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[VAUBAN (Sébastien Le Prestre de)].

Traité de fortifications. Seconde partie. De l’attaque et de la défense

des places.

En français, manuscrit sur papier, avec 32 planches dépliantes

aquarellées

France, vers 1750.

In-folio, manuscrit sur papier, en français, 166 ff., + 32 planches

dépliantes hors-texte en fin de volume finement aquarellées,

écriture cursive à l’encre brune, table aux ff. 164v-166. Reliure

du XVIII

e

siècle de plein veau marbré havane, triple filet à froid

en encadrement sur les plats, dos à 6 nerfs cloisonné et fleuronné,

pièce de titre de cuir rouge, roulette dorée intérieure et sur

les coupes, tranches dorées (épidermures ; mors fendu ; coiffes

abîmées ; certaines bordures de planches abîmées ou froissées ;

malgré les défauts, condition d’origine). Dimensions : 235 x 370 mm.

Brillant stratège, Vauban (1633-1707) entoura la France et ses « frontières

naturelles » d’une ceinture de fortifications destinées à pallier les

lacunes de ladite nature. On connait la célèbre formule : « Ville assiégée

par Vauban, ville prise. Ville fortifiée par Vauban, ville imprenable ».

Son traité est le fruit des observations qu’il a faites sur la fortification,

pendant plus de cinquante ans qu’il l’a pratiquée. Il fut commandité

par Louis XIV pour l’instruction de son petit-fils, le duc de Bourgogne

et présenté au roi en 1704.

Son traité a d’abord circulé sous forme manuscrite. On connait une

quinzaine de manuscrits dans des collections publiques : le manuscrit

original, signé de la main de Vauban, est relié aux armes de France et

se trouve conservé à Vincennes. Les collections privées en conservent

quelques-uns comme le présent manuscrit. A propos du traité posthume

de Vauban, la préface de l’édition de 1737 nous dit : « Il ne l’avait

composé que pour l’instruction particulière du duc de Bourgogne, à qui

il le présente : et l’on ne sait comment il en étoit échappé des copies

qui d’abord rares s’étoient multipliées et commençoient à être portées

dans les pays étrangers. Cet ouvrage contient un très grand nombre de

planches, le manuscrit en étoit cher, et ce n’étoit qu’à un haut prix que

des princes, des ambassadeurs et d’autres gens de marque pouvoient

à l’envi en trouver un exemplaire ».

Texte en deux parties :

ff. 1-1v, Préface. Traité de fortifications. Seconde

partie. De l’attaque et de la défence des places ; ff. 2-144v, Livre premier.

De l’attaque des places ; ff. 144v-164, Traité de fortification seconde

partie. Livre II. De la deffence des places.

Détail des planches dépliantes aquarellées :

I. Partie d’un camp

retranché en terrain inégal. – II. Profils généraux pour toutes les lignes.

– III. Portes et barrières des lignes. – IV. Machines et outils qui doivent

se trouver dans le parc. – V. Attaques régulières en terrain uni. – VI.

Attaques régulières. La tranchée à deux portées de canon. – VII. Les

sappes. – VIII. Les places d’armes. – IX. Batteries de canon. – X. Batteries

de mortiers. – XI. Suite des attaques (pl. V et VI). – XII. Les traverses.

– XIII. Cavalier de tranchée. – XIV. Descente de fossé. – XV. Des effets

de la poudre. – XVI. Veue de front d’une mine qui joüe. Profil en travers

d’une mine. – XVII. Profil qui faire voir l’attachement du mineur. – XVIII.

[Différentes sortes de mines]. – XIX. Différentes sorte de mines (2e

planche). – XX. Premier exemple. Attaque d’un ouvrage à corne sur la

capitale d’un bastion. – XXI. Suitte de l’attaque d’un ouvrage à corne

placé sur un bastion. – XXII. Deux exemples. Attaque d’un ouvrage à

corne placé sur une courtine. – XXIII. La suite des attaques d’un ouvrage

à corne placé sur une courtine. – XXIV. Exemple. Attaque d’une place

entourée de fausses brayes. – XXV. Troisième exemple. Attaque d’une

place entourée de fausses braÿes. – XXVI. Plan des attaques d’une

vieille enceinte couverte de dehors à la moderne. – XXVII. Quatrième

exemple et attaque d’une place entourée d’une vieille enceinte couverte

de dehors à la moderne. – XXVIII. Cinquième exemple. Attaque d’une

place sçituée dans un marais. – XXIX. Sixième

exemple. Attaque d’une

place sçituée sur une hauteur. – XXX. Septième exemple. Attaque d’une

place fortiffiée de tours bastionnées. – XXXI. Suite de l’attaque d’une

place entourée de tours bastionnées. – XXXII. Profils pour servir à la

construction des lignes contre les secours.

On notera que la planche « Attaque de Clermont » (ramenant le

nombre de planches à 33) n’est pas présente ici. La numérotation

continue des 32 planches inclues dans ce manuscrit suggère qu’elle

n’était pas prévue. Le texte indique feuillet 124 : « A Clermont on s’y

prit autrement... » (« Cette planche n’y est pas », mention rajoutée au

crayon dans la marge).

5 000 / 7 000 €

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