![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0040.png)
38
190.
Charles de GAULLE
(1890-1970).
P
hotographie
avec signature et date autographes, 1948 ; 14 x 9 cm (trous d’épingles aux coins).
500/600 €
Sous sa photo en buste, en uniforme : « C. de Gaulle 22.11.48 ».
191.
Charles de GAULLE.
5 L.S., Paris 1952-1961, à Jacques D
ebu
-B
ridel
; 1 page in-4 chaque à son en-tête, la plupart avec
enveloppe, une marque postale
Présidence République
.
500/600 €
21 mai 1952.
Il assure le sénateur de la Seine de l’intérêt qu’il porte à la demande de M. Surleau. « Je saisis cette occasion pour vous féliciter de
votre réélection au Conseil de la République »…
13 juin 1952.
Félicitations sur sa réélection au Conseil de la République : « Les circonstances
donnent toute sa valeur à votre victoire qui est celle de notre Rassemblement »…
22 décembre 1958
: « Votre lettre me prouve que les aléas de
la politique n’ont pas changé votre volonté de servir et de continuer à mener le bon combat »…
8 janvier 1960
, gratitude pour ses marques de
sympathie [après la mort de Pierre de Gaulle] : « je suis sensible au souvenir que vous gardez de mon frère »…
9 mars 1961
, condoléances… O
n
joint
2 L.S. de ses secrétaires particuliers au même : Claude Mauriac (1945), Xavier de Beaulaincourt (1964) ; plus un carton d’audience.
192.
Charles de GAULLE.
2 L.A.S. « C.G. », et une L.S. ; demi-page in-8, carte de visite oblong in-24 et enveloppe (deuil), et 1 page
in-4 à son en-tête.
500/600 €
À
sa
fille
É
lisabeth
: « Merci de retranscrire la carte suivante à l’adresse du général Dugué Mac-Carthy »… *
[Reims 23 février 1948],
à André
M
ars
, suite au décès de sa fille Anne : «Merci, mon cher ami, de votre témoignage de sympathie qui m’a beaucoup touché »… *
10 janvier 1957
,
à M
lle
M.
S
ampietri
, la remerciant « de m’avoir aimablement fait remettre cette intéressante collection de documents diplomatiques des
années 1914 à 1918 », avec ses vœux…
O
n
joint
une carte de visite avec 2 lignes autogr., et un fac-similé de sa signature sur enveloppe.
193.
Ernest de GENGENBACH
(1903-1979). 2 L.A.S., La Tourette-Cabardès (Aude) 1956-1957, à une dame ; 5 pages in-4 (carte de
visite jointe).
150/200 €
Sur la restauration du village de Cabardès en Occitanie, et l’accueil des réfugiés hongrois après l’insurrection de Budapest
.
29 décembre 1956
. « Le ministère des Affaires étrangères, sachant que je suis chargé de m’occuper de la reconstruction et du repeuplement
d’un village abandonné envisage avec le Comité National d’accueil aux réfugiés hongrois l’éventuel hébergement de ces malheureux
dans ma région… On y manque de maçons, charpentiers, plâtriers […]. je vous rappelle que vous m’avez promis votre concours »… Les
Hongrois ont raison « de reprocher aux occidentaux de les avoir laissé massacrer. Ce sera la honte de la chrétienté européenne et de la
machiavélique démocratie américaine d’avoir laissé tout cela s’accomplir ». Il déplore le manque d’engagement des intellectuels français, et
a trouvé attristant l’aveu d’impuissance de Jean C
octeau
, Président d’honneur du Comité France-Hongrie, « qui a parrainé mon admission
à la Société des Gens de Lettres et qui est un ami ». Le
Figaro Littéraire
n’a pas osé publier son appel, pour ménager S
artre
et B
reton
:
« Toujours ce lâche opportunisme de la droite, littéraire comme politique »…
20 février 1957.
Il rappelle qu’elle a promis son concours pour la
restauration de ce beau village de la Montagne Noire ; C
octeau
a accepté la Présidence d’honneur de l’Association des Amis du Cabardès,
« en m’écrivant “Si l’on ne peut sauver les hommes qu’on sauve au moins les paysages” ». Mais il a besoin de fonds… Un riche marchand
a racheté pour une bouchée de pain les belles maisons du village : « il a réalisé le rêve que je vous suppliais depuis juin 1956 de m’aider à
réaliser ». Gengenbach a quitté Paris en 1953 « pour m’ensevelir ici ». Sa femme, artiste, l’a suivi et renoncé à sa vie mondaine pour « sauver
quelque chose du patrimoine esthétique de la France […]. Je suis complètement découragé par l’indifférence des particuliers aussi bien que
par l’inaction criminelle des Pouvoirs Publics qui laissent s’écrouler, les murs après les autres, les plus beaux villages de France »…
194.
Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE
(1772-1844), naturaliste. L.A.S., 21 novembre 1829, au comte Anatole de M
ontesquiou
;
2 pages et demie in-4 à en-tête
Administration du Muséum d’Histoire Naturelle, Au Jardin du Roi
(manque au pied du 2
e
feuillet sans perte de texte).
200/300 €
Recommandation d’un jeune paralytique au futur Louis-Philippe.
« L’enfant à recommander à la généreuse compassion de S.A.R le Duc
d’Orléans est le fils âgé de 6 ans du Sieur Carreau cocher de S.A.R. depuis neuf années [...] L’enfant est superbe dans son buste, mais a
les jambes paralysées : on le porte, s’il faut qu’il soit déplacé. Le père demeure rue de Valois en face d’une maison d’orthopédie tenue par
M. John mécanicien très distingué. J’ai confiance dans les talents et la probité de cet artiste. Il m’a assuré qu’après un traitement de 6 mois ou
environs, il mettrait l’enfant en état de marcher [...] La famille d’Orléans est connue par ses sentiments d’équité et de compatissante générosité »...
On joint
une petite L.A.S. à Charles de Perron (février 1836) ; plus une l.a.s. de son fils Isidore, 7 août 1857, à en-tête de la
Société impériale
zoologique d’acclimatation
.
195.
Marguerite-Joséphine Weymer dite Mademoiselle GEORGE
(1787-1867) actrice. 2 L.A.S., Paris [1840 ?] ; 2 pages in-8 à son
chiffre, et 2 pages in-4.
150/200 €
21
, à Victor H
ugo
: « Vous avez eu la bonté de parler pour moi au ministre ; puis-je espérer quelqu’intérêt de ce côté ? Vous n’avez pas
oublié (car vous n’oubliez jamais ceux que vous honorez de votre bienveillance) de dire un mot à M
r
Marie pour mon cher Tom […] Puisque
votre éloquente parole a daigné me protéger je ne puis douter du succès »…
22 mai 1840
, à L
ouis
-P
hilippe
. « Frappée par le désastre de
la direction de la Porte St Martin », elle prépare « avec une troupe d’élite un grand voyage dramatique, qui propagera à l’étranger l’étude
et le goût des chefs d’œuvres du théâtre français », mais implore un secours pour l’aider…