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DU CHOUL (Guillaume).

Discours de la religion des anciens

Romains. Discours sur la Castrametation

et discipline des anciens Romains.

Des Bains et Antiques exercitations,

Grecques et Romaines. Illustré de

Médailles & figures retirées des marbres

Antiques, qui se treuvent à Rome,

& par nostre Gaule

. Lyon, Guillaume

Rouillé, A l’escu de Venize, 1567.

2 parties en un vol. in-4 (230 x 138 mm),

339 pp. et 28 ff. [A-Z4; AA-BB4; CC6].

Reliure de veau moucheté tardif,

dos à nerfs doré orné de fleurons,

roulette sur les coupes. Relié à la suite :

Discours sur la Castrametation et

discipline des anciens Romains.

Des Bains et Antiques exercitations,

Grecques et Romaines.

Lyon, Guillaume

Rouillé, A l’escu de Venize, 1567

148 pp. [Aa-Ss4; Tt2].

Nombreuses gravures représentant

essentiellement des médailles dans la

« Religion » et des sujets militaires dans la

« Castrametation », avec une planche dépliante

figurant un camp de Romains.

Il manque les ff. Tt.3 et 4 et Vv 1 à 6.

Restauration [grossière] à la coiffe inférieure.

Brunet II-858

200 / 300 €

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ECK (Johannes).

Quintae partis in Lutherum et alios.Tomus

tertius homiliarum de Sanctis. Homiliae

V. de speranda victoria ex Turca, ad

reverendissimum CardinalemTritendinum,

additae.

Augsbourg, A. Weissenhorn,

1534.

In-folio (300 x 165 mm), 6 ff. et 272 ffch..

1 f. [aa6-Zz6; a-z6]. Reliure de demi-vélin

moderne sur ais de bois.

Trou f. 79.

Important manque

ff. 117, 119,

146. Déchirure sans manque ff. 251 et 253.

Relié à la suite : Quintae partis

declamatoriae operumin Lutherum & alios.

Tomus quarts de septum sacramentis

ecclesiae catholice. Ingolstadt,

A. Weissenhorn pour G. Krapf, 1540.

Page de titre avec grande figure et 8 figures

sur bois , 4 nn., CVIII num. f. 1540.

In-folio (300 x 165 mm), 4 ff. et cviii ff.

ch. [z4; A-Z4; Aa-Dd4].

Trou de vers sans gravité. Dernier f. renforcé

en marge. Exemplaire court de marges et

massicoté en biais avec perte de texte.

600 / 800 €

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EUSEBIUS Caesariensis

Autores historiae ecclesiasticae.

Eusebii

pamphili caesariensis libri IX. Ruffino

interprete. Ruffini presbyteri aquileiensis, libri

duo. Recogniti ad antiqua exemplaria Latina

per beat. Rhenanum. Item ex Theodorito

episcopo cyrensi, sozomeno,

& socrate Constantinopolitano libri XII. Uersi

ab epiphanio scholastico, adbreviati per

cassiodorum senatorem. Unde illis tripartitae

historiae vocabulum. Emendati & hii multis

locis.

Basel, Johann Froben, 1523.

Petit folio. Vélin estampé de l’époque, dos à

nerfs orné. Trace de fermoirs avec manque.

6 ff.

n.ch,

636 pp et 30 ff.

n.ch.

[aa6; a-t6;

u-x8; y-z6; A-Z6; Aa-Ee6; Ff8; Gg-Ll6 dont

un blanc].

Annotations marginales et f. manuscrit

en tête. Nombreux ex-libris manuscrit

sur le titre.

Petit manque angulaire à un feuillet.

400 / 500 €

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GRINGORE (Pierre).

Heures de nostre dame, translatés

de latin en francoys et mises en rhyme,

additionnées de plusieurs chantz royaulx

figurez et moralisez sur les mysteres

miraculeux de la passion de nostre

redempteur Jesuchrist : avec plusieurs

belles oraisons et rondeaulx contemplatifz

composez par Pierre Gringoire dict

Vaudemont herault d’armes de treshault

et vertueux prince monseigneur le duc

de Lorraine de Bar et de Calabre. Par

le commandement de haulte et noble

princesse Madame Renée de Bourbon

duchesse de Lorraine. On les vend

a Paris, en la rue Sainct Jacques en la

maison de Jehan Petit libraire demourant

a l’enseigne de la fleur de lis dor

[Paris,

[Nicolas Cousteau (?)] pour Jean Petit,

[vers 1540]].

In-4, 98 ff. (collation : [A]-B4, a-o4/8,

p6), impression sur papier, texte en

français et en latin, caractères gothiques,

impression en lettres rouge et noir, marques

typographiques de Jehan Petit (au titre

et sig. p6 verso : Renouard 885), lettrines

et caractères (97G) de N. Cousteau (?),

bois figurant l’homme anatomique et 13

bois attribuées à Gabriel Salmon, notes

au crayon au verso de la seconde garde

(parfois erronées). Reliure de plein vélin

rigide, triple filet doré en encadrement

sur les plats, dos lisse cloisonné avec

lion héraldique répété, tranches dorées,

gardes papier marbré (restaurations au

coin inférieur droit sur plat supérieur et aux

coiffes ; quelques taches et mouillures au

papier ; exemplaire rogné un peu court

dans les premiers cahiers). Dimensions :

130 x 185 mm.

Almanach pour les années 1540 à 1554 (sig.

[A]4 verso). Privilège daté du 15 novembre

1525 [sic pour 1527] (sig. [A]2 recto).

Lacombe, 415 : « Edition calquée sur celles

qui avaient paru précédemment (voir plus

haut no. 404). La collation est la même mais

les cahiers de la première partie portent la

signature a-p ; le fol. 1 (signature a 1) est, par

erreur, chiffré iii... » (Lacombe, 1907, p. 239).

Rare.

Edition de circa 1540, état A [sixième édition,

avec le privilège royal daté du 15 novembre

1527 (date indiquée par erreur : « 15 novembre

1525 » car la sixième année du règne de

François Ier ne peut s’accorder avec ce

millésime) et l’almanach de 1540 à 1554].

Sans la seconde partie des

Chants royaulx

au titre séparé, imprimé par Oudin Petit qui

exerce à partir de 1541 (voir Tenschert, 2015,

no. 116.2). L’état B de cette édition présente

au feuillet sig. m2 recto, à la place du bois

du « Christ aux outrages », un bois figurant

Job (voir Tenschert, 2015, vol. VII, no. 116.1,

p. 3102)

L’état A présente au feuillet m2 recto le

célèbre bois représentant le « Christ aux

outrages » signé du monogramme de Gabriel

Salmon : « Personnage dans l’attitude du

Christ, entouré des instruments de la Passion

aux mains de musiciens italiens », utilisé dans

les deux premières éditions de circa 1525 et

de circa 1528 et ici réemployé circa 1540.

Rappelons que la première édition fut interdite

par la Faculté de Théologie (arrêt du Parlement

du 28 août 1525) mais l’auteur obtint cependant

un privilège royal du 10 octobre 1527 (et non

1525). Officiellement, la traduction en français

de textes bibliques était reprochée à l’auteur

car la Sorbonne n’approuvait pas la traduction

de textes sacrés en langue vulgaire. Mais il est

clair que c’était aussi l’image blasphématoire

de Gringore en figure christique qui dérangeait.

Ce bois sera remplacé en 1528 par celui de

« l’Homme à genoux » (Lacombe, 1907, no.

381).

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