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Les dif cultés politiques d’Henri III l’amenèrent à le disgracier en 1588. Le duc d’Épernon conserva
néanmoins une position éminente en raison de ses fonctions militaires, mais, entretint des relations
dif ciles avec Henri III, Henri IV et Sully, puis Louis XIII et Richelieu. Après une accusation calomnieuse
contre un de ses ls, il refusa de se démettre de ses charges et fut assigné à résidence à Loches où il mourut.
Joint, un portrait ancien en couleurs, et une lettre manuscrite (1716).
29. GRANDMAISON
(Thomas-Auguste Le Roy de).
La Petite guerre, ou Traité du service des troupes
légères en campagne
. S.l.n.n., 1756. 2 parties en un volume in-12, (14 dont la dernière blanche)-417-
(3 dont la dernière blanche) pp., veau brun marbré glacé, dos à nerfs cloisonné et euronné avec
initiale dorée en queue, pièce de titre rouge, coupes letées, tranches rouges (
reliure de l’époque
).
500 / 600
É
DITION
ORIGINALE
DU
PREMIER
TRAITÉ
SYSTÉMATIQUE
SUR
LA
«
PETITE
GUERRE
»
OU
GUÉRILLA
.
Il rencontra un
rapide et immense succès dans toute l’Europe. Le marquis de Castries Armand-François de La Croix avait
bien publié un ouvrage sur la petite guerre dès 1752, mais, faisant la part belle aux souvenirs, ne proposait
pas une telle approche rationnelle.
I
NTRÉPIDE
OFFICIER
DES
CORPS
FRANCS
ET
THÉORICIEN MILITAIRE
RÉPUTÉ
, G
RANDMAISON
(1715-1801) t une belle
carrière, étant donné son extraction de petite noblesse : of cier dans la milice, il passa dans les compagnies
franches de dragons puis d’arquebusiers, servit ensuite dans le régiment des volontaires de Flandre puis
n° 30
dans celui du Hainaut. Il atteignit les grades
de lieutenant-colonel puis de lieutenant-
général, après avoir été gouverneur de
Cambrai. Il se montra excellent meneur
d’hommes et t preuve d’un grand courage
au cours des guerres de Succession
d’Autriche et de Sept Ans, puis en Corse.
Il révéla donc sa valeur principalement
dans des opérations de petite guerre, sous
les ordres d’hommes passés maîtres dans le
domaine tels que le colonel de Grassin ou le
maréchal de Saxe, et se trouvait donc un des
of ciers les mieux indiqués pour écrire le
présent traité.
Provenance:«
G
»(initialedoréeenqueuededos).
– «
Ex libris Du Rosé
» (mention manuscrite
ancienne au titre).
30. HERBIER.
– DEYROLLE (Maison
Émile). Années 1880. Environ 170 plantes
montées sur environ 90 feuillets, avec
étiquettes manuscrites, papier avec
quelques rousseurs.
200 / 300
Plantes d’Europe, parfaitement conservées.
A
GENCEMENTS
ÉLABORÉS ET
TRÈS DÉCORATIFS
.