Previous Page  35 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 35 / 108 Next Page
Page Background

33

163.

Paul ÉLUARD

(1895-1952). Copie autographe par André B

reton

du poème Visuelle ; demi-page in-4.

500/600 €

Beau poème de dix vers recueilli dans

À toute épreuve

(1935), copié avec soin par André Breton :

« Une chanson de porcelaine bat des mains

Puis en morceaux mendie et meurt »…

164.

Paul ÉLUARD.

L.A.S., 11 mai 1945, à Anatole JAKOVSKY ; demi-page in-8, enveloppe.

150/200 €

Il trouve sa lettre en rentrant de Londres, et le prie de venir chez lui vendredi.

165.

Paul ÉLUARD.

R

ecueil

de 23

manuscrits

autographes, dont 4 signés, et une P.A.S., 1934-1946 ; 31 feuillets la plupart in-4 ou

in-fol. montés sur des feuillets de papier vélin fort, reliés en un volume in-fol. maroquin janséniste rouge, cadre intérieur orné,

dos à 5 nerfs avec pièce de titre de cuir noir, tranches dorées.

15 000/20 000 €

T

rès

beau

recueil de

23

poèmes

en manuscrits de

premier

jet

et de

travail

.

En tête, on a relié cette note de Paul Éluard, du 27 décembre 1946 : « Les manuscrits de poèmes de ce recueil sont tous de premier jet.

Le texte automatique en prose est une copie destinée à l’impression dans

Minotaure

. J’en ai détruit le manuscrit original. (Les différentes

versions d’un même poème comportent toutes des variantes) »…

L’a b c de la récitante

, dédié « à Félix Labisse », à l’encre bleue (les derniers vers refaits), signé, 7 quatrains ; il a servi de préface à une exposition

de Labisse aux Galeries Apollo à Bruxelles (1947), a été recueilli dans

Voir

(1948) : « Je compte sur mes yeux un et deux dira-t-elle »…

Avec moi

, signé, au crayon noir, avec de nombreuses ratures et corrections, 5 quatrains et un monostique. Version très différente d’un

passage intégré dans

Poésie ininterrompue

[I] (1946) : « Il rejeta ses draps il éclaira la chambre […] L’égale pauvreté d’une vie limitée ».

Des jours entre les jours des hommes entre les hommes

, à l’encre bleu nuit, très corrigé, 2 huitains et un monostique. Publié dans

Élites

françaises

en juin 1945 sous le titre « Aux premiers jours de la paix », et recueilli dans

Poèmes politiques

(1948) : « Apportez tout ce qui vit

sur leur tombe »…

Sous l’angle d’or

, 2 pages à l’encre noire, très raturé et corrigé (titre primitif biffé :

L’unique

) ; recueilli dans

Le Livre ouvert II

(1942) :

« Lorsque nous nous regardons / Des nappes de neige étincellent »…

[

De notre temps

(1)], à l’encre bleue, 9 distiques (le 1

er

et le 7

e

biffés), version dans un ordre différent et avec variantes de ce poème recueilli

dans

Dignes de vivre

(1944) : « Dominé dominé esclave »…

Passionnément

, 8 vers à l’encre noire, première section de ce poème de

Cours naturel

(1938), avec titre primitif (

Amour

) biffé : « J’ai

vraiment voulu tout changer »…

Où la femme est secrète, l’homme est inutile

, 1 page et quart à l’encre bleue, 27 vers, recueilli dans

Les yeux fertiles

(1936) : « L’indifférence

violemment exclue / Tout se jouait / Autour du ventre sans raison »…

[

Nu

], à l’encre bleu nuit, 11 vers, recueilli dans

Les mains libres

(1937) : « Prends garde on va te prendre ton manteau »…

[

La liberté

], à l’encre noire, 3 vers, avec un premier début biffé, recueilli dans

Les mains libres

(1937) : « Liberté ô vertige et tranquilles pieds nus »…

Ma vivante

, à l’encre noire et au crayon,19 vers, recueilli dans

Les yeux fertiles

(1936) : « Je n’ai pas encore assez pavoisé »…

[

Toute la vi

e], à l’encre noire sur papier jaune (liste d’auteurs au dos : Nerval, Rimbaud…), 23 vers, recueilli dans

