Catalogue de vente du 20 septembre 2015
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Kapandji Morhange
57.
[
DREYFUS
(Carle)]. L’herbe à la Reine dans l’Art et dans l’His-
toire.
Paris, SEITA, 1938, in-4, 85, (3)pp., br.
Très beau catalogue illustré de documents en noir et en couleurs
représentant les pièces exposées par le Service du Monopole des Tabacs
à l’occasion de l’Exposition Internationale de 1937.
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50 / 80 €
TRUFFEs
58.
FERRY DE LA BELLONE
(Dr Camille de). La Truffe. Étude
sur les truffes et les truffières.
Paris, Jean-Baptiste Baillière et fils, 1888.
In-8, d’1 frontispice, VIII et 312 pages, puis (32) pages de catalogue édi-
teur, demi-toile souris moderne à la Bradel, dos lisse, couvertures conser-
vées (papier uniformément roussi).
Première édition, peu courante, de cette monographie sur la Truffe,
son élevage, sa culture et sa consommation. En frontispice, la gravure
d’un dessin de Paul Vayson montrant la cueillette des truffes.
Bon exemplaire.
(Myko Libre 596).
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200 / 300 €
59.
RARE MUSELIÈRE POUR COCHON TRUFFIER.
Fer forgé, composée d’un collier armé de trois dents et d’une avancée
complétée d’un étier formant ressort, terminé par une cloche ronde en
bronze doré ajouré à décor d’un cochon, d’un bouc.
Avec une corde-laisse.
Gers, XIX
e
siècle.
H : 33 cm. L : 47 cm.
Les truies seules sont employées pour la recherche de la truffe, leur
flair étant plus aiguisé que celui des mâles. Mais le désagrément avec le
cochon, c’est qu’il adore manger la truffe. Aussi, pour l’en empêcher,
faut-il le tenir en laisse ou le museler.
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200 / 300 €
60.
FRAPIN
,
DE BOSREDON
. Conférence sur la trufficulture.
Périgueux, Imprimerie de la Dordogne, 1894. In-8, 48pp., et 3 planches
hors texte, demi-chagrin vert, dos avec nom de l’auteur et titre en lettres
dorées (planches rognées en bas avec manque d’une légende).
Erudite conférence divisée en deux parties. La première traite de
l’histoire de l’élevage de la truffe depuis l’Antiquité jusqu’aux plus
récentes découvertes faites à la fin du XIX
e
siècle. Dans la seconde,
De Bosredon propose une classification des « champignons » et
« tubéracées » puis énumére, sous la forme d’un manuel, « les moyens
de créer des truffières nouvelles » : les « conditions générales », le
« climat », le « choix du sol » et des « arbres », les « germes », le « sol », la
« plantation », les « engrais », etc.
Ex-libris papier portant la devise «Val Cognati ».
Ouvrage en parfait état.
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150 / 200 €
61.
3 BOUTEILLES OU FLACONS À TRUFFE.
Verre soufflé brun ou vert bouteille à cols ourlés.
Deux à culs enfoncés.
XIX
e
siècle.
H. : 20,5, 29 et 31,5 cm.
D. col : 3, 6, et 4 cm.
Petits éclats et défauts de cuisson.
Depuis le XVIII
e
siècle, les bouteilles à truffes se caractérisent par leur
forme cylindrique tronconique dont l’embouchure est plus étroite que
le fond.
Les truffes entières ou pelées étaient introduites seules dans le
flacon, que l’on fermait avec un bouchon de liège. Place ensuite à la
stérilisation (appertisation) et au cachetage à la cire.
56.
CARDON
(E.). Le musée du fumeur, traitant du tabac et de la
pipe, et comprenant le récit du voyage de l’auteur en Orient.
Paris, E.
Cardon et Illat, 1866. In-16, (4), 281pp., broché (couverture salie, petit
manque au dos, qq. rousseurs).
PREMIÈRE ÉDITION de cet ouvrage, rédigé par l’introducteur
de la pipe en écume en France. En effet, jusqu’en 1850, Vienne et
Rhula eurent le monopole de la fabrication de la pipe en écume de
mer. Cardon ouvrit une boutique à Paris, en 1852, sous la raison
sociale « Séjournant-Cardon et Cie ». En 1855, il se rendit en Turquie
et en Asie Mineure, pour acquérir sans intermédiaire de l’écume de
grande qualité et à des prix avantageux. Il raconte son voyage dans cet
ouvrage, ainsi que les procédés de fabrication du tabac et des pipes, et
leur commercialisation.
150 / 200 €
La conserve préparée de cette façon était capable de voyager très loin
(Paris et même la Russie). Cependant, les pertes étaient nombreuses.
C’est portant le meilleur moyen de conserver les truffes longtemps
sans se dessécher ni se putréfier.
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200 / 300 €
LITTÉRATURE GASTRONOMIQUE
62.
COUTEAU PLIANT À FRUIT.
Lame en or jaune 18K (750 millièmes), manche orné de plaquettes de
nacre à décor tors de ruban et de fleurettes en or jaune et terminé par
des motifs de coquille ciselée.
Moulins, 1774-1780 (Juridiction d’Orléans).
Poinçon du maître orfèvre non identifié.
PB : 36,7 g.
Long. plié : 12,5 – déplié : 22,5 cm.
Pointe de la lame légèrement tordue. Petits accidents à la nacre.
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200 / 300 €
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