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Paul Alexis intitule sa lettre Second Médan ; il se joint à Zola pour serrer la pince à Coste : « Je continue à fonctionner le samedi (daté
dimanche) dans le
Réveil
, – une curiosité [...] et, de loin en loin, au
Gil Blas
où l’on est moins chichement payé, mais où la concurrence
est forte, et où il faut faire
moral
(sic) et distingué – du Cabanel littéraire, quoi ! ». Il déplore sa « difficulté de travail », qui le fait paraître
paresseux ; il est à la page 95 de
Madame Cauriot
[
Madame Meuriot, mœurs parisiennes
, 1890]. Il publiera cet hiver chez Charpentier
« un nouveau volume de nouvelles cet hiver (où figureront celles du
Collage
et d’autres) », et il le prie : « si tu vois le paternel – et vois-
le ! – fais-le un peu baver sur moi et ma littérature, sans avoir l’air d’y toucher, et traduis-mois sa bave ». Il espère aller à Aix en août
ou septembre : « c’est dire que nous rebouillabaisserons et réalisrerons à Marseille. Oh ! la promenade de la Corniche ! »… Et il signe
(allusion à sa nouvelle
César Panafieu
) : « L’indécent Panafieu ».
238.
Émile ZOLA
. L.A.S., Paris 16 janvier 1892, à son confrère [Paul
G
inisty
,
rédacteur en chef de
La Vie populaire
] ; 2 pages in-8.
700/800
À
propos
de
la
publication
en
feuilleton
de
L
a
D
ébâcle
.
Il ne peut commencer
la publication du roman dans
La Vie populaire
avant le 20 février : « je pense que
M. Dupuy m’autorisera quand même à publier le volume le 20 juin car ce n’est
pas une question de trois jours de plus ou de moins qui peut importer. [...] Vous
aurez les premiers chapitres dès le 1
er
février. Si l’on fait une affiche illustrée, je
désire qu’elle soit faite par
C
héret
. Et l’on ferait bien de s’en occuper le plus tôt
possible. Il pourrait faire simplement une personnification de la guerre, une sorte
de Gloria Victis »...