Previous Page  78 / 112 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 78 / 112 Next Page
Page Background

76

256.

DIVERS

. Environ 80 lettres ou pièces, dont quelques imprimés, XVIII

e

-XX

e

siècle.

200/300

Manuscrits de chansons et poèmes. Consultation de juriste. Tables de cartes comprises dans le

Grand Atlas universel

de

MM. Robert. Passeport signé par Louis XVI (secrétaire) et le maréchal de Ségur (1782). Dossier de lettres de collectionneurs,

bibliothécaires ou imprimeurs, adressées au libraire parisienAnatole Claudin, spécialiste de l’histoire du livre et de l’imprimerie.

Lettres amicales. Extraits d’un ouvrage d’E. Hello, de la

Biographie ancienne et moderne

, etc.Affiche du gouvernement vénitien,

1828. Vignettes gravées, mémoires de fournisseurs, ordonnance, faire-part, etc.

257.

DIVERS

. Environ 55 lettres, la plupart L.A.S. (plus qqs cartes de visite).

150/200

Alfred et Étienne Arago, Victor Baltard, Jacques Bertillon, Albert de Béville, Eusebio Blasco, Maurice Bouchor, William

Busnach, Eugène Chevreul, Eugène Crosti, David Dautresme, Joseph Denais, Édouard Deperthes, Camille Doucet, Gustave

Gobron, John Grand-Carteret, Paschal Grousset, Ernest Legouvé, Richard Lesclide, Émile Levasseur, Alfred Madier de Montjau,

Francis Magnard, Victor Maziès, Catulle Mendès, René Millet, Frédéric Passy, Antonin Proust, Ernest Renan, Oscar Roty, Léon

Say, Jules Simon, Léo Taxil, Auguste Vacquerie, etc.

On joint 3 dessins, dont un légendé

Le Chic à Paris

, et la copie d’un conte d’Anatole France,

La Chemise

, arrangée pour une

publicité (la fin manque).

258.

DRÔME

. Registre autographe signé par l’avocat Claude-Hector Berthe, 1780-1792 ; cahier in-fol. de 63 ff. (la

plupart reto-verso), couverture parchemin à rabat et lacet.

400/500

Terrier : « Levé des cences du terrier et pentions de Claude Hector Berthe avocat en la cour commencée l’an 1780 ». Claude

Hector Berthe, avocat à la cour, était « fils et heritier d’André Berthe lieutenant au siege royal decedé le 13 janvier 1780 »,

et ses terres se situent dans l’actuel département de la Drôme, à Romans, Peyrins, Saint-Ange, Génissieux, Triol, Geyssans,

Reculais, Arthémonay, Tournay, Crépol, Le Chalon, Mercurol, Chavannes et Bren. Le registre, commencé le 11 février 1780

et tenu jusqu’au 4 mai 1792, s’ouvre par un « Repertoire » nominatif, classé par paroisse ; la foliotation concernée figure en

regard. Les entrées précisent les noms et souvent la filiation des propriétaires, l’étendue et les limites des terres, bois et vignes,

leurs dates d’acquisition, et les droits précis qui reviennent à Berthe : des quantités de bois, seigle, froment, gélines ou argent

comptant. Fréquents renvois à la levée de son père. 16 lettres ou pièces intercalaires, qqs-unes épinglées au registre : échange et

reconnaissance notariés, comptes, reçus, etc.

259.

Jules DUMONT D’URVILLE

(1790-1842) marin et explorateur. L.A.S., Paris 3 octobre 1821, à M. Soleyrol,

capitaine du génie militaire, à Calvi (Corse) ; 2 pages in-4, adresse (cachet de la collection

L.A. Barbet

).

500/600

Rassuré que M. Soleyrol n’est pas resté dans l’un des glaciers du Monte d’Oro, « je nourris avec plaisir l’espérance que mes

plantes levantines pourront produire des espèces de Corse. En effet le recit que vous m’avez fait de vos riches herborisations

m’a vivement interressé, mais je jouirai bien mieux encore, lorsque j’en aurai des fruits entre les mains. […] j’attache toujours

le plus grand prix, même aux espèces ordinaires de la Corse, à plus forte raison aux espèces rares et qui vous paraîtront

inconnues »… Il s’est acquitté de sa commission auprès de M. Deslonchamps, et il donne des instructions pour l’envoi de

plantes. « Les botanistes de Paris m’ont peu aidé dans la détermination de mes plantes. Elles sont trop peu repandues dans les

herbiers. Cependant à force de les étudier, j’en ai déjà elevé un assez grand nombre et je vous ferai part de mon travail en tems

opportun »… Il le prie de ne pas craindre de trop mettre de côté pour lui : « Quand bien même vous dépasseriez le nombre des

espèces que je vous ai communiquées, de l’Orient, je crois qu’il me sera encore possible de vous offrir des choses interressantes

de France. D’ailleurs vous pouvez être tranquille avec moi, je ne serai jamais scrupuleux sur le systême des compensations »…

En post-scriptum, nouvelles de Pyrame de Candolle : « je lui montrai vos plantes qu’il trouva très-interressantes et me

témoigna vivement le désir de faire votre connaissance. C’est un homme d’un commerce fort agréable »…

On joint le faire-part des obsèques du contre-amiral, sa femme et son fils Jules, « morts tous trois victimes du même

événement » (la première catastrophe ferroviaire française, entre Bellevue et Meudon, le 8 mai 1842), le 16 mars à Saint-Sulpice

(1 page in-4 impr., cachet de la collection Barbet).

260.

Charles-François DUMOURIEZ

(1739-1823) général. 2 L.S. «

D.Mz

», Little Ealing octobre-novembre 1821, à

Louis-Philippe, duc d’Orléans ; 4 pages et quart in-4, adresses.

300/400

Sur la situation en Europe et en Grèce.

24 octobre

. Il lui a déjà raconté tout ce qu’il se rappelle sur le général Le Veneur,

et il recommande de raisonner leur ami Valence, car il ne souhaite pas s’engager dans une guerre de plume, et il nie de

même le projet d’écrire une histoire politique de l’Europe depuis sa « sortie » de France. Il pense comme lui sur la politique

extérieure : « Le mystère impénétrable dont elle est enveloppée est la conséquence nécessaire du manque de fixité des plans,

des idées contradictoires et des intérêts opposés de la Russie, de l’Autriche et de l’Angleterre, et enfin de l’absurdité des Turcs.

Je crois que définitivement ce nœud gordien sera tranché par l’épée »... Il achève une adresse aux Grecs sous la signature de

Léonidas...

11 novembre

. Il serait bien aise de voir le duc de Richelieu continuer sa présidence du Conseil : « c’est un fil qui nous

rattache à la Russie, et qui [...] nous garantit des insinuations du cabinet de S

t

James, qui me paraît le plus obstiné, contre nos

pauvres Grecs »... Il lui enverra M. Piecolos, pour l’instruire des affaires de la Grèce... Il évoque le voyage du Roi d’Angleterre

en Autriche, où Metternich a eu peu de temps pour traiter… « s’il y a guerre entre la Russie et la Turquie, ce que je crois

indubitable, elle commencera au printemps »…