Cours naturel

(1938) : « La

boucle de tes bras mélodieux et frais »…

De détail en détail

, dédié « à Elsa Triolet », à l’encre bleue, titre primitif biffé (

Le goût du détail

), 3 distiques (dont 4 versions biffées de

l’avant-dernier vers) ; recueilli dans

Le dur désir de durer

(1946) : « À l’heure du réveil près du nid de la terre »…

Un rêve où tout est inventé

, à l’encre bleu nuit, 5 quintils (les 3e et 4e très raturés) ; recueilli dans

Lingères légères

(1945) : « Dans la brume

des statues se dessinent / Molles et dorées molles et charnelles »…

Il manque quelques échelons à mon échelle animale

, sur 2 feuillets, à l’encre bleu nuit et noire ; recueilli sans titre dans

Poésie

ininterrompue

(1946) où il forme la première section d’

À l’échelle animale

: « Cette petite tache de lumière dans la campagne »…

À l’échelle humaine

, 2 versions successives très corrigées, la seconde plus longue avec la dédicace « à la mémoire du colonel Fabien et

à Laurent Casanova qui m’a si bien parlé de lui », à l’encre bleu nuit ; publié dans

Les Lettres françaises

(20 janvier 1945), et recueilli dans

la 2

e

édition d’

Au rendez-vous allemand

(1945) : « On a tué un homme / Un homme un ancien enfant »…

[

Un corps

], à l’encre bleu nuit, 21 vers (5+6+6+4) ; recueilli dans

Lingères légères

(1945) : « De ce côté c’est l’été / La musique à la volière »…

Chant du feu vainqueur du feu

, 3 versions successives (la 2

e

sur 2 pages et signée), 48 vers, à l’encre bleu nuit ; recueilli dans

Au rendez-

vous allemand

(1944) : « Ce feu prenait dans la chair »…

D’une victoire

, à l’encre bleu nuit, 7 quatrains ; recueilli dans la 4

e

édition d’

Au rendez-vous allemand

(1946) : « Ce sont d’étranges villes /

Que nous avons gagnées »…

« La maison s’éleva comme un arbre fleurit »… et « Construire il y a d’autres jeux »…, sur la même page, à l’encre bleu nuit ; sections VI

(2 tercets) et VII (quatrain) du poème

Règnes du Livre ouvert I

(1940).

Le bien

, 2 quatrains à l’encre bleu nuit, avec titre primitif (

Mon éternelle

) biffé ; recueilli dans

Lingères légères

(1945) : « Tu n’as jamais la

même allure »…

III

, 3 sizains à l’encre bleu nuit ; intitulé

À Pablo Picasso

, c’est le poème liminaire de

Dignes de vivre

(1944) : « Une foule de portraits/

L’un est dédain l’autre est conquête »…

[

Un seul corps

], 16 vers (6+5+5) à l’encre bleu nuit, avec 3 vers ajoutés ; recueilli dans

Lingères légères

(1945) : « La chaleur a dénoué /

La forêt nue »…

Par un après-midi très froid des premiers jours de 1713 ou le Monde tel qu’il est

, 2 pages ; texte publié dans le n° 5 de

Minotaure

, [mai]

1934, avec la reproduction d’une image d’Épinal,

La Folie des hommes ou le monde à rebours

; le manuscrit, mis au net et signé, avec une

épigraphe (citation de René Perrou, Les images d’Épinal), a servi pour l’impression ; ce poème en prose a été recueilli, sans l’épigraphe,

dans

La Rose publique

(1934) : « Au revoir. Plus vite, suivez le mouvement »…