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n° 35
35. LA FOSSE
(Philippe-Étienne de).
Cours d’hippiatrique, ou Traité complet de la médecine des chevaux.
À Paris, chez Edme [Rapenot], et chez l’auteur, 1772. Achevé d’imprimer sur la dernière page
des feuillets liminaires : à Chaalons, chez Seneuze. In-folio, (4)-xvii-(1)-402 [avec nombreuses
irrégularités de chiffrage]-vi pp., veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et euronné avec
pièce de titre brun-rouge, triple let doré encadrant les plats, coupes letées, tranches marbrées,
7 feuillets liminaires manquants (dédicace, préface et approbation), reliure un peu frottée avec dos
et coupes usagés, manques aux coiffes et coins, quelques déchirures sans manques aux planches
dépliantes, vignette ex-libris ancienne grattée sur le premier contreplat (
reliure de l’époque
).
2 000 / 2 500
É
DITION ORIGINALE DE CE
«
VÉRITABLE MONUMENT
ÉLEVÉ À
L
’
HIPPOLOGIE
»
(Ménessier de La Lance, t. II, pp. 20).
S
UPERBE
ILLUSTRATION GRAVÉE
SUR
CUIVRE
par différents artistes dont Jean-Charles Bacquoy, Robert Bénard ou
Claude Fessard, comprenant 66 compositions (65 numérotées et une non numérotée au titre), soit : 58 planches
hors texte (19 dépliantes et 39 simples dont 2 frontispices) principalement d’après Harguiniez ; 8 (sur 9)
vignettes dans le texte dont 7 grandes d’après Le Carpentier. Manquent les armoiries du prince de Lambesc.
U
N
RIVAL
DE
B
OURGELAT
.
Fils d’un maréchal des écuries du roi lui-même auteur de plusieurs ouvrages
d’hippologie, Philippe-Étienne La Fosse (1738-1820) devint médecin ordinaire des écuries du roi en 1770,
mais entretint des relations exécrable avec Claude Bourgelat, fondateur des écoles vétérinaires, et dut même
s’expatrier de 1777 à 1781. à son retour, il fut nommé vétérinaire en chef aux voitures de la Cour puis au
corps des carabiniers et de la gendarmerie. Il a collaboré à l’
Encyclopédie
(avec le peintre Harguiniez), et a
laissé d’importants traités d’hippiatrie.