groupe de “combattants” contre les divers ministères
qui se succèdent […] aurait pour résultat de me classer – moi consentant – dans un parti politique et qu’on ne manquerait pas
de m’attribuer à titre définitif la responsabilité paternelle des articles qui ont paru ou paraîtraient sur les choses de la guerre »…
Il ironise sur le fait d’avoir été « dégommé »… Manœuvre politique pour l’expulser du Conseil supérieur de la Guerre…
Communiqué de presse « sans me nommer, en aucun cas », sur le général Logerot… Communication personnelle de la lettre
d’un « ami de la France », sur les risques d’une guerre franco-allemande, et le rôle joué par certains journaux du parti radical,
et l’importance de la prudence… Bref article de
Militariana
(titre rayé), parlant de M. de Freycinet, du marquis de Mornay, du
général Boulanger, etc. Ailleurs, on rencontre aussi les noms des généraux Gresley et Lebrun, Clemenceau, Saussier, Béraud,
Carnot, Cambon… Etc.
On joint 2 l.a.s. du général Paul de Bauffremont (1890-1891), au sujet d’une polémique sur la nomination de Galliffet en
1870 et sur la charge de Sedan.
270.
Giuseppe GARIBALDI
(1807-1882) patriote italien. L.S., Caprera 18 juillet 1871, au général Bordone à
Avignon ; 1 page in-8, enveloppe avec cachets postaux.
200/250
« L’annonce des journaux sur ma relation de notre campagne est idéal ; vous pouvez donc continuer l’impression de la vôtre.
J’attend le bateau prochain pour avoir ce qui nous intéresse »...
271.
Alexandre-François-Louis de GIRARDIN (
1767-1848) général. 6 L.A. (une incomplète), 1807, à sa femme, née
Victoire de Navailles, veuve du duc d’Aiguillon ; 21 pages et quart petit in-4.
400/500
Intéressante chronique sur Napoléon, et la fête de Saint-Napoléon.
[Vers le 14 juin 1807 ?]
. « L’Emp. est parti cette
nuit. Les rentes sont montées aujourd’hui, l’on disait à la bourse que la raison en était de ce qu’il devait y avoir le 14 une bataille
jour de l’anniversaire de celle de Marengo, qui serait aussi décisive »…
Ermenonville 21 juillet 1807
. L’ouverture de la session
du Corps législatif l’oblige à prendre une décision : « Laisserai-je ici la maison, la ramènerai-je à Paris ? Seras-tu de retour
avant la fin d’août ? – La reine restera à Morfontaine l’Emp. étant de retour tout ceci sont des questions difficiles à résoudre »…
22 juillet 1807
. Il transmet une lettre de la reine. « François nous a dit qu’il était bien à Paris que le prince Joseph n’était plus
roi de Naples qu’il passait au royaume d’Italie, que les françois devaient avoir évacué ce pays le 16 aoust. Je ne sais jusqu’à quel
point cette nouvelle est vraie on disait qu’un exprès était venu en prévenir la reine »…
31 juillet 1807
. Sa belle-sœur Françoise
« prétend que l’Angleterre a accepté la médiation de la Russie et que l’ancien roi de Naples doit évacuer la Sicile, et avoir Malte
en place avec le titre de roi de ce pays. Elle dit aussi que les voitures de voyage de la reine sont commandées […]. L’Emp. a été
reçu à merveille il doit se rendre le 15 à Notre-Dame pour y rendre grace à Dieu de ses victoires. On dit aussi qu’il traite tout
le monde à merveille »…
[Peu après le 16 août 1807]
. « La fête du 15 a été belle. L’Empereur accueilli à merveille, les jeux – le
feu d’artifice auraient été très bien sans quelques petits accidents. D’abord M
r
Forioso qui n’a pas été sur la corde tendue entre
les deux ponts. Les machines pour la tendre ont cassé. Le feu d’artifice aurait été superbe si la fumée n’avait pas empeschée de
le voir. Pour moi je me suis promené toute la journée en véritable badaud », etc. Il parle aussi du spectacle de l’ouverture de la
session du Corps législatif, en présence de l’Impératrice, Madame, la reine de Naples, la princesse Caroline, la grande duchesse
de Bade, l’Empereur, le prince Jérôme, le grand duc de Berg, etc. « Le discours de l’Emp. a été court et bien. Il a parlé de ses
campagnes, a dit que sans l’amitié de l’Empereur du Nord le roi de Prusse n’existerait plus. A annoncé une diminution dans
l’impôt foncier. Son intention de porte rle bien-être dans le moindre hameau, des changemens dans l’administration pour le
bien du peuple. A dit qu’il avait été extrêmement touché de l’accueil qu’il avait reçu et de la conduite de la France pendant son
absence »…
On joint une lettre à la même d’un frère ou beau-frère, Brünn en Moravie 2 frimaire XIV (23 novembre 1805).
272.
Henri GRÉGOIRE
(1750-1831) prêtre, député du clergé du bailliage de Nancy aux États Généraux, évêque
constitutionnel de Blois, député du Loir-et-Cher à la Convention, il lutta pour l’émancipation des Juifs et l’abolition
de l’esclavage. L.A.S., Sarcelles 3 octobre, à son ancien collègue Jacques-Antoine Dulaure ; 2 pages petit in-4,
adresse.
300/400
« Aux marques d’amitié que nous avons reçues de vous, vous en ajoutez une nouvelle par les soins que vous prenez pour
nous procurer un jardinier. Cinq ou six se sont presentés, mais ils ne nous inspirent pas grande confiance »... Il s’enquiert des
connaissances d’un nouveau candidat de Melun, des capacités de sa mère à diriger une basse-cour : « S’il a les qualités requises
on lui offriroit le logement et six cent francs » ; et même « après epreuve faite de sa science et de sa conduite », on pourrait
augmenter ses gages. « S’il a de la probité unie aux connoissances de son art, tout iroit a merveille, mais s’il manquoit à la
probité, nous ne serions pas d’accord, nous avons déjà de l’experience et l’œil trop exercé pour ne pas savoir demeler ce qu’est
un jardinier et trop d’amour pour la justice, pour souffrir impunément qu’on y manque »...
273.
GUERRE 1914-1918
. Carnet autographe de Camille-Edmond-Charles de Warenghien de Flory, 1
er
-8 août
1914 ; carnet petit in-12 de 52 pages, couv. toile cirée noire (qqs ff. détachés, la plupart au crayon).
400/500
Journal intime d’un officier d’artillerie pendant les premiers jours d’août 1914. [Quelques références familiales
permettent d’identifier l’auteur comme petit-fils d’un ancien maire de Dunkerque et député du Nord, Jules-André-Joseph
… /…