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Papiers familiaux.

Documents sur le buste érigé à Rouen en l’honneur du père de l’écrivain le D

r

Achille-Cléophas Flaubert ; sur la

succession de sa mère ; copie de l’acte de décès de Gustave Flaubert et nombreuses notes sur les mystères entourant sa mort ; copie

de l’apposition et levée des scellés sur ses biens, etc.

Photographies

. 6 reproductions de portraits de Flaubert, dont 2 gravures ; portrait

de Caroline Commanville ; 5 cartes postales de Croisset.

Imprimés

.

Discours prononcé à l’inauguration du monument érigé à Rouen

à Gustave Flaubert

par J. Félix (1891) ; Edmond Spalinowski,

Autour de Flaubert

(1933) ;

Quelques sources inédites

de la Tentation de

Saint-Antoine de

Gustave Flaubert

, extrait de la

Revue d’Histoire littéraire de la France

(1953, avec envoi) ; Chronique médicale du 1

er

août 1908 (souvenirs du D

r

Henri Fauvel sur Flaubert) ; catalogue de vente publique (correspondance de Flaubert à E. Laporte, 20-28 mars

1933, manque la couv.).

On joint

le journal personnel d’Edmond L

edoux

(1932-1941), et la correspondance échangée avec le D

r

G

alerant

à

propos de Flaubert (avec brouillons de réponses).

180.

Jean-Pierre Claris de FLORIAN

(1755-1794) poète, fabuliste, romancier et auteur dramatique. L.A.S., [1791 ?, à Charles P

alissot

de

M

ontenoy

] ; 1 page et demie in-8.

250/300 €

B

elle

lettre

remerciant son compatriote « du bel ouvrage que vous avés eu la bonté de m’envoier. J’ai déjà commencé à le lire, et,

comme je l’entends, j’en suis fort content. Ce n’est pourtant pas que j’y trouve cette éloquence mâle, géante, massive, que vous admirés,

avec tant de raison, dans le grand orateur auquel vous daignés me comparer ; mais je n’esperais pas l’y trouver, et je sais qu’il n’y a qu’un

soleil, comme il n’y avait qu’une bastille. […] il ne suffit pas de bien dire, lorsque l’on est législateur, il faut nous donner la paix, il faut nous

établir l’ordre, il faut que nous puissions conduire gaiment nos troupeaux sur les bords fleuris de la Sorgue ou du ruisseau d’Annonnay, et

que rien ne trouble le doux plaisir que nous avions autrefois à écouter les vers du chantre de Vaucluse. J’aime toujours les vers, moi, et je

tremble que quelqu’un de vos confreres, ennemi des academies comme M

r

Boutibout, ne fasse une motion contre les vers, attendu que

ceux de Racine ne sont pas libres. Je compte sur le brave Gauvain pour repousser M

r

Boutibout »…

181.

André FONTAINAS

(1865-1948). 5 L.A.S., 1924-1925, à Alfred V

allette

; 6 pages et demie oblong in-4.

150/200 €

Belle correspondance sur sa collaboration au

Mercure de France

.

Paris 6 décembre

1924

: il se plaint de n’avoir pas reçu les volumes de

poésie qu’il espérait pour sa chronique et s’agace de la façon dont sont distribués les volumes entre les différents critiques.

9 décembre

:

suite à une lettre de Paul L

eautaud

« qui s’est imaginé, semble-t-il, que je voulais indirectement lui faire des reproches sur la façon dont,

par ses soins, les livres sont répartis entre les différents collaborateurs », Fontainas reconnait que la question reste épineuse.

10 février

1925

: il souhaite consacrer 10 francs de son compte pour la souscription V

erlaine

et autant pour celle de Ronsard. Il voudrait aussi

obtenir des permis à demi-tarifs pour une escapade hors Paris. Il le prie enfin de l’excuser auprès de R

achilde

, dont il décline l’invitation :

« son salon empli de gens parlant haut et que, pour la plupart nous ne connaissons pas, effarouche notre irrémédiable sauvagerie ».

26 mars

: il vient de donner une conférence sur Ferdinand H

erold

et souhaiterait en faire une étude pour le

Mercure

.

Pornichet 3 avril

:

il envoie deux chroniques et demande un nouvel envoi de bouquins : « je les plongerai dans la mer après m’en être servi, ou je les

confierai aux flots, enfermés dans une bouteille » ; il veut profiter de son séjour pour terminer une série de poèmes et reprendre son

article sur Hérold….

On joint

2 l.a.s. de S

tuart

M

errill

à Catulle Mendès, 1889-1900, au sujet des Pastels en prose et des

Braises du cendrier

.

182.

Léonard FOUJITA

(1886-1968). L.A.S., Paris 13 novembre 1925 ; 1 page et demie in-8 à son adresse.

200/250 €

Il recommande M

lle

Bellamy « une jeune fille qui se destine à la Tragédie » et passe son examen jeudi au Conservatoire. « Je sais combien

votre influence est grande c’est pourquoi je me décide à cette démarche auprès de vous »…

O

n

joint

une P.S., Paris 4 novembre 1917 : quittance d’une somme reçue de Georges Chéron, « pour mon portrait ».

183.

Léonard FOUJITA.

L.A.S., Paris 26 juin 1961, [à l’Argus de la Presse] ; 1 page in-8 (trous de classeur).

150/200 €

« À partir d’aujourd’hui pour quelques moment, je voudrais arrêter mon abonnement. Je vous remercie pour votre service pendant assez

longue période »…

on

joint

une lettre dictée ; et une l.a.s. de sa femme Youki Foujita, au peintre Georges Sauclières (1 p. in-4).

184.

Anatole FRANCE

(1844-1924). L.A.S.,

La Béchellerie

[1914 ?, à M

me

Léoplod K

ahn

] ; 2 pages in-8.

100/150 €

« Nous avons meublé hier un petit appartement de deux pièces avec cabinet de toilette et toutes sortes de commodités […] Nous serons

heureux, bien heureux de vous y recevoir, vous et mon cher Léopold […] Je ne vous dis rien des brillants succès militaires qui réjouissent

la France, et qui ont exalté bien des courages. Quant à leur importance stratégique, je ne puis m’en faire une idée, dans l’ignorance où je

suis des circonstances et privé de l’avis des personnes compétentes »...

O

n

joint

un petit dossier de correspondance (P.-L. Couchoud, D

r

A. Mignon, Mme Carias…) concernant la publication des

Carnets

de

France, et qqs cartes post.

185.

Anatole FRANCE.

L.A.S.,

La Béchellerie

[1917, à Pierre C

haine

] ; 1 page in-8 (encadrée avec photo).

100/120 €

Il est intervenu auprès du « colonel Marcel P

revost

et me suis permis de dire que c’est un collaborateur que je lui recommandais, et

l’auteur d’un chef d’œuvre [

Mémoires d’un rat

]. Il est vrai qu’il m’a paru habile de dire “un petit chef-d’œuvre”. Cela passe mieux »….